Chapitre 68

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PDV Sophie

Nous avons sauté à Orolona. Je n'ai jamais vu ça de toute ma vie. Des ruines à pertes de vue au creux d'une sorte de cratère. Le ciel est menaçant, et le tonnerre gronde au loin alors qu'une lumière verte se crée dans le ciel . L'air est insupportable, extrêmement chaud et lourd.

-Le processus a déjà commencé... On n'a pas une minute à perdre. Déclare Fintan.

J'échange un regard inquiet avec Keefe..

- Courage Sophie. M'intime t-il. On va en finir avec lui.

On avance dans les rues laissées désertes. .. C'est effrayant.

Les conseillers, le cygne noirs, plusieurs dizaines de gardes et les parents de mes amis ainsi que les miens sont présents. J'ai peur des pertes, et ce qui peut se passer si on ne parvient pas à libérer Oralie.

Le silence règne.. Sandor est retourné chez lui.. .Trop blessé.. Ro est a mes côté tout comme Bo, Fiori

Un rayon lumineux fend l'air et se joint à la lumière verte, il y eu comme un souffle, je me protège le visage.

-Que se passe t'il ? Demande Clarette.

-Il vient de déclencher une autre phase. Répond Bronte. Au moins on sait où il se trouve.

On se précipite vers le lieu d'où provient la lumière.

- Attendez ! M'écriais-je. Et s'il y a un piège ?!

-Sophie a raison ! Dit M.Forkle.

-C'est trop simple autrement.

- On va se séparer. déclare Emery.

Je me retrouve dans le groupe de Bronte, Kenric, Keefe, Edaline, Grady, Della, Granite, Spectre, Juline , Terik et Zarina.

-Sophie essaie de localiser les esprits. Dit Granite.

-N'est ce pas dangereux ? Elyseus est un puissant télépathe.

-Je suis certain qu'il sait que nous sommes déjà là... alors. Déclare Bronte.

- Bien. Je ferme les yeux et me concentre tout en étendant ma conscience. Je repère l'autre groupe .. . Je trace l'esprit d'Elyseus, il semble y avoir d'autres personnes avec lui. Et plus profond au cœur de la terre, .. . Des prisonniers, dont l'esprit est plus ou moins faible. Je trace alors l'esprit d'Oralie. Il est si faible, presque imperceptible. Elle est en compagnie de deux autres personnes. . .Je crois que c'est Biana et Marella..

-Biana ? Marella ? Vous m'entendez ?

- Sophie ? Résonne la voix de Biana, Oh comme je suis contente de t'entendre.

-On va vous sortir de là. Comment va Oralie ?

-Très mal. Répond Marella, Elle dort.. .Elle est épuisée. On s'est pas ce qu'il lui a fait, à part qu'il absorbe son énergie avec une espèce de chose.. .

- C'est un portail. Il veut répandre le chaos. Détruire le monde ainsi. . . C'est un peu une porte des enfers.

-Sophie, vous devez nous sortir de là... Vite.

-Je sais, Biana. Je sais. Nous sommes proches de vous.. Vous savez où sont les autres ?

-Non. Me répond Marella.

- Sophie, il revient ! S'exclame Biana.

Je coupe la communication.

- Oralie, est avec Biana et Marella, elle est extrêmement épuisée, Il revient la chercher à l'instant.

-Le dernier stade. On ne peut plus attendre ! déclare Bronte.

Kenric semble communiquer avec l'autre groupe.

-Allons y.

On entre dans le palais en courant. Les gardes qui étaient avec nous ainsi que Ro s'élançaient devant nous. On traverse les salles au pas de course.

-Ils sont en contrebas du palais. Déclarais-je..

On trouve un escalier, ce palais est un véritable labyrinthe. Des couloirs des salles. On met une vingtaine de minutes à l'atteindre .

-Lâche là . hurle Kenric en faisant irruption dans la salle.

-Il faut toujours qu'ils gâchent tout. peste Gisela, entourée de d'autres invisibles à qui elle ordonne d'attaquer.

-Bronte Kenric, occupez vous d'Elysus et Oralie. Nous on s'occupe de lui !

Zarina foudroie un des invisibles. Je m'attaque à Gisela, qui sort une dague, je l'imite aussitôt.

Je me suis entraînée pour ce moment. Les autres arrivent. Et se joignent au combat. Bien qu'on soit beaucoup plus nombreux, on a du mal à mettre un terme au combat.

Je vois Bronte se battre avec Elyseus. Kenric tient Oralie dans ses bras. Il a l'air désespéré.

-Va la voir . Je m'occupe d'elle.Me dit Keefe.

Je me dirige vers mes parents biologiques.

Je remarque la pâleur de son visage, une sorte de filet s'échappe encore d'elle et est engloutie par le portail.

-Oralie. .. Murmurais je.

- C'est trop tard.. .Le stade est trop avancé...

-Non... Les larmes me brûlent les yeux. Non, ce n'est pas possible.

Je regarde le portail attentivement. Puis ma mère, dont la perte de couleur sur son visage est un mauvais présage.

Elle ne peut pas... Elle ne peut pas.. mourir. 

FintanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant