NOSTRA / SAGA

41. Appel

Let me down slowly- Alec Benjamin

Lyana
Hôtel, 10h28

Je commençais lentement à me réveiller, mes paupières étaient lourdes mais j'arrivais à ouvrir les yeux en les clignant rapidement. J'étais nue, dans des draps en soie, un bras autour de moi et un torse collé à mon dos.

Je remémorais la soirée que j'avais passé avec lui, immédiatement mes joues rougirent. Voulant aller aux toilettes j'essayais de me libérer de son emprise, mais son bras se resserrait autour de ma taille avec un léger gémissement de désaccord de sa part.

-Alexander. Soufflais-je.

-Encore un peu.

J'essayais de retenir le sourire niais qui naissait sur mes lèvres et me retournais pour me trouver en face de lui. Je posais ma tête sur son torse et me blottis contre lui, je sentais la douce chaleur de ses lèvres sur mon front.

J'étais tellement apaisée.

Mais évidemment il fallait que quelqu'un gâche ce moment. Le téléphone d'Alexander sonnait, il raccrochait en jurant mais un autre appel retentit, une fois, deux fois, trois fois.

-Alexander tu ne peux pas regarder c'est qui ? Demandais-je.

-Rien à foutre.

Ce fut au tour de mon téléphone de sonner, Alexander n'avait vraiment pas l'air de s'en soucier mais cela commençait à m'inquiéter. Je prenais mon téléphone sur la table de nuit et me mise assise sur le lit.

-Luca ?

-PUTAIN LYLY POURQUOI ALEX RÉPOND PAS ?!

-Euh, enfin on est à l'hôtel et-

-Non non Lyly on sait Alex nous a fait un virement hier pour nous prendre un taxi mais c'est vraiment important là !

Je tournais la tête vers Alexander, la tête dans son coussin toujours à moitié endormi.

-Explique moi, il dort encore.

-Luna est venue lui parler hier, le problème c'est que c'est maintenant y'a pas de discussion, c'est la merde maintenant !

Ok pour que Luca soit aussi paniqué c'était que c'était vraiment vraiment important. Je secouais Alexander par l'épaule mais son seul réflexe fut de me dire de venir me recoucher.

-ALEXANDER C'EST LUNA ! Lui criais-je.

Je ne pensais pas que cela allait le faire autant réagir mais il se levait brusquement et m'arrachait le téléphone des mains, son regard n'avait plus rien à voir avec ce que j'avais l'habitude de recevoir de sa part, ce n'était plus le même homme.

Je ne voyais plus l'homme que j'aimais, je voyais mon kidnappeur, je voyais un tueur.

Dire que je devais être pareil dans ce genre de situation.

-Quoi ?

-Luna, y'a de nouvelles menace il faut attaquer maintenant.

-On arrive.

On ne pouvait pas être tranquille une seule seconde ?

Villa, 12h03

-Il en est hors de question. Cracha Alexander.

-Mais c'est pas une question. Crachais-je en retour.

Moi, Alexander, Luca et Hugo dans le garage en train de charger des tonnes et des tonnes d'armes dans la voiture s'engueulions sur le même sujet qui avait commencé seulement avec Alexander dans la voiture.