Chapitre 38

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PDV Bronte

Je me réveille dans mon salon. Velia dort encore dans mes bras. Sa tête contre mon épaule. Le soleil vient à peine de se lever. Je suis bien près d'elle. Elle semble si paisible. Je détaille son doux visage. Elle est adorable.

Je devrais la réveiller mais elle a l'air d'avoir besoin de sommeil.

Je la décale doucement et vient l'allonger correctement sur le canapé. Je m'en vais préparer un petit déjeuner. La journée va encore être particulièrement longue. Je le sens.

Après avoir bu un bon café noir, je monte me changer. Je descends. Et couvre velia d'une couverture.

On sonne chez moi. Ça commence déjà.

Je m'en vais ouvrir.

- Que vaut ta visite si tôt le matin, Clarette ?

- Je devais avoir une réunion avec Velia, mais il semble qu'elle ne soit pas chez elle ... Je me demandais si tu l'avais vu.

- Oui , en effet. Elle avait une affaire très importante à régler. Elle ne sait pas pour combien de temps. Velia n'a pas eu le temps de te prévenir.

- oh je vois. Merci Bronte, excuses moi du dérangement.

- Il n'y a pas de mal.

Je crois que Velia a vraiment besoin de se reposer.

Je referme la porte.

- Pourquoi lui as tu mentis ?

Je sursaute.

- Velia, tu m'as fait peur. Murmurais je.

Elle se tenait devant moi serrant la couverture autour de ses bras.

- Eh bien je suis pas sûr que si elle te voyait dans cette tenue chez moi.... Elle croirait qu'on était juste en réunion.

- C'est vrai. Je devrais y aller ...

- Velia... Tu as besoin de repos. La fatigue se lit sur ton visage. Tu peux rester. Personne ne viendra.

Je m'approche d'elle, et vient l'embrasser doucement, caressant sa joue.

- C'est gentil Bronte... Mais je ne peux pas...

- Bien sûr que si. Il est préférable que tu te reposes pour ta santé.

- Je vais bien, tu t'inquiètes trop Bronte.

- N'est ce pas normal ?

- Bien sûr qui si . . . Mais...

- Mais ?

- Ils vont se poser des questions ...

- Oh. Je m'en charge ne t'inquiète pas pour cela.

- Merci pour tout, Bronte.

- Tu n'as pas besoin de me remercier. Je viens l'embrasser doucement.

PDV Velia

La douceur de Bronte fait chavirer mon cœur. Je réponds à son baiser. Il descend ses lèvres dans mon cou, un frisson instantané me parcourt. Je passe mes bras autours de son cou, alors que ses mains se déposent sur ma taille.

- Tu me rends dingue de toi. murmure t-il au creux de mon oreille.

- Je t'aime, Bronte. dis-je en fermant les yeux profitant de ce doux instant de tendresse intense.

- J'aimerais t'avoir près de moi tout le temps. C'est si délicieux de se réveiller près de toi. Je souris.

Il se décale de moi.

- Veux-tu une tasse de café ?

- Volontiers.

Je l'accompagne dans la cuisine, il me sert une tasse.

- Merci.

Il m'offre un sourire.

- Mais toi que vas tu faire aujourd'hui ?

- Hum . . . Rester près de toi et m'assurer que tu te reposes, me semble être un bon programme. De toute façon que faire de plus, nous ne pouvons avancer en rien.

- C'est vrai .. . malheureusement.

Il a un si joli sourire. Je m'approche de lui et l'embrasse.

- Je me demande comment s'en sort Fintan dans sa recherche. Dis-je.

- Moi aussi.

Bronte se penche sur moi et m'embrasse à nouveau.

- Je me demande encore comment nous allons faire pour dire tout ça au peuple.

- Je me pose la même question.

Bronte se lève et m'attrape par la taille et me soulève.

- Hey ! Repose moi, Bronte ! Dis-je en riant.

Il me monte à l'étage et vient me déposer sur un lit.

- Tu peux rester. dit-il.

- Tu sais j'aurais pu marcher.

Il embrassa ma joue.

- Je sais... Tu peux te reposer ici, personne ne te dérangeras, ou ne saura pas que tu es ici.

- Merci . . .

- Si tu as besoin de quoi que ce soit Velia . . . Je suis dans mon bureau, je dois quand même finir quelque chose.

- Tu ne veux pas de mon aide ?

- Je préfère que tu te reposes. Combien de nuits blanches as-tu passé ?

- Pour tout dire. . . J'ai arrêté de compter.

- Raison de plus pour te forcer à te reposer.

Il croise les bras.

- Je reviens plus tard.

- D'accord.

Il me laisse seul dans cette chambre. Je sais que je ne pourrais pas dormir. Je m'allonge sur le lit.

Bronte est si doux . . .

FintanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant