Chapitre 43 : La coupe

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Hermione est toute droite aux côtés de Narcissa, elle avance en sachant que derrière elle Harry se cache sous sa cape d'invisibilité. Les gobelins se fichent des histoires des sorciers, de leur guerre, tant qu'ils ont leur or mais ils ne sont jamais trop prudent, n'est-ce pas ? L'adolescent n'a rien comprit lorsque sa meilleure amie l'a réveillé aux aurores pour partir en mission sans Ron. Merlin sait comment, elle s'est débrouillé pour faire un serment inviolable avec Narcissa Malfoy car : « on est jamais trop prudent Harry, rentre toi ça dans le crâne par tout les diables ! ». Une fois arrivé devant le Gobelin, Narcissa demande froidement :

- J'aimerais accéder à la chambre forte de ma sœur décédée pour récupérer ses effets personnels.

- Bien entendu madame Malfoy qui est la jeune personne vous accompagnant ?

- Ma filleule, pouvons nous nous hâter j'ai bien d'autre choses à faire que de rester dans cet endroit, renifle la grande femme hautaine.

Rapidement, Hermione se retrouve avec Harry et Narcissa devant un dragon, le gobelin n'était même pas étonné de la présence du jeune homme.

- Euh... Qu'est-ce que c'est que ça Madame Malfoy ? demande-t-il.

- Un dragon Harry, c'est un dragon. Éloigne-toi de lui tout de suite, ordonne Hermione en poussant le garçon sur le côté.

Sa dernière expérience avec un dragon ? Elle ne l'a pas apprécié, pas apprécié du tout ! La dernière fois son mari a été déclaré mort et la seule chose qu'elle avait retrouvée de lui et du dit dragon était une grosse bête à écaille morte ainsi que des restes calcinés.

- Il ne vous fera rien, agitez cela, dit le gobelin en leur tendant des hochets créant un bruit strident à la moindre secousse.

- Je n'aime pas ces bêtes mais c'est de la torture ! S'offusque Hermione, elle entraine son meilleur ami vers la porte du coffre ouvert par Narcissa.

Aidé par son « flair à horcruxe », Harry part à la recherche de la coupe d'Helga Poufsouffle, Narcissa en profite alors pour observer la jeune femme à ses côtés ; droite comme un I et une expression sérieuse au visage.

Ce n'est pas ainsi qu'elle s'était imaginé miss Granger, celle que Drago décrivait en une horrible je-sais-tout, mal coiffée et sans manière. Une je sais tout qu'il enviait plus que tout, elle, elle avait le choix, pouvait hésiter, reculer, avancer, décider de son propre avenir. Mais au fond Narcissa n'est pas si sûr qu'elle l'ait vraiment eu. Elle n'est même pas sûre que le survivant, attrapant la coupe de la fondatrice de Poudlard, sache que les parents de sa meilleure amie sont décédés depuis « plus de quinze ans ».

Narcissa se souvient que le jeune Severus avait complètement changé d'altitude au cours de sa première année. D'un seul coup, il se tenait droit, levait la tête haute dans les couloirs et ne se laissait plus faire par les maraudeurs alors qu'auparavant, il faisait tout pour être confondu avec l'ombre de Lily Evans.

Et maintenant elle apprend au détour d'une conversation que la jeune femme à côté d'elle a « élevé » Severus ? Merlin sait où et comment mais elle a réussit cet exploit. Cela explique beaucoup de chose à ses yeux, d'une part d'où son ami tient sa posture très droite, son air indifférent et même le courage et la ténacité qui le caractérise depuis ce jour de première année où elle le trouva changé.

Cette fille, Granger, elle porte un tel regard sur le garçon, ce n'est plus un ami pour elle, Narcissa le lit, il fait partit de sa famille, elle l'aime comme le ferait une protectrice, une sœur, une mère peut-être...

- Vous les aimez n'est-ce pas ? Lui demande-t-elle.

- Plus que ma propre vie. Sans Severus et Harry, il y a bien longtemps que vous auriez déposé des fleurs sur ma tombe...

Les mots manquent à la plus « vieille » d'entre elles et enfin Harry Potter revient, l'air vainqueur, un sourire immense au visage, une coupe dorée entre ses mains.

- Mione, regarde, regarde ! Je l'ai trouvé ! S'enthousiasme-t-il.

- Je vois ça Harry. Maintenant vient, bougeons avant que les manges-morts apprennent notre présence ici, murmure la « jeune » femme presque inquiète.

C'est alors qu'en repartant vers l'entrée de la banque, Harry titube dangereusement, la tête entre les mains, pris d'un terrible vertige. Hermione juste derrière lui, s'interpose de justesse entre son corps et le puissant dragon, rédigeant un bouclier surnaturel contre le feu de la bête.

- Le dernier... Il est à Poudlard Mione. C'est... C'est une espèce de couronne... Ah ma tête ! gémit Harry.

- Le diadème de Serdaigle ? Demande-t-elle.

Narcissa, à quelques mètres d'eux, bien protéger derrière un pilier, ouvre des yeux grands comme des soucoupes devant la force magique phénoménale de la jeune convalescente.

Ce n'est pas tout les jours qu'un simple petit bouclier permet de repousser les flammes d'un dragon furieux ! Lorsque les trois complices rentrent enfin à la chaumière au coquillage, Harry, Ron, Hermione, Drago et ses deux amis, Théodore et Blaise, détruisent ensemble la coupe.

Seulement Hermione ne s'attendait pas à ce qu'une épaisse fumée noir sorte de l'objet et se transforme en sa pire terreur. Elle l'avait déjà affronté des mois auparavant lorsqu'elle avait purifié le collier de Salazard mais cette fois-ci, elle espérait y échapper.

- Je te déteste je ne t'ai jamais aimé. J'étais avec toi simplement parce que tu étais la seule humaine qui n'était pas de mon sang à plus de cent kilomètre à la ronde ! Tu es immonde et sans intérêt, je t'ai trompé à la seconde où j'ai quitté la maison, dit un jeune homme semblant avoir l'âge d'Hermione dans la brune. Tu me dégoûtes, toi, ton frère, ta magie, ton corps, ton âme ! Tu ne nous méritais pas !

Médusé, Harry observe cet homme insulter sa meilleure amie durant de longue minutes, il le reconnait, c'est l'homme du portrait, le fantôme. Peter sans aucun doute. Il ne sait comment agir pour aider sa meilleure amie avant qu'avec toute la rage dont elle est capable, Hermione lance un feudeymon sur l'objet en hurlant :

- Va crever en enfer TOM JEDUSOR ! Tu ne m'auras pas avec tes épouvantards sale fils de pute ! Pet' n'est pas comme ça ! Hurle-t-elle furieuse sur la plage.

Trois des garçons derrière elle échangent unlong regard, leur amie vient d'user de magie noire et la contrôle sans aucunproblème comme si elle avait l'habitude de lancer un tel sortilège que le feuincontrôlable du feudeymon. Et les deux autres viennent lui servir d'appuisdans sa rage, bien conscient que le garçon devait avoir une chambre qui leurétait interdite dans le château où ils vivaient tous ensemble cet été...


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Ericaly.

Les enfants d'Hécate à Narnia Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant