Part 8

1.5K 273 5
                                    

Je me réveilles avec des douleurs intenses; quand j'ai réalisé ce qui m'était arrivé, j'ai pas pu m'empêcher de crier. J'avais jamais aussi mal mentalement et physiquement. Pourquoi moi, oh mon Dieu je suis foutu. Après des minutes de larmes, j'ai constaté que y'avait personne de vue et mes cheveux étaient mouillés, je me suis forcé de me lever du lit et de prendre la première chose que j'ai trouvé pour me couvrir. Je retrouve mon téléphone difficilement car j'avais toujours la tête qui tourne. J'ai appelé le premier contact qui a apparu sur mon list, je n'ai su que c'était Abdoul Aziz (le taximan qu'après).

Moi: Aidez moi s'il vous plaît!

Abdoul: huh? Tout va bien soxnassi, vous avec besoin d'un taxi? J'ai un client en ce moment mais je peux....

Moi: aidez moi

Abdoul: c'est bien mademoiselle Mariama?

Moi: aidez moi

Abdoul: (paniqué) euh...vous... vous êtes où? Qu'est-ce qui vous arrive?

Moi: appartement!

(J'ai dit ce mot espérant qu'il allait savoir la où je lui disait.)

Abdoul: où exactement soxna Mariama?

Moi: s'il te plaît, aidez moi.

Abdoul: Mariama! Mariama, restez avec moi! Vous êtes où exactement? Quel appartement?

Il a pris une ou deux minutes à réfléchir car je l'entendais plus parler.

Abdoul: ohhhh, tu es à l'endroit où je vous avez déposé l'autre fois! C'est ça? (Puis se rectifie) Non, je vous j'ai pris de là-bas et je vous ai amené en ville! Mariama, attendez moi, j'arrive. Vous connaissez le numéro de l'appa....

Je ferme doucement les yeux, laissant mes larmes coulaient. Je ne l'écoutais plus, j'étais si faible que je pouvais plus parler. C'est après une trentaine de minutes que je fus réveiller encore. Et y'avait toujours pas l'ombre de l'homme qui venait de détruire ma vie. J'ai fait l'effort de me lever et de sortir de l'appartement en rampant comme un bébé qui ne savait pas marcher. Je me mis sur les escaliers, fatiguée de continuer. Je regarde mon téléphone et vois que j'ai reçu plus de 73 appels en absences, 15 venait d'Abdoul Aziz. Avant que je n'ai eu le temps de le rappeler, je reçois un autre appel de lui.

Abdoul: Mariama, tu es dans quel immeuble? Je te cherche partout!

Je fais l'effort de décrire l'immeuble et de lui donner le numéro de l'appartement. Je le vois pointer devant moi quelque minutes plus tard, l'air terrifié. Je me sentais si petite et humiliée devant lui, je fixe le drape que j'avais sur moi pour qu'il ne moi voit pas si nue. J'étais dégoûté de moi même, de ma peau....

Abdoul: Subhana'Allah

Il dit plus rien, il me soulève et me conduit vers son taxi.

Moi: (en sanglot) s'il vous plaît, ramener moi à la clinique ******

Abdoul: clinique ******* est plus prêt!

Je réponds difficilement

Moi: non, surtout pas là-bas. Ramener moi la où je vous ai indiqué

Je ne pouvais pas aller à la clinique qu'il avait suggéré, c'était celle d'un ami de papa. Je ne voudrais en aucun cas qu'il sache ce qui venait de m'arriver. J'ai commencé à pleurer encore en pensant à mes parents. Ils vont être déçu, tout ça c'est de ma faute.

Abdoul: d'accord soxna Mariama

Comme s'il avait compris ma peine, il ne dit plus rien jusqu'à notre arrivée. Ils m'ont pris en charge à mon arrivée. La première chose que Abdoul Aziz a réclamé est un kit d'urgence pour viol, j'avais pas la tête pour penser à quoi que ce soit mais je voulais vraiment avoir des preuves que j'étais abusé par ce vaut rien. Mais à ma plus grande surprise, il ont trouvé aucun sperme. Comme si, rien ne s'était passé, il avait tout prévue ce batard. La seul chose que j'avais comme "preuve" était le fait qu'on m'avait pénétré. Je ne pouvais pas arrêter de pleurer, j'étais plus vierge, oh God.

Le Cri du CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant