Miss Jenkins, Lordy, Magnum, Variet, Jolart, McKirty, Férian. Toutes ses filles qu'Hélène et Susan viennent de lui présenter se pavanent au bras d'homme plus ou moins beau et plus ou moins riche. Il a rencontré le même nombre de père, de banquier, d'avocat et de mère à cette foutue fête national. Dans quelques semaines seulement, Lucy et Edmund viennent les rejoindre en Amérique. Un nouveau long voyage les attendent et demain Peter commence son travail au près du professeur Kirke, il a d'autre chose à faire qu'assister à cette mondanité frivole. Bien sûr, Hélène est pendu au bras de son mari qu'elle vient de retrouver. Susan parle lorsqu'on l'y autorise, pour répondre à des questions de leur paternel et Peter regarde dans le vide, n'arrivant pas à se noyer dans cette ambiance. Avec toutes cette musique, les lumières, les piaillements et rire, il n'y arrive pas. Même le vin n'est pas bon et le rythme sans réel intérêt.
- Et toi Peter, que fais-tu ? Demande l'homme au cerne prononcé et aux nombreuses cicatrices.
Son père avait autrefois un visage plutôt accueillant et doux, maintenant il ne lui semble qu'autorité, froideur et les pupilles dilatés lui rappellent celle de Godric complètement ivre. La guerre change les hommes et Peter est bien placé pour le savoir.
- Je suis en faculté de sciences monsieur. J'y apprends les sciences quel quelle soit.
- Tu veux donc devenir médecin ? Demande l'homme paraissant de vingt ans plus vieux que son véritable âge.
- Non monsieur. Scientifique.
Nicolas ne répond rien à son fils et Hélène change de sujet. Peter attrape alors un autre verre de vin et la boit cul sec. Il a du travail. Il n'a rien à faire dans une soirée comme celle-ci.
Susan lui donne des coups de coude à intervalle régulier, tentant de lui faire ramener les pieds sur terre mais en chaque couple qu'il voit danser, il revit les moments fantastiques des bals narniens à l'Âge d'Or.
Les spectacles qu'ils aimaient donner, le sourire aux yeux d'Hermione, leurs messes basses la faisant rougir et ses cheveux plus fous que jamais, le souffle court après une de leur danse rythmé. Leur dernier je t'aime, leur dernière nuit, leur dernière vie.
Ils ont vécus à cent à l'heure. Elle l'emmenait souvent en randonné à travers les bois, juste pour s'aventurer, si bien qu'il connaissait par cœur le territoire narnien, chaque recoin pour s'y cacher, s'y enlacer, s'embrasser.
Une jeune fille d'une grande beauté apparaît alors au côté de ses parents et de sa sœur, accompagné d'un vieil homme, il semble lui avoir dit quelques choses mais Peter vient d'atterrir.
- Excusez-moi, je ne vous ai pas bien entendu, dit-il.
- Votre mère me disait à l'instant que vous feriez un très beau couple avec ma petite fille Madeleine, pourquoi n'iriez vous pas danser ?
Et comme on se prend une décharge électrique, Peter se réveille, hausse les épaule et prononce devant les yeux emplis d'effrois d'Hélène, de honte de Nicolas et de pitié de Susan.
- Sans façon. Du travail m'attend chez moi. Bonne soirée. Nicolas, Hélène, Susan, je rentre. Nous nous verrons au souper demain soir.
Et sans un mot de plus, Peter tourne le dos aux danseurs,aux couples et à sa famille pour rentrer chez lui. Laissant une magnifiquejeune femme en pleure derrière lui sans aucun remord.
Bonsoir ! J'espère que ce chapitre vous aura plu, n'hésitez pas à commenter, c'est toujours un plaisir de lire vos critiques bonne comme mauvaise :D. Prenez soin de vous, bisous.
Ericaly.
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Les enfants d'Hécate à Narnia Tome 3
FanficSeverus attend avec impatience son prochain voyage à Narnia. Seul il désespère, cauchemardant trop souvent de sa grande sœur Hermione, celle qu'il ne reverrait sans doute jamais. De sa mère biologique assassinée par son géniteur et de sa Lucy, la fe...