Fintan

Chapitre 47

PDV Bronte

Nous avons rejoint les autres. Pour une réunion urgente. En effet, on n'a pas de temps à perdre.

Nous sommes les derniers à entrer. Oralie vient vers Velia et lui demande si elle va bien.

Je m'approche de Kenric.

- Avons nous pu contacter Fintan ?

- Il devrait arriver. Dit Oralie.

Nous avons attendu encore une dizaine de minutes avant que Fintan fasse son apparition avec Zéphyr.

Alors la réunion pu débuter. Et elle fut extrêmement longue.

On commença par interroger Velia sur ce qu'elle avait vu. Kenric consulta son souvenir, pour avoir une idée précise du lieu.

- Je vois où c'est. Déclare le télepathe.

- On doit boucler cette zone. Et passer au peigne fin cette dernière. Et ce avec intelligence. Intervient Fintan, songeur.

- Je suis d'accord. Dit Emery.

- Je vais mener les troupes. Je connais beaucoup mieux Elyseus.

- Dans ce cas je vais t'aider aussi, Fintan. Je le connais autant que toi.

- Très bien. Si cela vous convient.

- Procédez ainsi.

- Je vais vous aider. Dit Velia.

- Si vous avez besoin d'aide, faites-le nous savoir. Déclare Oralie.

Nous nous retrouvons alors tous les trois dans une salle.

- Comment allons nous procéder ? demande Velia. Il est rusé et rapide.

- J'espère sincèrement qu'il ne t'a pas vu. Dit Fintan à son intention. Sinon tu dois rester sur tes gardes.

Je vois passer ses mains sur ses avants bras.

- De toute façon. On doit tous faire très attention. intervenais-je.

- As -tu un plan ? interroge ma souffleuse au pyrokinésiste qui faisait à présent les cents pas devant nous deux.

- On ne peut pas compter sur l'aide d'un télépathe. Elyseus est beaucoup trop rusé. Il contrera les tentatives pour remonter à son esprit. On doit ruser. Mais comment.

- Peut être que mademoiselle Foster, peut avoir de bonnes idées. Nous devrions peut-être lui demander.

- N'impliquons pas une enfant, en plus, Bronte.

- Le mot enfant ne lui convient pas à mon avis. Sophie est une battante.

- Et elle reste quand même une enfant.

C'est vrai. Mais malheureusement une enfant élevée pour le combat. Pour se battre, changer ce monde.. .

- On n'impliquera pas une enfant.

- Connaissant Sophie, je crains que nous n'ayons pas bien le choix. Déclare Velia.

Fintan soupira.

- Non. Elyseus est l'un des pires criminels de notre histoire. Dois-je vous rappeler ce qu'il a fait.

Velia baissa la tête.

- Sans façon. Déclarais-je.

Zéphyr entra dans la pièce.

- Zéphyr, tu vas ratisser les bas quartier d'Eternalia.

- A vos ordres.

Il s'éclipsa rapidement.

Nous avons passé un long moment à discuter de solutions diverses. Nous avons finalement décidé de mettre en place plusieurs pièges et espions . Je ne suis guère sûr que cela va réussir. On va bien voir de toute façon.

Fintan nous laissa tout seul.

- Tu vas bien ? lui demandais-je alors que son regard divaguait dans le vide.

- Oui . . . Oui ça va aller.

Je me rapproche d'elle et prends sa main.

- Je crois que nous n'avons rien de plus à faire ici. Puis je te propose un moment tous les deux. Rien que tous les deux.

- Avec plaisir.

J'embrasse son front. Nous sortons du palais, nous tenant discrètement la main.

On se dirige vers un coin plus tranquille où on est sûr de ne pas se faire repérer.

Le soleil se couche.

- J'espère que tout cela sera bientôt fini.

- Je crois que tout le monde le voudrait . . . Mais il nous restera toujours des invisibles. Ceux qui traînent encore dans la nature.

- C'est vrai.

Nous nous sommes assis dans l'herbe. Son regard est captivé par le spectacle qu'offre le soleil couchant. C'est le moment où les étoiles prennent place dans le ciel. Mon moment préféré. Et le partager avec elle. . . C'est si délicieux. Même si les conditions font que ce moment est loin d'être le plus serein du monde.

Mes yeux se portent sur son visage, que je détaille. J'aime beaucoup le regarder. Et je l'ai tant observé, sans pouvoir lui dire ce que je ressentais vraiment. Je replace une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille. Elle m'adresse un petit sourire.

- Je crois que Oralie sait pour nous deux. Me dit-elle.

- N'oublions pas que c'est une empathe. . . Mais nous ne craignons rien. Après tout n'est elle pas dans le même interdit que nous.

- Tout à fait. Kenric et elle vont si bien ensemble.

- Je suis d'accord. Et dire qu'avant ils étaient comme chien et chat.

- Oui, toujours à se disputer pour de simples détails.

- Jamais d'accord.

- Nous aussi, nous ne sommes jamais d'accord.

- C'est vrai. Admis-je, en lui volant un baiser. Mais nous serons d'accord pour dire que nous allons bien ensemble.

- Oui.