Fintan

Chapitre 53

PDV Sophie

Appuyée sur le panacier, je m'apprête à une lecture pour me divertir.

Lorsque je vois un flash lumineux. Je me redresse alors. Que se passe t-il encore ?

Je me dirige vers les enclos, où une silhouette rose reconnaissable discutait avec Edaline et Grady.

- Ah Sophie, tu tombes bien. M'adresse l'hypnotiseur.

- Que se passe t'il ? Questionnais-je en déchiffrant un pli inquiet sur le front de ma mère biologique.

- Elyseus a frappé.

- Quoi !?

- Il s'est attaqué à Vélia. Elle est dans un état critique. On ne sait pas ce qu'il lui a fait subir, car elle n'a pas de marques apparentes sur son corps. Ni de poison. Les conditions de cette attaque sont mystérieuses. Bronte suppose que ce qui a fait subir à Velia, fait parti de son projet.

- Dans ce cas, on doit surement redouter le pire.

- Oui. Surtout que Elyseus est insaisissable.

- Va-t-elle survivre ? m'inquiétais-je, me rappelant combien la conseillère Velia avait été gentille quand Oralie avait disparue et Bronte à un cheveux de la mort.

- Pour tout te dire Sophie, si Elwin ne trouve pas de solution, il est possible qu'elle ne survive pas.

- Oh mon dieu . . .Murmure Edaline comme si elle avait lu dans mes pensées.

Tout cela est si terrifiant.

Je vois alors Keefe et Dex arriver.

- Je dois retourner à Eternalia, je voulais vous prévenir de faire attention à vous.

- Merci .. . Fais attention à toi Oralie. Dit Edaline.

- Je vais essayer.

Elle saute. Mes deux amis approchent, nous nous rendons dans ma chambre. Je m'assois sur mon lit. Dex prend Iggy dans ses mains.

- Que se passe-t-il Sophie ? Pourquoi Oralie est venue ? questionne Keefe.

- Elyseus a attaqué la conseillère Velia. Cependant nous ne savons pas comment, il ne lui a laissé aucune blessure, elle ne porte pas de trace de poison et pourtant elle est à deux doigts de mourir si Elwin ne trouve rien, ce sera surement le cas. Bronte suppose que ce qu'il a fait subir à Velia, est son projet.

- Qu'allons nous faire ? demande Dex.

- Eh bien . .. Rien. nous ne pouvons rien faire.

- ça ne te ressemble pas Foster.

- Je sais, mais je ne vois pas bien ce que je peux faire !

- Et si on allait le chercher !

- Keefe, c'est beaucoup trop dangereux.

- Dex a raison. Elyseus, on ne sait pas qui sait ! On ignore beaucoup de choses, on sait juste que c'est l'un des pires psychopathes des cités perdues. Il est plus dangereux que les invisibles !

- On devrait quand même mener l'enquête de notre côté !

- Keefe, je crois que ce n'est pas trop le moment de nous lancer dans cette aventure ! Je crois qu'on a assez de problème comme cela.

- Si tu ne veux pas y aller, moi j'irais sans problème !

- Keefe . S'il te plaît , ne te mets pas en danger !

- Ne t''inquiète pas pour moi Sophie !

- Keefe ! Bien sûr que si que je m'inquiète ! Tu te mets toujours dans des situations impossibles !

- Bon je l'avoue, mais là ça va bien se passer ! Je te le promets !

- Keefe, je t'en prie, n'y va pas tout seul !

- Alors viens avec moi, Sophie ! On connaît l'aventure, le combat, et les dangers !

- Même beaucoup trop !

- Allez Sophie !

- Keefe . . . Soupirais-je.

- Sophie . . .

- Très bien ! cédais-je. Mais allons tout d'abord avertir les autres.

PDV Kenric

Oralie rentre après trois heures.

Notre fils dort.

Je la rejoins dans le petit salon. Son visage est marqué par une grande inquiétude que je perçois immédiatement en entrant .

- Oralie qu'est ce qui c'est passé ?

- Elyseus s'est attaqué à Velia.

- Mon dieu. Et . . . Comment va-t-elle ?

- Très mal, elle va peut-être succomber si Elwin ne trouve aucune solution.

Je le prends dans mes bras, voyant des larmes perler sur ses joues. Je caresse doucement ses cheveux d'or. Elle pleure contre mon épaule.

- Je suis fatiguée, Kenric. Je n'en peux plus. Combien de personnes devons- nous perdre ?

- Je l'ignore Ora . . .

Je viens sécher ses larmes.

- Viens . . .Tu as besoin de repos, mon coeur.

Je l'emmène dans notre chambre. Elle se change, tout comme moi. Je viens l'allonger sur le lit. Je m'allonge près d'elle, la serrant contre moi. Sa tête est posée sur mon épaule. Je caresse son dos, elle s'endort à cause de l'épuisement qu'elle subit. Je ne tarde pas à la suivre dans le sommeil.