Fintan

Chapitre 66

PDV Sophie

-Sophie ! Sophie ? Tu es là ?

J'ouvre les yeux. Je reconnais la voix de Keefe.

- Keefe ? Je me lève de mon lit et me dirige vers la porte.

Ce dernier l'ouvre.

- Vient on doit y aller !

- Quoi !? Mais comment tu as fait pour t'échapper ?

- Tu remarqueras peut-être qu'il n'y a plus aucun garde ! Allez dépêche toi ! J'ai même trouvé un cristal de saut ! On doit aller chercher nos amis !

- Non Keefe ! On ne peut pas ! Regarde. . .On ne fait pas le poids.

- Sophie. Ils ont besoin de nous, on doit les retrouver avant qu'Elyseus ne leur fasse subir la même chose que la conseillère Velia, ou encore Bronte.

- ça fait une semaine Keefe. . .

- Je suis autant au courant que toi, mais ce n'est pas le moment de désespérer, pas après ce qu'il se passe !

- Que se passe-t-il ?

- Tu n'écoutes pas les conversations ? Tu devrais c'est très distrayant.

- Cesse tes plaisanteries Keefe ! Que se passe-t-il ? Qu'est ce qu'il s'est passé ?

- Il a réussi à enlever Oralie.

- Quoi !? vociférais je en l'attrapant par les épaules. Non ?! Ce n'est pas possible ! Allons-y !

- Te voilà bien pressé soudainement, tu as changé d'avis.

- Discute pas Keefe !

Il sort un cristal et on atterrit bien vite à Eternalia. Il y a des gardes partout. Je me dirige immédiatement vers le palais, espérant trouver quelqu'un qui puisse m'expliquer.

Keefe court derrière moi.

- Attends Sophie !

Je ne l'écoute pas et fait irruption dans la salle des conseillers. Il n'y a personne. Où sont-ils ? Je parcours alors le couloir.

J'entends des voix, je rentre dans la salle d'où elles proviennent. Les conseillers sont là. . . Pas tous, ils en manquent la moitié. Des membres du cygne noir sont là.

- Mademoiselle Foster, Monsieur Sencen ? questionne Emery, que faîtes vous là !?

- C'est vrai ? C'est vrai qu'Elyseus a capturé Oralie ? Dîtes moi la vérité !

- Oui. Oui c'est exacte répond la conseillère Zarina après un long moment d'hésitation.

- C'est pas vrai ! Je veux vous aider à la retrouver, s'il vous plaît, ne m'enfermez pas de nouveau ! J'ai été créer pour me battre alors .. .

- Sophie. Me coupe M.Forkle, nous ne voulons pas te mêler à tout ceci. C'est trop dangereux.

- Et le danger, je le connais. Je le connais même, que, trop bien ! m'écriais je. Je veux la sauver ! Je veux sauver mes amis ! Et ce en vous aidant !

- Sophie. Pourquoi insister ? Tu ne peux pas. intervient Alden qui était présent.

- Si je peux ! J'insiste car, je veux sauver Oralie, comme elle m'a sauvé de vous tout en m'aidant toujours, en me défendant comme elle le pouvait ! Combien de fois, elle a risqué sa vie pour moi! dis-je en me pointant du doigt d'un geste rapide, les larmes aux yeux, réalisant maintenant combien c'était une erreur d'être en colère avec elle.

- Sophie. Dit M.Forkle.

- J'insiste car Oralie, elle celle qui m'a permis de voir le jour ! Voilà c'est dit, c'est sorti, c'est fini les secrets. Je vous aiderai par n'importe quel moyen.

- Oralie. . . Est-ce sa mère ? demande Terik à M.Forkle.

- Oui. Confirme ce dernier.

- On comprend mieux certaines choses. Dit Alina.

Je la fusille du regard, comme beaucoup dans la pièce.

- Je me demande surtout comment on n'a pas fait pour s'en rendre compte plutôt. Dit Bronte en entrant dans la pièce suivi de Fintan et Ramira.

Donc Fintan. .. Est techniquement mon grand-père. L'idée vient seulement de germer dans mon esprit. . .Cela veut dire que je suis une princesse ?! Ah non, sans façon.

- Oralie, a une fille. Dit Kenric incrédule.

Il ne le savait pas lui aussi. . .

- Techniquement, Kenric, vous êtes son père.

- Quoi !? On se regarde tous les deux.

- Comment ça ? demande Kenric, enfin je me rappellerai bien si j'avais eu .. . Oh. . .Vous m'avez effacé la mémoire .

- Tout compris.

- Comment vous avez pu me cacher ça !?

- Sophie, les explications pour plus tard. m'intime Keefe.

- Tu as raison.. . Des vies sont en danger.

- Et même bien pire. Déclare Fintan tout en posant un vieux livre sur la table au centre de la pièce. Une carte.

- Voici Orolona, où il l'a emmenée. Et on a moins de vingt quatre heures dès à présent pour lui sauver la vie, sauver le monde.. . Sinon, on sera tous morts.