Chapitre 15

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PDV Oralie

Je ne sais pas où est passé Fintan, je ne l'ai pas vu partir. Il m'a laissée toute seule. Je me suis alors assise au bord de l'eau, me sentant faible au niveau des jambes. Je me fatigue rapidement avec le bébé et toutes ces nouvelles. J'ai encore beaucoup de questions. Mais je vais devoir être patiente. Il ne semble pas disposer à évoquer toute la vérité tout d'un coup.

Une vieille gnome s'approche de moi. Je me redresse alors.

- Ne vous embêtez pas. . . Il a raison vous ressembler à Diana, Luna.

- Excusez-moi, vous êtes ? demandais-je.

- Oh désolée je ne me suis pas présentée. Delphina. Tu ne te rappelles sûrement pas de moi. Mais j'ai longtemps veillé sur toi quand tu étais petite.

Elle se tourne vers le lac. Pendant un petit moment avant de se tourner vers moi.

- Venez suivez moi.

Je me lève, elle m'indique de la suivre, elle m'accompagne alors dans une pièce comme refaite à neuve. Une chambre. Splendide et spacieuse, des murs rose pâle, des fleurs partout. un lit à baldaquin

- Il m'a demandé de l'aménager pour vous.

- Merci. . . Merci beaucoup, ce n'était pas la peine de vous donner tant de mal.

- Vous allez rester plus d'une nuit c'est certain, alors il est mieux que vous ayez une chambre adéquate.

J'observe tous les détails de la chambre et m'approche de la coiffeuse, une brosse blanche. La même que dans le dernier souvenir de ma mère qui me brossait les cheveux.

Mon enfant me donne un coup, je pose une main sur mon ventre. Ce n'est qu'une question de jour. Autant que je reste ici, pour la naissance, pour la vérité.

-Vous êtes enceinte ? Dit-elle en s'approchant avec sa canne.

-Oui.

- Mais c'est merveilleux !

- S'il vous plaît ne le dîtes pas à Fintan. . . Je le ferai . . . En temps voulu.

- Vous avez ma parole.

- Comment était ma mère ? Demandais-je.

- C'était une personne adorable. Parsemé de petits défauts. Elle était aimante. Et aimée.

La vieille gnome s'assoit alors.

- Diana, une fine fleur de cerisier. Charmante. Elle avait un grand cœur, et nous a beaucoup aidé, nous peuple gnomide sans territoire. Elle a fait bâtir au sein même d'Iridesan un sanctuaire, Elle porte ses yeux sur l'horizon. Quand vous étiez petite vous veniez souvent dans le village avec votre mère surtout lors des festivals, Vous vous souvenez ?

Je viens m'asseoir sur le lit, alors qu'un flux de doux souvenirs me parvenait.

- Bien sûr. . . Murmurais je.

-Flashback-

- Maman ! Maman ! Maman ! m'exclamais je en entrant avec enthousiasme dans une chambre. Elle se tenait là en compagnie de Velia . . . Elle me prenait dans ses bras. Je devais avoir cinq ans.

- Qu'il y a t-il, mon ange ?

- Tu viens ? C'est le grand festival des fleurs, on ne peut pas manquer cela !

- Oh chérie, je suis occupée.

- S'il te plaît maman, tu m'avais promis. . . avais-je dit en lui faisant des yeux de chat.

- Allez y Diana, je peux finir seule.

- Merci Velia.

La souffleuse s'inclina et se retira. Maman me posa au sol et me prit la main.

- Alors allons-y.

- Oui !

J'avais sauté de joie. Et nous marchions toutes deux vers le petit village gnome, où nous furent accueillies à bras ouverts par les gnomes avec des fleurs.

Delphina nous avait convié à nous asseoir. J'étais . . . émerveillée par la fête. Un gnome était venu déposer une couronne de fleurs des champs sur ma tête. Certains gnomes jouaient de la musique.

- Maman ! Maman ! Viens danser avec moi !

Elle avait souri en prenant mes mains, nous avions dansé, tout en riant.

- Maman, tu es belle.

- Et toi splendide ma Luna.

Elle m'avait prise dans ses bras et embrassé ma joue. Puis elle me déposa à nouveau sur le sol, je courais avec les petits gnomes.

- Diana, votre petite accomplira de grandes choses. avait dit un gnome

J'étais revenue près d'elle.

- Fin Flashback-

Mon souvenir s'estompa, mes souvenirs sont tous encore très flous.

- Diana avait terriblement peur d'Elyseus.

- Il profanait des menaces envers ma mère.

- Oui . . . Il avait menacé de vous enlever. De vous arracher à elle, alors que vous n'étiez pas encore née.

- Pourquoi ?

- Que ferais t-on pour le pouvoir ? Il était aveuglé. Fou.

- J'ai cru comprendre.

- Sa mort a été une véritable tragédie, ajoutée à votre disparition.

Je reste muette. Quelle histoire horrible .

- Vous avez sûrement besoin de repos après toutes ces révélations. Je vais vous laisser. . .

Delphina se lève et me quitte. Je m'allonge sur le lit. Les feux follets sont si calme tout d'un coup, ils se sont mis dans un coin de la pièce.

Je ferme les yeux.

Maman . . .

Et nous marchions toutes deux vers le petit village gnome, où nous furent accueillit à bras ouvert  

 Et nous marchions toutes deux vers le petit village gnome, où nous furent accueillit à bras ouvert  

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