Chapitre 54 : Police

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Susan, pas très réveillée, se tient devant le bureau de police, elle et le professeur Kirke attendent patiemment : Peter est à l'intérieur. Pourquoi ? Elle l'ignore mais elle espère sincèrement qu'il n'ait pas fait de grosse bêtise. Heureusement le jeune homme est prévoyant et à demander à faire prévenir sa sœur et le professeur en cas de problème et non son père ! La jeune femme ne préfère pas imaginer ce que cet homme lui aurait fait... aurait tenté du moins. Avec ses 4 grammes d'alcool dans chaque bras, William Pevensie n'est plus capable de grand-chose, la guerre l'a détruit et lui tente de les détruire à son tour, sans succès bien sûr car Peter est là.

D'un pas assuré elle le voit sortir par la porte principal, le visage tuméfié, le bras bandé, un air triste au visage, le même qu'il prenait après avoir blessé et enlevé les vies d'inconnus durant une guerre, des combattants adverses. « Mais qu'a-t-il fait ? », se demande Susan.

- Peter que sait-il passé ? demande le vieux Grégory Kirke les yeux écarquillés.

- Excusez mon allure professeur, j'ai fais mon devoir envers ma famille, ma sœur et les autres jeunes filles de cette ville.

- Peter... Dites-moi que ce jeune homme est en vie, articule Susan.

- Il l'est si cela vous rassure, seulement il vient de comprendre que battre et violer des jeunes filles sans défense n'est pas toléré ici, pas tant que je serais en vie. Pardonnez mon état monsieur, je ne crains ne pouvoir travailler manuellement ce soir, ne pourrions nous pas réfléchir à quelques équations autour d'un dîner ?

Si le professeur acquiesce gentiment, la Douce est totalement furieuse.

- Par Aslan Peter ! D'où te viens ce langage ! Nous ne sommes pas... ce que nous étions à Narnia ! Tu n'es pas un roi, tu aurais pu être envoyé en prison, ou pire condamné à mort ! Comment réagirais Lucy à ton avis ? Et Edmund ? Severus ? Hermione ? Crois moi son état serait bien pire que le mien ! hurle la jeune femme.

Sur le parking certaines femmes moquent les manières de Susan tandis que quelques remarques misogynes propres à leur temps sortent de la bouche de certains hommes. Un soupir échappe des lèvres du Grand Roi, bien sûr qu'il le sait, il n'est pas idiot. Cependant... Il sait aussi que son attitude royal est respecté, voir admirer par certain. Sans cela, sans ses arguments, sa tête haute, sa confiance, les agents de police l'auraient gardé avec eux.

- Croyez-moi Susan, si Hermione était là elle aurait tué ce garçon de ses mains, or ma femme se bat pour rester en vie dans son époque alors je ne peux que me battre moi aussi mais pour vous. Pour que vous soyez tous en sûreté et heureux. Peut-être ne suis-je plus un roi en Amérique Susan mais nous en avons eu l'éducation, le caractère, je ne veux plus renier qui je suis. Une fois couronnée nous restons dans la royauté avant ou après Narnia, voilà les propres mots d'Aslan alors nous sommes peut-être loin de ceux que nous aimons mais je reste votre grand frère, si j'estime nécessaire de me battre contre un petit merdeux je le fais. Comprenez-vous ?

D'un calme olympien il lui pose la question, les yeux brillants de détermination et la Douce se souvient d'un même regard faisant écho au sien, un regard de lionne, de guerrière.

- Bien sûr mon frère, articule Susan à la limité de la révérence. Je n'ai pas à m'opposer à vos décisions concernant notre sœur.

- La violence ne résout rien Peter ! Ce garçon méritait peut-être son sort mais ce n'était pas à vous d'en décider, de plus la petite Lucy n'a pas besoin que l'on prenne de décision à sa place ! Si vous étiez son père peut-être mais...

- Mais elle me considère plus comme tel que William, et ce garçon n'est pas mort par Aslan ! Passons. Retournons chez vous et priez pour que Lucy ne me tue pas de ses propres mains.

Galamment Peter vient ouvrir la portière à Susan, celle-ci s'engouffre dans la voiture, un sourire nostalgique sur les lèvres. Oui, ils avaient raison, le Grand Roi Peter est de retour pour le meilleur et sûrement pour le pire...

- Si elle ne s'en occupe pas, Edmund se chargera volontiers de vous remettre les pendules à l'heure ! sonne Susan.

- J'admets me réjouir d'avoir réussit à vous décrochez un sourire ma sœur... Quant à Edmund il doit se remettre à l'exercice physique, si nous retrouvons Severus, Caspian et Hermione il serait dommage qu'il ressemble à un mollusque !

- Caspian ? demande le professeur désespéré devant les manières des deux jeunes. Qui est-il ?

- L'amoureux de Susan.

- Merci Peter...

- Tout le plaisir est pour moi, roulons maintenant nous avons du travail !

Une pensée vient alors à la Douce : « Maisles voyages sont impossibles... Ma belle sœur me l'a certifié, il n'existeraaucun moyen dans le futur pour aller dans le futur, la seule personne qui peutencore nous aider est Aslan mais comment le contacter ? »


Bonjour, bonsoir, bon week-end, j'espère que ce chapitre vous a plu. N'hésitez pas à me le signaler en commentaire. Et psit, vous avez vu je l'ai sorti en avance :) Prenez soin de vous, bisous. 

Ericaly.

Les enfants d'Hécate à Narnia Tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant