Chapitre 45

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PDV Oralie

Le cœur lourd je quitte mon amie. Quel monstre ! Y a t-il eu d'autres victimes ? Arwan, Diana, Velia. . .

Je rejoins mon fiancé à Alluveterre. Espérant de tout coeur que Velia en parlera à Bronte. Je ne pourrais le dire moi même à ce dernier.

- Oralie ! m'interpelle Kenric. Il vient vers moi.

- J'ai tout réglé pour toi.

- Merci.

- Alors cette discussion avec Velia ?

- Kenric, je ne peux pas te parler de cette discussion. C'est beaucoup trop délicat. Ne pose donc pas de question .

- Bien. Et si on allait voir notre fils ?

- C'est une bonne idée mon ange.

PDV Velia

Oralie me laissa seule avec mes larmes.

Cependant je ressens un certain soulagement. D'avoir débloqué une parole qui a longtemps été bloquée et rester dans le néant du silence.

Je sèche mes larmes d'un geste fluide.

Je ne sais pas si j'arriverai à le dire à Bronte. . .Je. Peut-être que Oralie a raison. Peut être devrais je. . .

Je n'en sais rien.

J'attache mes cheveux en une queue de cheval et enfile ma cape. Je décide de prendre l'air.

Tout cela me pèse beaucoup.

Je marche le long du fleuve, une légère brise s'est levée. Je prends une profonde inspiration pour me ressourcer. Je continue ma marche, jusqu'à atteindre les limites de la ville. Je ne peux pas aller plus loin. Je pose une main sur les illusions. De l'autre côté, c'est le monde des cités interdites. Autant du roi Arwan, je me souviens que nous avions encore quelque contact avec les humains. On les aidait. Et c'était pour le mieux. Il n'y avait pas tous ces problèmes de pollutions et autres.

Pour protéger les cités perdues, les illusions sont infranchissables de l'extérieur et de l'intérieur. Ce sont des murs.

Comme j'aimerai retrouver cette liberté de pouvoir me balader partout autour du monde. Les cités perdues sont comme une prison. bien que nous pouvons nous déplacer librement de dans. On ne peut pas en sortir. C'est comme ça.

Libre s'en l'être vraiment. C'est tout à fait l'analogie de nos vies de conseillers.

Je viens m'asseoir au bord de l'eau, retirant mes chaussures, pour plonger mes pieds dans l'eau froide du fleuve.

Je ferme les yeux et écoute la nature. Tout est si paisible ici. C'est mon petit coin. Personne. Je ne peux m'empêcher de repenser à la discussion avec Oralie. . . Elle a sûrement raison. J'irais parler avec Bronte. Même si c'est si délicat à expliquer. Je me sentirais peut-être moins seule dans ce lourd secret.

Je passe une main sur les brûlures de mon avant bras.

/Flashback/

De douleur je me suis écroulée dans ma chambre. Je ne sais encore comment j'ai réussi à sauter alors que j'étais encore drogué et blessé. J'ai pris un grand risque.

Je demeurais en souffrance sur le sol glacé. La peur au ventre. Je ne pouvait plus bougé. une crise de tétanie ou je ne sais quoi.

J'avais tout simplement fermé les yeux et je m'étais réveillé des heures après environ cinq heure plus tard, avec une difficulté à me relever . Les brûlures étaient très graves.

Je m'étais dirigée dans ma salle de bains, et m'étais saisie d'une trousse médicale. Je me suis assise par terre contre la baignoire. Ma vision était encore trouble. Les larmes roulaient sur mes joues . J'avais tellement mal. Avec toute la difficulté du monde je tentais de désinfecter mes plaies et de faire des pensées. Je pouvais faire appel à un médecin, mais j'avais peur. J'avais peur de ses questions. Et j'avais surtout peur qu'Elyseus l'apprenne. Etant une ancienne doctoresse, je savais à peu près quoi faire. Je préférais demeurer dans le silence.

Je n'étais pas revenue au palais pendant plus d'une semaine prétextant auprès de mes collègues une maladie quelconque. Personne ne me posa de questions lorsque je fus de retour.

/Fin Flashback/

Depuis j'ai toujours caché mon corps meurtris. Fait attention à ce que les autres ne remarquent pas les traces. Bien que j'avais oublié cet évènement. . . Ou du moins qu'on a effacé cet événement de ma mémoire. J'avais peur qu'on se moque de moi. Où je ne sais pas.

Un bruit me tira de mes pensées. Quelqu'un venait de sortir d'un faisceau lumineux. Je remets alors mes chaussures.

Je remarque alors une silhouette. Un elfe aux cheveux noirs.

Je me cache instinctivement derrière une sorte de buisson touffu. Pouvant alors observer l'étrange nouveau venu sans qu'il puisse me voir.

Cependant il tourne rapidement sa tête à droite et à gauche. Son teint pâle et ses yeux gris. Je l'ai reconnue aussitôt.

Elyseus.

Mon cœur s'emballe dans ma poitrine. Oh mon dieu. Je dois prévenir les autres.

Ce dernier mit sa cape et s'avança vers la capitale.

Deux choix s'imposent alors à moi.

Le suivre. ..

Ou prévenir les autres. 

FintanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant