Part 60

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Aicha: Cette maison est si gigantesque et si belle. J'aurai jamais imaginé voir une maison plus grande que celle de ta famille.

Mariama: (souriant) c'est vrai que c'est une belle maison.

Aicha faisait maintenant le tour de la chambre, je dirais même petit appartement de Mariama tellement que sa chambre est grande, avec un salon, chambre, closet et salle de bain.

Aicha: Attends, c'est à toi tous ses sacs et accessoires? Depuis quand tu en as autant?

Mariama: tout ça, c'est le travail de Chérif. Chaque fois qu'il revient de ses voyages, il amène des cadeaux.

Aicha: ohhh my God, c'est la dernière collection de Dior. Ce sac coûte des millions.

Mariama: tu as l'air de bien l'aimer. C'est à toi si tu veux. Il en a acheté deux.

Aicha: C'est vrai?

Mariama: oui, biensure.

Aicha: tu es tellement chanceuse, tu as un mari qui est beau, attentionné, et riche. J'aurais aimé être à ta place.

Mariama: ce n'est pas tout ce qui brille qui est de l'or Aicha.

Aicha: poussal fi (dégages de là) tu aimes trop faire les humble. Tu vis la vie parfaite, rien ne te manque.

Mariama: je vivais la vie parfaite chez mon père aussi hein. Et toi aussi, ta famille est riche. Tu n'as pas besoin d'un mari qui l'est aussi.

Aicha: pas aussi riche que ta famille ou celle de ton mari. En parlant de lui, où est-il?

Mariama: il est allé voir ses chevaux.

Aicha: ah okay.

Mariama: tu veux boire quelque chose d'autre?

Aicha: non c'est bon, prepares toi. On va être en retard pour l'anniversaire.

Mariama: attends moi, je vais juste me changer.

Aicha: d'accord.

Elle continuait d'admirer la maison de Mariama avec tellement d'envie. Si seulement elle pouvait prendre sa place, se disait elle.

Les traitements de Chérif n'ont pas changé grande chose à son état mais il n'avait pas baissé les bras. Mariama lui a conseillé d'en parler avec sa mère pour essayer les traitements traditionnels aussi. Il ne croyait pas aux traitements traditionnels mais il n'avait plus le choix. Il allait tout essayer pour redevenir normal. Il a finit par en parler avec sa mère et celle ci l'a amené voir ses marabouts qui lui ont tous dit la même chose, "qu'il avait fait du mal à une être et c'est pour cela il est comme ça.

Chérif: vous voulez dire qu'on m'a marabouté

Marabout: non mon fils, ça n'est rien d'autre que ton travail. Tu as fait du mal à trop de femmes et l'une d'entre elle est une amie d'Allah.

Chérif: une amie d'Allah?

Marabout: Oui, on les appelle les awliyah. Ce sont des êtres parmis nous qu'Allah a donné des rangs spéciaux. Vous les jeunes filles et jeunes hommes, vous n'écoutez jamais quand les sages et les aînés vous averti de faire attention à vos actes. Vous passez votre jeunesse à coucher avec les gens de gauches à droit, à briser leur cœurs et puis vous vous attendez à une belle vie en grandissant. Ce n'est pas possible. Il te faut beaucoup de prières mon fils et le pardon de cette fille que tu as trahit. Seule l'une d'entre elle avec la grâce de Dieu, peut te sauver de cette malédictions.

Il rentre chez lui la tête pleine. Il a connu tellement de femmes, qui pourrait elle être? Toute la semaine, il réfléchissait sur la personne qu'il a pu faire du mal mais tout ça était en vaine. Il ne s'en rappelait pas. Il avait perdu l'espoir quand, il se rappelle d'une fille en particulier, ça ne pouvait qu'être elle car elle était différente de toutes les autres femmes qu'il a fréquenté. Elle était sincère, amoureuse et fidèle. Elle ne l'aimait pas pour ce qu'il avait mais pour celui qu'il était. Elle a changé tellement de chose sur elle pour pouvoir être avec lui et au final, il l'a utilisé et puis jeté comme de la poubelle.

Le Cri du CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant