Fintan

Chapitre 64

PDV Bronte

Nous avons croisé Lord Rhory et Elwin qui le soignaient, nous avons tout de suite eu peur et avions gravi les quelques marches pour nous mener à l'étage. Ce fut un soulagement de voir que le petit n'avait rien.

- Il a emmené Oralie à Orolona. Déclare Kenric. On a encore une grande chance de la retrouver en vie si on trouve ce qu'est Orolona.

- Orolona. Répète Fintan.

Kenric confirme.

Nous échangeons tous les deux un regard.

Je cherche au plus profond de ma mémoire une trace de ce que peut être Orolona. J'en ai déjà entendu parler mais où ? Quand ?

- Je suis certain d'avoir déjà entendu ce nom quelque part.

- Moi aussi, Fintan.

Ramira s'assoit près de Parisa, alors que Kenric prend son enfant dans ses bras. Ce dernier se réveille.

Orolona. . . Orolona, qui m'en a déjà parlé ?

- On doit aller aux archives ! Maintenant. m'exclamais je.

Je sors un cristal de saut.

- Je reste ici, dit Kenric.

- Bien.

Nous nous rendons directement à la grande salle des archives avec Fintan et Ramira.

- Qu'est ce qu'on doit chercher ? demande Fintan.

- Arwan, m'a une fois évoqué Orolona. C'est un lieu bien particulier, nous trouverons ce que l'on cherche dans les archives. Dépêchons, le temps joue contre nous.

Je me dirige vers la section O en compagnie de mes deux amis.

Un à un je défait tous les cartons, aidé par Fintan qui attrape les boîtes. Ramira fouille aussi. Feuilles par feuilles. Nom après nom .

Nous avons vite fait tous les cartons et rien sur Orolona.

- Pourquoi quand on a besoin de quelque chose, on ne trouve jamais rien ! Je remonte sur l'échelle vérifiant, une à une les étagères. Un mot, une lettre, un cristal. Je passe une main sur les étagères, à la recherche d'une gravure quelconque.

- Bronte, on devrait peut chercher ailleurs, ce n'est peut être pas ici. Dit Ramira.

Je ne l'écoute pas et continue mon inspection. Au moment où j'allais abandonner, quelque chose m'interpelle. Il y a un élément étrange dans le fond J'ai du mal à l'atteindre, il y a un faux fond. Après avoir passé quelques minutes à ouvrir ce dernier, je parviens à trouver un rouleau marqué d'un sceau.

Je redescends.

Je déplie le parchemin.

- Si au croisement des deux forêts vous percevez le cerf blanc, à l'encontre d'une rivière le faucon des marais et dans la noirceur de la nuit, les grands yeux d'ambres, l'apocalypse pourra naître sous la flamme bleue.

- Qu'est ce que cela veut dire ? questionne Ramira.

- Il y a une carte, regardez. Dis-je.

- C'est Orolona. Je me souviens maintenant, cette cité à dû être évacués lors des premier temps de notre ère, à cause d'un portail qui émanait une puissance trop grande. Tout périssait autour, végétation, animaux. . .Elfes.. . Et d'autres. Les souverains de ce temps avaient réalisé un pacte pour le sceller. Grâce aux lueurs lunaires.

- Ce ne serait pas le second talent d'Oralie ? intervient Ramira.

- Si . ..

- Oh mon dieu. Il va l'utiliser pour rouvrir le portail et créer la désolation ! C'est ça son projet !

- Heureusement que le processus prend du temps . . . mais que très peu. Dit Fintan. Selon l'histoire, il faut moins de deux jours pour l'ouvrir. Comment ? Je ne sais pas. Mais on doit agir, avant qu'il n'arrive malheur à Luna.

- Nous avons une carte, mais nous ne savons pas où se trouve Orolona. Déclare Ramira.

- Elle a raison. Dis-je.

- Il y a peut-être une carte à Iridesan. Répondit Fintan en sortant un cristal de saut.

- Allons y.

Cela fait des siècles que je n'ai pas posé les pieds à Iridesan.

- C'est incroyable. Murmure Ramira.

Nous suivons Fintan, jusqu'à la grande bibliothèque royale. Ici, des ouvrages, qui couvrent des siècles d'histoires elfiques, d'anciens parchemins et cartes du monde. Fintan, cherche. Il sort plusieurs ouvrages, les regarde rapidement, les met en place après.

Je me mets à l'aider, car la bibliothèque est juste immense.

Les minutes s'écoulent jusqu'à laisser passer plus de deux heures. Nous sommes tous épuisés.

Je finis par m'asseoir pour faire une pause.

- Tout va bien, Bronte ? Me demande Ramira.

- Je suis juste fatigué. Ce n'est rien, dis-je en me redressant et me remettant à la tâche.

- J'ai trouvé ! clame alors Fintan.

Nous venons près de lui. Il tient dans ses mains un vieux livre, à la couverture brune décoré de runes dorées.