Chapitre 48

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PDV Bronte

Je marche dans une rue sombre d'Eternalia. Une impression étrange me parcourt. J'ai ramené Velia chez elle.

Un cri perçant fend l'air. L'ambiance devient vite pesante au fur et à mesure de mes pas.

Une impression forte d'être suivi. Je tourne la tête. Il n'y a personne.

Je suis bien trop sur les nerfs. Tout cela.

Je lâche un soupire, resserrant ma cape.

Un courant d'air violent me pousse. Cette fois ci je me retourne.

La ruelle devient étrange. Le sol bouge. Les murs s'agrandissent et raptissent dans une danse étrange, troublante. Je recule.

Des murmures atteignent mes oreilles dans une cacophonie assourdissante.

Je me couvre les oreilles avec une impression d'acouphène. Je ferme les yeux ma respiration est lourde.

- Alors Bronte ? Tu n'as pas l'air aussi hissant que ce que tu prétends.

Je rouvre les yeux avec une allée remplie de miroir.

Cette voix.

Entre mille je la reconnaîtrais.

- Elyseus ! Sifflais je de rage.

Je sens mon nœud émotionnel bouillit près à instiller.

- Voyons Bronte. Tu ne serais quand même pas stupide. Instiller ? Vraiment ?

Il rit.

- Sors de ta cachette immédiatement !

- Que d'ordre. Qu'elle impatiente. Ça ne changera jamais.

Des centaines d'Elyseus apparurent devant moi, dans les miroirs.

- Espèce de chien sans foi ni loi, confronte-toi à moi ! Un combat loyal !

- Loyal ? Vraiment ! Laisse moi rire. Tu es instillateur. Je suis télépathe. Où est le loyal ?

- Et où était le loyal quand tu as tué Arwan, Diana. Quand tu as enlevé Luna à sa famille et abusé de Velia !? Hurlais je rage.

En guise de réponse, je reçois son rire.

Je vais le tuer.

- Mais fait donc, Bronte !

J'ai oublié le fait qu'il lit si facilement dans les esprits.

Je me retrouve avec un poignard dans la main.

- Trouve moi. Essaie de m'attraper Bronte.

Son reflet bouge de manière rapide et irrégulière. Son rire résonne, sa voix emplit mon esprit.

- Fait le Bronte. Essaie de me tuer ! Venge toi, si tu peux ! Essaie de les venger ! Mais tu n'en as pas le courage ! Comme tous ! Tu n'es qu'un bon un rien ! Incapable de protèger les tiens. Incapable. Incapable. Incapable de sauver ta bien aimée ! Et tes amis.

- NON !

La rage s'empare de moi. Et ma patiente se porte à bout. Et mes pas se débloquent. Je cours vers lui tentant de le poignarder, brisant les miroirs un à un ! les éclats de verre recouvrirent vite le sol dans une marrée scintillante et tranchante. Son rire me tape sur le système nerveux. Si seulement je pouvais le faire taire !

- Tu te dégonfles, Bronte ! Voyons.

Il continue de me provoquer. Et la rage en moi atteint son apogée et mon instillation échappe à mon contrôle. Elle brise un à un les miroirs avec une onde rouge vif. Tout de suite tout devient sombre. Il a disparu. J'avance à l'aveugle. Les bouts de verre craquent sous mes pieds.

- Tu es d'une faiblesse. Il est réapparaît devant moi.

- Tic Tac. L'horloge tourne. Ce soir quelqu'un va mourir. Mais c'est à toi de décider. Qui de moi ou toi, va y passer.

Il est proche de moi. Je serre le poignard dans ma main. Je me précipite sur lui, plutôt me jette. Lui plantant le poignard en plein ventre, dans un bruit bien peu ragoutant.

- Es -tu sûr de toi ? Dit-il avec un sourire carnassier.

Il disparut, laissant place à une personne qui me glaça le sang.

- Bronte ?

Il m'a manipulé mentalement. Je m'horrifie de mon geste

- Velia . . .

- Bronte. Murmure t-elle horrifiée.

- Velia . . . Je suis désolé. Je t'en pris tient bon !

Un filet rouge cool du bord de ses lèvres. Je ne bouge pas. Je ne peut pas retirer l'arme. Elle va faire une hémorragie et probablement mourir.

- Velia. murmurais-je. Les yeux brûlant de larmes

Elle commence à vaciller, je la rapproche de moi, pour pouvoir la prendre dans mes bras. Je l'allonge. Tenant sa tête dans ma main.

Son regard commence à divaguer. Je vois qu'elle a mal. Sa souffrance dans ses yeux.

- Je suis désolé, chérie. Tellement.

Sa respiration est devenue beaucoup plus lente.

- S'il te plaît, sois forte.

- Bronte . .. Tout cela est ta faute.

- Je sais . . . Je sais, mon ange. Je suis tellement désolé.

- T'excuser ne servira à rien. Tu m'as tué.

Ses paroles me frappèrent comme un poignard dans le cœur et la culpabilité me gagne

Elle perd conscience. Je tente de la maintenir éveillée.

- Velia . .. .Velia ! criais-je de désespoir.

Elle expira son dernier souffle. Ses yeux devenus ternes me fixent.

Je la serre contre moi avec une douleur profonde.


- Tu m'as tué. . . Sa voix résonne dans mon esprit.

FintanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant