Chapitre 29

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PDV Bronte

Deux jours se sont peut être passés. Enfin je l'ignore.

La douleur est encore bien présente. Mais je la supporte, je suis bien obligé. Je n'en peux plus te rester alité, surtout que Velia n'est pas revenue me voir. Peut-être trop effrayée de ma réaction ?

Seulement Elwin est venu me voir. Et un garde pour vérifier que je sois bien couché.

Je m'ennuie.

Je connais à présent les moindre recoins de ma chambre. Je me redresse quand j'entends toquer à la porte de ma chambre.

- oui ?

Je suis déçu de voir Terik et Zarina entrer... Je pensais voir Velia.

- Hey Bronte ! s'exclame Zarina.

- Comment vas-tu ? Demande Terik.

- Au vu de la situation. Je dirais que je vais bien.

- On venait voir si tu respectes bien les consignes d'Elwin.

- Et vous n'aviez pas besoin de vous déplacer.

- On sait jamais avec toi. déclare Zarina.

Je croise les bras, je n'ai pas besoin de leur compagnie, ce que je voudrais c'est voir Velia. Ou qu'on me fiche la paix. Ou encore mieux que je puisse sortir de cette fichue pièce.

- Pas de nouvelle d'Oralie et de traces de Fintan ?

- Tout compris. me répond la chargeuse.

- Mais on ne lâche rien.

Je lâche un soupir.

- Il y a des choses quand même étranges.. .

- Comme quoi ? questionne Terik.

- Rien. . .

- Tu nous dis qu'il y a des choses étranges, on te demande quoi, tu nous réponds rien ?

- Non Zarina, j'ai demandé à Alvar avant qu'il me poignarde ce qu'ils avaient d'Oralie. Il avait l'air extrêmement surpris et m'a répondu "rien".

- Rien ? Mais comment peux t'on savoir s'il dit vrai ?

- Oui . . . Cependant s'il dit vrai, alors où se trouve Oralie ? Qu'est ce qui s'est vraiment passé ? Fintan s'est-il vraiment échappé ? Où quelqu'un l'a aidé à s'évader ?

- Que veux tu dire Bronte ?

- Ce ne sont que des suppositions. Mais je commence à croire que c'est Oralie qui a permis à Fintan de s'évader.

- Tu délires Bronte ! s'exclame Zarina.

- Oui, jamais Oralie ne ferait une telle chose. Après ce qu'il a fait à Kenric. On sait tous les trois combien elle aimait Kenric. Pourquoi aurait-elle permis à Fintan de s'évader ?

- Je pense qu'elle aurait dans ce cas découvert quelque chose que nous ignorons.

- Mais quoi ?

- Je ne sais pas. De toute façon ce n'est qu'une hypothèse et le seul moyen de savoir si elle est vrai ou non c'est de retrouver au plus vite Oralie ! Et ce n'est pas en restant au lit que je pourrais vous aider.

- Ah je l'attendais celle-là ! Déclare Zarina.

- Tu ne vas pas nous aider en mourant, Bronte !

- Donc tu obéis à Elwin ! Sans faire d'histoire !

- ça va j'ai compris !

- Bien.

- Comment va Velia ? Je ne l'ai pas revu depuis l'autre jour. Elle m'a dit qu'elle devait venir me parler de quelque chose. mentis je.

- Elle va bien. Quoi qu'un peu distraite en ce moment. Mais on l'est tous. Je crois qu'elle est aussi bien occupée. Dit Terik.

- Elle nous a demandé de venir te voir. Pour pas que tu te sentes trop seul.

Elle m'évite en fait ?

- ça me complaît de ma solitude. En revanche je dois dire quelque chose à Velia, si ce n'est pas trop vous demander, pourriez vous lui demander de passer ?

- On peut lui faire passer ton message.

- Oui mais non. Je dois lui dire en face. ce ne serait pas très intelligent par les temps qui courent de faire balader une lettre.

- Pas faux. Et bien on lui dira de venir. En attendant, as-tu besoin de quelque chose ?

- Non. Mise à part qu'on me laisse en paix.

- Nous ne sommes pas les bienvenus. Dans ce cas cher conseiller grincheux on tire notre révérence.

- Faites donc.

Zarina et Terik s'en vont. J'espère bien voir Velia aujourd'hui car je ne peux m'enlever son image d'elle en train de m'embrasser de ma tête. Je veux mettre les choses au clair entre elle et moi. Et lui dévoiler mes sentiments.

PDV Velia

On frappe à mon bureau.

- Oui ?

- Salut Velia !

- Zarina, que puis je pour toi ?

- Tu n'es pas occupée ?

- Euh non .

- Bien, un certain conseiller grincheux veut te parler.

Mon cœur manqua un battement.

- Pourquoi donc ?

- Il n'a rien dit de plus.

- Très bien. . . Merci de m'avoir informé Zarina.

- Je t'en prie, j'espère que tu me diras ce qu'il voulait.

- hum. . . oui.

Elle me salue et s'en va.

Je n'ai pas très envie de confronter Bronte, je regrette mon geste. Il a dû le prendre très mal. J'ai peur que cela ait ruiné notre amitié. 

FintanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant