Lyana
Boîte de nuit, 02h54J'avais mal, sincèrement mal. Je ne ressentais pas que de la souffrance parce que j'allais mourir, le goût de trahison à travers mon cœur me détruisait. Le pire fut la conclusion que je m'étais faites après avoir ressenti cette sensation.
Il faisait du mal à mon cœur parce qu'il y était entré.
Je l'aimais.
J'étais tombée.
Et voilà où j'en étais, il m'avait pourtant prévenu qu'il détruisait chaque femme qui s'approchait de lui mais je m'étais dis que moi parce que c'était moi je ne tomberai pas. Ridicule j'étais complètement ridicule.
On comprenait les choses toujours trop tard, on reprochait des événements à des personnes sans savoir que ce n'était pas leur faute, moi je m'étais rendue compte trop tard que j'étais tombée amoureuse de lui.
Au moment où sa haine avait grimpé en flèche pour moi.
J'aurais dû lui dire durant notre conversation, je ne savais pourquoi mais je ressentais de la culpabilité. Ce n'était pas ma faute.
N'est-ce pas ?
Je m'en voulais de ne pas lui avoir dit, c'était à ce moment là que j'aurais dû m'en rendre compte. Pourquoi la souffrance était toujours celle qui m'éclairait sur ma vérité. J'aimais dans la souffrance, je chérissais dans la souffrance, je méprisais dans la souffrance, je détestais dans la souffrance.
Voilà à quoi se résumait ma vie.
Une éternelle boucle dotée de douleur.
Comment avais-je pu penser qu'un jour je serai heureuse ?Le vide dans ma poitrine ne faisait que me rappeler que je portais de l'affection à celui qui me voulait du mal.
Pourquoi aimais-je tant les hommes horribles avec moi ?
Pourquoi avais-je toujours ressenti ça ?
Tout était de sa faute, toute ma vie avait été gâché juste par son existence. Papa.
C'était la première fois que je ressentais l'envie sincère de tuer, j'avais tué oui mais c'était sur le coup de l'adrénaline, là je ressentais de véritables envies meurtrières. Je voulais tuer mon paternel, je voulais qu'il souffre autant que j'avais souffert.
Il ne m'avait jamais donné d'exemple masculin stable et je me retrouvais l'âme écorchée.
Je passais derrière Alexander sans oublier de le bousculer, j'avais mal tellement mal. Je pris le verre que je supposais être le sien puisqu'il était le seul des trois à prendre toujours du whisky. Je finissais son verre en une gorgée.
Ma trachée me brûlait face à la violence de l'alcool mais il m'en fallait plus. J'essuyais la larme qui coulait sur ma joue d'une main.
J'avais l'impression de me retrouver des semaines en arrière, dans sa cave où l'on m'apprenait que j'allais décéder par ses mains.
Je sentais son regard sur moi mais je ne voulais plus le sentir, plus jamais.
J'avais perdue à son jeu comme il m'avait prévenu.
J'avais encore envie de pleurer donc je descendais le verre de Luca, ça ne suffisait pas pour m'apaiser donc j'attrapais celui d'Hugo pour le boire lui aussi. Mes deux amis me regardaient complètement désemparés.
Je me tournais vers Alexander.
-Tu sais quoi Alexander, j'abandonne vas-y on va y aller et je ne vais même pas essayer de me battre pour sauver ma peau. Par contre durant cette soirée je vais profiter.

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NOSTRA / SAGA
RomanceLyana Une jeune femme d'à peine la vingtaine qui ne cherchait que la tranquillité qu'elle n'avait jamais eu, se retrouve plongée dans un monde de tueurs sanguinaires. Un cœur trop blanc. Alexander Un tueur à gage extrêmement puissant, redouté par...