PDV Sophie
Assise sous le panacier avec mes amis, je réfléchis à tout ce qui s'est passé et ce qui se passera. Oralie et Vélia ont l'air d'être terrifiées par Elyseus. Brontë aussi en y repensant. Le soir tombe sur Havenfield.
Aujourd'hui encore nous n'allons pas vaincre nos ennuis.
- À quoi penses-tu penses, Foster ?
- À tout. Je me demande comment on peut aider. Il doit bien y avoir quelque chose.
Je m'appuie sur le tronc du panacier.
- Je ne suis pas sûre que ce soit la meilleure solution de partir comme cela, si jamais c'est ton idée. Déclare Biana.
- Je n'ai pas dis que nous allions partir.
- J'anticipe. Surtout que le conseil à l'air d'avoir plus peur d'Elyseus que des invisibles.
- C'est vrai. Même Fintan à l'air de ne pas être à l'aise avec la situation. Ajoute Keefe.
- En effet.
- Bon on doit y aller, avant de se faire passer un savon car on est rentré trop tard. Déclare Ro à Keefe.
- On se voit demain, Foster.
- Nous aussi on doit y aller.
Mes amis s'en allèrent donc. Je demeure sur la petite colline. Réfléchissant maintenant aux révélations de ma mère biologique. Alors si je comprends bien je suis un projet, une princesse... Et la petite fille de Fintan ?
Heureusement que personne ne connaît vraiment le lien qu'il y a entre moi et Oralie. J'avoue avoir eu tellement peur de la perdre durant ces deux semaines. Et j'ai tellement regretté mon comportement. Je dois m'excuser auprès d'elle. Un de ces jours.
- Sophie, tu viens !? s'écria Edaline au loin en m'interpellant d'un geste de la main.
- Oui !
PDV Bronte
Je me demande bien où Velia est allée. Je ne l'ai pas trouvé. Velia ne m'a pas beaucoup parlé depuis l'autre jour. Je me demande vraiment pourquoi et je dois bien avouer qu'elle m'inquiète.
Comme je ne l'ai pas trouvé alors je suis rentré chez moi. Je me suis changé et je me suis installé dans mon salon. Regardant dans le vide. J'aimerais bien savoir pourquoi Velia est si distante. Même pendant la réunion elle paraissait tout bonnement ailleurs. Perturbée par un je ne sais quoi.
Et elle ne va pas me dire ce qui ne va pas si facilement .
Je me demande pourquoi Elyseus a voulu solliciter l'aide de Kenric. .. tout compte fait ce dernier aurait peut être dû accepter de l'aider nous aurions pu savoir davantage ses projets.
Je me souviens du visage glacial d'Elyseus. Un elfe sans pitié. Aux yeux plus gris que bleu.
Quand Arwan son épouse l'avait adopté. Il était mignon et innocent. Un garçon plutôt timide et très intelligent. A l'évidence pas très sociable. Il se plaisait beaucoup à être prince héritier. . . Du moins jusqu'à l'arrivée miraculeuse de la petite Diana une belle journée de Janvier.
Ils avaient dix ans d'écart. A cette époque je n'avais que deux cents ans. Velia cent cinquante.
J'étais conseiller depuis déjà une trentaine d'années. J'aimais beaucoup mon métier.
Je me saisis d'un livre. Et commence à lire au coin d'un feu que j'avais pris soin d'allumer. Comme j'aime cette ambiance chaleureuse. Le feu m'a toujours fasciné. Il y a quelque chose dedans qui me rappelle mon enfance. Ma grand-mère était pyrokinésiste, elle était très douée avec son talent. Elle créait de magnifique choses avec. Mais comme tout, le temps est passé.
Je me suis endormi dans mon fauteuil, mais la sonnette de l'entrée résonna.
Je fus surpris et regarda l'heure. Le pendule indique minuit passé. Qui donc peut venir à cette heure-ci ?
Je me lève en enfilant une veste et me dirige vers la porte.
- Oui ?
Je suis surpris de trouver ma souffleuse.
- Velia ? Mais qu'est ce que tu fais là aussi tard, en chemise de nuit ?
- Je peux entrer ? demande-t-elle.
- Bien sûr.
Je referme la porte derrière elle.
Je remarque qu'elle tremble de froid. Je retire ma veste et lui passe autour de ses épaules.
- Qu'est ce qu'il y a Velia ? lui demandai- je.
- Je . . . J'avais besoin de te voir Bronte.
- En pleine nuit ?
- Je ne me sens pas en sécurité chez moi . . .
- Mais il y a les gardes, tu n'es pas toute seule.
- Je sais mais. . . Nous ne sommes pas à l'abri.
- Tu ne peux pas te passer de moi. dis-je en souriant.
Elle rougit.
Comme elle est mignonne, elle croise les bras autours de sa taille.
- Aussi.
- Puis-je t'offrir quelque chose à boire ? Un thé ?
- Merci, tu es gentil Bronte.
Je l'accompagne dans le salon près du feu que je ravive. Je vais chercher du thé. Et lui tend la tasse en porcelaine. Je remarque de petites brûlures sur ses bras, je ne les ai jamais vues. Du moins se sont des cicatrices... Comment n'ai je pas pu y voir avant.
Elle remarque aussitôt que j'ai vu ses blessures. Et les couvre.
- Qu'est ce qu'il s'est passé, Velia ?
- C'est rien. C'était juste un accident. Dit-elle rapidement. Ça fait si longtemps que ça ne vaut même pas la peine d'en parler.
Elle me sourit. Mais son sourire est loin de me convaincre.
- Velia... Tu n'es pas là pour rien, ni même pour me voir...
- Je te dérange ?
- Non pas du tout. Ne t'inquiètes pas.
- Bien... Vraiment je voulais te voir.
- Velia. Qu'est ce qui te trouble ?
- Eh bien toutes ces nouvelles je suppose. . .
- Elyseus ?
- Surtout. . . Il me fait si peur. . Après ce qu'il a fait à Arwan... Où pire, Diana. Il est à l'origine de tous nos malheurs.
Elle posa sa tasse.
- Qui sait ce qu'il pourrait nous faire. . . à Oralie, à toi . . . à moi.
Je me rapproche d'elle. Je prends ses mains dans les miennes.
- Velia. . . On ne va pas nous laisser faire. On va tout faire pour le battre. Je romps le peu d'espace qu'il y a entre nos lèvres. Elle répond à mon baiser.
- Je t'aime Velia. lui murmurais-je au creux de l'oreille en replaçant une longue mèche ébène derrière son oreille. Elle se blottit contre moi, je réponds à son geste en l'enlaçant tendrement.
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Fintan
FanfictionLune Stellaire . . . Polaris . . . Et si Sophie et ses amis cherchaient du mauvais côté depuis tout ce temps ? Elyseus qui est-il vraiment ? - Memento te nihil -