Chapitre 44

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NDA Avis de lecture ‼️‼️‼️‼️‼️ Si vous êtes de nature sensible ne lisez pas ce chapitre ‼️‼️‼️‼️‼️‼️‼️ ( je suis responsable de ce que j'écris mais pas de ce que vous lisez ) 



PDV Velia

Les larmes ne cessèrent de couler, je ne parviens pas à les stopper. Je baisse la tête, serrant les poings. Une douleur infâme s'éprend de moi. Comme toutes ces brûlures revenaient en même temps que mes sombres souvenirs de cette nuit.

-Il m'a. . .

Je ferme les yeux, ne pouvant prononcer un mot.

- Velia . .. Prends ton temps ma belle.

Oralie passe une main dans mon dos.

Ma parole vient au fil de mon souvenir

/Flashback/

J'étais déjà au sommet de ma carrière. Conseillère auprès de nos biens aimés souverains. Arwan était un bon roi. Quelqu'un d'adorable, et intelligent qui maniait comme il le convenait les cités perdues, maintenant ainsi l'ordre.

Tout se passait si bien.

Elyseus avait 35 ans quand tout a basculé. Diana en avait 15 ans.

La reine était morte après une longue agonie, les semaines étaient si dures au conseil. . . Je me souviens parfaitement qu'Elyseus profitait de notre moment de faiblesse. Pour tout. Et je me souviens que trop bien de la façon dont il essayait de toujours parvenir à ses fins. Au début, je n'y prêtais pas attention, il souhaitait aller toujours plus loin. . .Comme beaucoup.

Cependant tout s'est si vite passé.

Il s'est épris de moi. Il m'a fait tant d'avance, que j'ai habilement refusé.

Je ne ressentais rien pour lui. Mais il ne s'est pas laissé abattre par mes refus. Et a commencé à montrer un comportement rébarbatif envers moi.

Un soir, je travaillais très tard dans mon bureau. J'ai reçu une drôle d'invitation via un oiseau en papier lancé par dehors, comme ma fenêtre était ouverte. J'ai tout de suite su.

Elyseus.

Ne me lâchera t-il jamais ? avais-je pensé.

J'ai déplié le papier.

- Rendez- vous dans le petit salon est, dans vingt minutes.

Mes yeux se sont posés sur la pendule de mon bureau. Il était presque minuit.

Mais en même si je pouvais lui dire clairement les choses en face. J'avais donc enfilé mon châle et m'étais lentement dirigé vers le petit salon.

Sur mon chemin j'ai croisé quelques gardes.

Je fus la première à être arrivée.

Des braises dans la cheminée continuaient de brûler, enrobées d'une lueur chaude et scintillante.

- Vous êtes en avance, Velia.

J'eus un sursaut.

- Disons que j'aimerai mettre les points sur les I, car cette situation commence réellement à être embarrassante, Elyseus. Déclarais-je en me tournant vers lui.

Il sortit de la pénombre de la pièce.

Ses yeux brillaient d'une lueur indescriptible.

- Qu'est ce que tu me veux encore ? Je t'ai déjà dit non. Comment faut-il que je te le dise ? Déclarais-je calmement.

Il s'approcha de moi. Mais je me reculais aussitôt.

J'attendais une réponse.

Qu'essaie t-il au juste de faire ? m'étais-je demandé.

Il se détourna de moi et saisit deux verres.

- Un verre de jus de petillante ? déclara- t-il en s'approchant de nouveau de moi. Comptons cela comme un verre d'adieu.

- Vraiment ?

Oh comme j'ai été naïve.

Je me saisis du verre.

- Dans ce cas j'accepte.

Si seulement j'avais su avant de prendre une gorgée, que le verre contenait une drogue. Je l'ai tout de suite senti, étant une ancienne doctoresse. Mais il était déjà trop tard.

Je ressens une grande faiblesse. Le verre m'échappa des mains et s'échoua au sol. dans un mouvement de panique je reculais et me heurtais au mur.

- Qu'est ce que . . .

- Chut. avait-il murmuré.

Il s'était approché de moi comme un prédateur. Ma vision était floue. Mon souffle était soudainement court. J'avais énormément de mal à respirer.

Mes souvenirs sont devenus alors très vagues. Ils sont un amas de choses rapides et floues. Mais je me souviens encore du frisson de terreur qui m'avait parcouru lorsque j'ai senti son souffle dans mon cou et ses mains s'agripper. Le fait que je ne pouvais crier, que je ne pouvais utiliser mon talent pour le repousser. Et ça voix. Qui emplissait ma tête.

Je devais, je voulais mais je ne pouvais pas réagir.

La drogue qu'il avait utilisée me paralysait complètement.

- Non . . .

Je tentais de le repousser. Mais plus j'essayais, plus son emprise sur moi me faisait mal. Il m'avait embrassé et subtilement déboutonné ma chemise. Non je ne pouvais pas le laisser faire. Il me fallut un gros effort pour créer une bourrasque et l'éloigner de moi.

- Ne me touche pas, espèce de monstre ! m'écriais je.

La peur se mêlait en moi à la rage. Elyseus avait chuté au sol. Il se redressa rapidement et fondit sur moi. Je lui donnai alors une claque mémorable, ce qui eut pour effet de l'énerver.

Son regard changea aussitôt. Il tenta de me frapper. Je l'évitais de justesse. Mais ça ne l'empêcha pas de recommencer son coup fut violent. Je fus déstabilisée et par la violence de ce dernier et par la drogue qu'il m'avait fait ingérer. Je me débattais.

Tout se passa si vite, alors que je me redressais, il me jeta des cendres incandescentes qui me brûlaient la peau, je criai de douleur sur le coup.

La douleur était intenable, mais ça ne m'empêcha pas de tenter de fuir. Mais avant que je puisse passer la porte. Il m'attrapa le poignet, le serrant si fort qu'il me laissa une trace.

- Je te ferais regretter si tu en parles. . . Si tu tiens à ta vie. si tu parles j'aimerai savoir les effets de mon expérience sur toi.

/Fin Flashback/

Les larmes inondaient mon visage.

- J'ai eu si peur . . . Jamais je n'en ai parlé. . .Puis après il y a eu tous ces évènements . . . Je me sens si stupide. J'ai peur qu'il revienne. . . J'ai peur qu'il me fasse de nouveau du mal. Je. . .

Oralie me serre alors dans ses bras.

- Ce monstre va payer. . . Pour ce qu'il t'a fait, pour chacun de ses crimes. Je me blottis contre elle, submergée par les larmes. Transie de peur et d'amertume.

- Velia, tu n'as plus à t'en faire. Nous sommes là. On va te protéger, et je crois qu'une personne est bien déterminée à te protéger.

Elle sait.

- S'il te plaît ne lui dit rien. . .

- Je ne dirais rien . .. Mais je pense que tu devrais lui en parler. Quand tu sauras prête bien sûr.

- Je . . .Je verrais.

- Et . . . Ce projet . . . Dont il t'a fait part. Sais-tu de quoi il en est question.

- Si seulement. Si seulement . Répétais-je. Tout ce que je sais c'est que c'est un monstre et encore le terme est bien de trop faible, Oralie. C'est une ordure. Il est sans cœur et sans limites. Il est complètement fou.


- Je sais.

FintanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant