Shades Of Love

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NOAN (Partie 2)

Une semaine.

Une merveilleuse semaine s'est écoulée depuis le retour d'Elif et je ne me suis jamais autant senti bien. Elle me rend heureux.

Ça fait donc une semaine, que nous nous voyons en cachette à l'appartement de mon frère. Une semaine de retrouvailles que nous renouvelons sans cesse.

Je la trouve plus belle, à moins que ça soit l'amour que je ressente pour elle qui ne fait qu'augmenter son degré de beauté.

Et maintenant que tout est rentré dans l'ordre entre elle et moi, je peux enfin me consacrer entièrement à mes recherches sur les affaires frauduleuses de mon père.

Ce dernier est d'ailleurs assez nerveux depuis un certain temps, je feins de ne rien remarquer mais tout le monde subi sa mauvaise humeur à l'entreprise. Bien entendu, je me fous pas mal de ses changements d'humeurs mais cela ne fait que confirmer mes doutes quant à ses affaires cachées.

Je passe mon temps à l'espionner assez discrètement afin de discerner le moindre changement, le moindre indice mais j'avoue que c'est encore plus difficile qu'il n'y parait. Personne ne se protège autant que mon père.

Chaque fois qu'il reçoit un appel, il s'enferme directement dans son bureau en fermant la porte à double tour. Pareil lorsqu'il à des visites. Il est si hermétique et prudent que trouver une preuve palpable de ses crimes s'avoue plus compliquer que prévu.

*

-        Essaie donc d'entrer dans son bureau lorsqu'il est absent et voir si tu ne peux rien y trouver. M'a suggéré monsieur Meyer lorsque je lui ai fait part de mes difficultés.

-        Le problème est qu'il part toujours avec les clés de son bureau. Je ne travaille pas dans son service donc cela serait suspect qu'on me remarque près de son bureau, qu'il soit là ou pas. Je lui ai balancé, frustré, en expirant bruyamment dans le combiné.

Le détective a gardé le silence un petit moment, alors que je tournais en rond comme un lion en cage dans le salon de l'appartement de mon frère. Elif me fixait nerveusement tout en se rongeant le pouce, assise dans le canapé.

Je lui ai lancé un bref sourire pour tenter de la rassurer avant de retourner à ma conversation où monsieur Meyer sorti de son troublant silence.

-        Il a bien une assistante n'est-ce pas ? tu me l'avais une fois signifié. Reprend-t-il de sa voix bourrue.

Je fronçais les sourcils en répondant, ne voyant pas où il voulait en venir.

-        Oui. Mais elle est actuellement en congé de maternité.

-        Il y'a bien quelqu'un qui la remplace non ?

-        Euh... ouais. La stagiaire, Sasha.

-        Quel âge a-t-elle ?

Je fronçais encore plus les sourcils, complètement dérouté par la tournure de la conversation.

-        Bon sang ! où est-ce que vous voulez en venir ? en quoi l'âge de la stagiaire va nous aider à coincer mon père ? je dis en haussant légèrement le ton.

J'ai vu du coin de l'œil Elif se lever du canapé et s'approcher de moi en me lançant un regard interrogateur auquel je ne pouvais répondre tant j'étais sur les nerfs.

-        Calme-toi et écoute moi No...

-        Comment voulez-vous que je me calme putain ! je suis complètement à bout de...