Chapitre 77

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PDV Kenric

Notre mariage a été incroyable. Nous nous sommes amusés. C'était très amusant de voir Bronte danser. Il a l'air tellement heureux maintenant. Il supporte mes blagues.

Pour l'heure notre fils est resté avec ses grands parents. Nous étions tous les deux comme au bon vieux temps.

Oralie retire les épingles de son chignon. Je viens l'aider passant mes doigts dans sa chevelure dorée. Je les retire une à une délicatement. Tout en l'observant dans le miroir. Elle est si belle et je ne cesserai pas de le dire. Je frôle sa nuque du bout des doigts, ce qui lui laisse échapper un tremblement.

La nuit est bien entamée, la pleine lune brille dans le ciel. Nous devrions probablement aller nous reposer mais j'avoue ne pas en avoir envie. J'aimerai juste profiter avec ma femme.

- Ça ne te dérange pas ?

- Quoi donc mon ange ?

- Tout cela ... Devenir roi... Et gouverner les cités perdues avec moi. Je sais que tu n'aimais pas être conseiller et...

- Et je t'arrête tout de suite. Je n'aimais pas être conseiller car je ne pouvais pas être près de toi. Pouvoir t'aimer. Maintenant tout est différent. Je peux être avec toi pour le restant de nos jours. Nous n'avons plus à nous cacher. Nous pouvons avoir une famille et tout ira bien... Il n'y a plus d'invisibles, ni d'Elyseus pour mettre la pagaille pour parler poliment. Nous serons de bons souverains, j'en suis certain. En plus, tout le monde t'aime bien.

Je la vois sourire dans le miroir.

- Tu as raison... Je me fais beaucoup de mourrons pour rien.

- Oui. Dis-je en déposant mes lèvres dans son cou dénudé. Elle se redresse alors.

- Je vais enfiler quelque chose de plus confortable.

- Laisse-moi t'aider.

Mes mains trouvent le ruban de la robe et dénouent ce dernier doucement libérant son corps de cette prison de tissus. J'en profite bien sûr pour glisser mes doigts le long de sa colonne vertébrale. Sa peau douce est chaude et tremblante. Elle s'éloigne de moi.

- Merci Kenric. Dit elle les joues rouges.

Elle me laisse donc seul. Je retire mon costume que je dépose sur un fauteuil non loin de moi. Ma belle Ora revient dans une chemise à moi. Bien grande pour elle. Je souris. Cela lui va si bien et laisse mon imagination découvrir ce qui se cache en dessous.

-Dis moi tu devrais emprunter bien plus souvent mes vêtements, ils te vont à ravir. Déclarais je en m'approchant d'elle.

- Vraiment ?

- Vraiment mon amour. Je dépose mes lèvres sur les siennes.

- Et si on passait une soirée tous les deux ?

- Tu as quelque chose derrière la tête, toi.

- Benh oui,J'ai envie de profiter de mon épouse maintenant que j'ai officiellement le droit.

Je viens déposer mes lèvres sur son cou à la peau délicate.

- Kenric...

- Hum ?

- Je t'aime.

- Et moi donc...

Je passe mes mains sous la chemise. Et l'attrape délicatement pour la déposer sur le lit.

PDV Oralie

Quelle nuit...

Kenric dort encore contre moi. Ses bras enroulés autour de ma taille, sa tête contre ma poitrine.

Je l'observe tendrement. Quand je suis dans ses bras mes craintes s'envolent. Je sens ses lèvres se déposer sur ma peau.

- Belle journée mon coeur.

- Sans aucun doute répliquai- je aussitôt.

- J'aimerai passer la journée dans tes bras, Ora. .

Je passe une main dans ses cheveux roux.

Il ne bouge pas pour autant. Je n'en ai pas envie aussi. Je suis bien ainsi.

Je referme mes yeux et profite du silence. Bientôt rompu par mon transmetteur. Même le lendemain de mon mariage, je ne peux pas être tranquille. Je tente de me redresser mais Kenric m'en empêche.

- Ils rappelleront. Déclare t'il. Nous sommes occupés.

Je souris.

Ah Kenric... Incorrigible.

- Je sais.

- Arrête de lire dans mes pensées ! Déclarais-je en lui donnant une claque dans le dos.

- Aie !

- ça t'apprendra.

- Je me vengerai.

- Je ne crois pas, moi. Tu le regretteras sinon.

- J'ai peur. Dit il amusé..

- Tu devrais. Tu ne sais pas de quoi je suis capable.

- Ça ne peut pas être pire que l'incident du grand gulon.

- Détrompe -toi.

- J'aimerai bien voir ça.

- Ne me défie pas. Déclarais-je en le pinçant.

- Ora !

Je m'esclaffe.

- Tu enrages si vite. Il se redresse et vient me voler un baiser. J'y réponds avec amour.

Il se décale de moi et vient plonger ses yeux dans les miens. Il passe une main dans mes cheveux.

- On ne manquera à personne aujourd'hui. . . Que veux-tu faire ?

- Eh bien, qu'est ce que tu proposes ? 








( NDA : Sondage ; Vous voulez une fin plus Bronlia ou plus Kenralie  ? après je peux faire les deux sinon.)

FintanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant