Chapitre 75

98 15 0
                                    

PDV Kenric

Tout est réglé, c'est merveilleux. Enfin tout.. non. Reste la problématique de l'héritage royal. Oralie n'est pas du tout emballée à l'idée de devenir souveraine.

Nous avons tous été très heureux de savoir Velia en vie. Bronte, depuis, ne la quitte plus. Il en oublierait même son rôle de conseiller par instant. Mais je ne lui en veut pas. Nous avons attendu quelques semaines avant de prendre des décisions qui vont changer radicalement les cités perdues.

Nous sommes revenus à Iridesan et avec l'aide de beaucoup de monde nous avons redonné sa fraîcheur.

Je me balade dans le palais à la recherche de ma belle et de mon fils.

Le palais est plus resplendissant que jamais. Il respire le calme et la sérénité, ce n'est pas comme celui d'Eternalia. La nature est présente bien plus que les cristaux et les paillettes.

Il y a au mur des portraits de la famille royale.

En me promenant au détour d'un couloir j'ai pu observer un portrait de Diana et Oralie bébé.

Je ne l'ai jamais vu, bébé, en photo ou en peinture.

Elle était adorable. Des joues roses, qu'elle a gardées, de petits yeux scintillants et de jolis cheveux dorés.

Aujourd'hui, elle ressemble beaucoup à sa défunte mère la reine Diana.

Je parviens enfin à trouver ma dulcinée dans une pièce de séjour. Tenant notre petit Polarius endormi contre sa poitrine. Je souris et viens la rejoindre. J'embrasse sa joue.

- Kenric arrête de faire cela à chaque fois tu me fais peur à arriver par derrière.

- Pardon mais c'est très tentant.

- Où étais tu passé ?

- J'étais au conseil. Oralie, ils veulent te voir prochainement pour le couronnement.

- Qu'entends tu par prochainement ?

- Aujourd'hui... En fait, je suis venu te chercher.

- Je n'ai pas envie de devenir Reine.

- Tu ne seras pas toute seule Ora... Il y a nos amis, ton père... Moi. Je serais toujours là pour toi.

- Ne peut on pas élire quelqu'un d'autre ?

- Malheureusement non. C'est soit toi, soit Sophie qui est ta fille.*

J'ai pu lire la stupeur dans ses yeux. Elle ne sait pas que je suis au courant comme tout le monde. Et elle ignore que je suis le père de son enfant.

- Oui je sais... Et tu dois savoir que je suis son père.

- Tu ... Tu es le père de Sophie ?

- Oui... Mais le cygne noir m'avait effacer la mémoire; C'est surprenant.

- Je suis heureuse que ce soit toi son père. . . J'avais peur de connaître l'identité de son père. murmure- t-elle.

Je m'assois près d'elle.

- Nous avons deux merveilleux enfants. . . Lui dis-je.

- Oui. . . Enfin, Sophie ne nous considérera jamais comme ses parents.. .

- Oui. Nous sommes ses parents biologiques. . .Mais sa famille restera toujours Edaline et Grady.

-Ils ont été les parents que j'aurais aimé être pour elle.

- Nous devons y aller, Oralie.

- Bien. . .

Elle regarde notre fils.

FintanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant