Chapitre 52

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PDV Bronte

- Velia nous t'attendions. Déclarais-je en me levant de la chaise où je m'étais installé.

Cependant je m'arrête immédiatement dans mon élan, elle est si pâle. Son corps est parcouru de tremblements. Son corps lâche d'un seul coup. Je la rattrape de justesse, sa respiration est sifflante..

- Bronte. . . Marmonnais je. Je n'arrive pas à respirer. . .Je . . .

Elle s'écroule davantage sur moi.

- Je suis désolée.

- Velia ! Hey !

La panique me gagne. Fintan vient de héler le médecin. Oralie vient d'arriver.

-Que se passe-t-il ? Demande-t-elle .

-Je l'ignore, elle s'est écroulée comme cela !

Je l'allonge au sol, soutenant sa tête Je tente de la réveiller, mais rien. Le stress augmente en moi.

- Velia, je t'en prie.

Ses lèvres deviennent bleues, son teint est livide. Les tremblements de son corps ont cessé.

- Elle ne respire plus. . .

Je contrôle son pouls, il commence lui aussi à cesser lentement, à chaque seconde passée. Je l'allonge correctement et lui procure un massage cardiaque.

- Je t'en prie ! m'exclamais-je alors.

Oralie s'agenouille près de moi .

- Qu'est ce qui l'a mis dans cet état ?

- On l'ignore, elle est arrivée et s'est effondrée. lui répond Fintan.

J'ai peur d'empirer la situation en lui procurant un massage trop fort. Lui briser les côtes, ou je ne sais pas.

Elwin finit par arriver. La Banshee se met à hurler, elle tourne en rond. Ne présageant rien de bon quant à l'avenir de notre souffleuse.

Elwin passe des orbes autour d'elle.

- Nous sommes en train de la perdre. annonce le médecin. Je dois la mettre sous oxygène. Le massage cardiaque ne va pas suffire. Je dois aller en chercher, continuer ainsi.

- Faites, ce qu'il faut.

Il revient cinq minutes plus tard. S'agenouillant près d'elle. Il lui enfile une fine tubulure dans le nez. Une fois chose faite, il me dit d'arrêter le massage. Il contrôle son pouls.

- Le pouls est extrêmement faible.

- Qu'est ce qu'elle a Elwin ? questionne Oralie.

- Aussi étrange que cela puisse être, ses poumons sont comprimés, empêchant la respiration. C'est comme si elle se noyait. Si je ne trouve pas la cause de son mal, elle risque de .. .

- Mourir. Dis-je avec une certaine terreur, en regardant ma belle.

- Oui conseiller. Je vais essayer de la soigner, mais je ne peux rien promettre.

- Mais pourquoi si soudainement !? Elle était en parfaite santé, il y a moins d'une heure. Déclarais-je.

- D'où vient t-elle ? demande Oralie.

- Des archives, je l'ai croisée en venant.

- Il s'est forcément passé quelque chose là bas ! Elwin, il faut vérifier, si elle a été empoisonnée. Fintan, allons voir là bas.

Tous deux sortent de mon bureau.

Elwin remet en place ses lunettes et observe de plus près les cellules de Velia, il fait plusieurs tests avec divers élixirs.

- Il n'y a pas une once de poison dans son corps.

Je fus pendant un court instant rassuré.

- Alors comment .. .

- Je l'ignore. Je vous promets de chercher, conseiller. Pour l'heure, il est préférable de la ramener chez elle.

Je la prends dans mes bras, Elwin m'accompagne. Une fois arrivée chez elle, je l'allonge sur son lit.

- Je vais chercher d'autres médicaments.

- Faites.

Il me laisse seul. Je m'assois près d'elle et caresse doucement son doux visage.

- Velia, je t'en supplie, ne me laisse pas. Bats toi. Bats toi mon amour. Dis-je les larmes aux yeux, le cœur meurtri par la douleur de la voir souffrir.

Je prends sa main dans la mienne. Caressant du pouce la paume de sa main. Ses battements sont si faible.

- Velia. S'il te plaît.

Je dépose un baiser sur sa main.

- Je t'aime ma belle.

Oralie entre dans la chambre.

- Il y avait quelqu'un d'autre avec elle dans les archives. Il y avait une odeur de cendres.

Les paroles d'Oralie me frappèrent alors. Je n'étais pas là, comme je lui avais promis. Je ne l'ai pas protégé. Et la seule personne qui peut lui faire du mal en ce moment.

- Elyseus. .. Il était là .

- Maintenant la question est de savoir ce qu'il lui a fait. dit Oralie en s'asseyant près de nous. Fintan est parti prévenir les autres.

- Et si c'était son projet ? M'enquis-je alors.

- ce n'est pas improbable... On va devoir être sur nos gardes.

- Ce n'est rien de bon... Il a eu quand même de la facilité pour l'atteindre. Alors qui sera le prochain ?

- Je l'ignore. J'espère qu'elle va ... Survivre. Dit-elle en posant son regard sur ma bien-aimée.

Je l'espère aussi. De tout cœur, de tout mon être et mon âme. Je donnerais ma vie pour pouvoir la sauver. 

FintanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant