Chapitre 34 : Bonne idée ?

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- Les filles, il faut fêter cette victoire ! s'exclama mon père, comme si nous n'en n'avions pas encore assez entendu en tant que perdants.

Mon père nous emmena vers le bar et se plaça derrière le comptoir.

- Alors, les filles, champagne ? Les garçons, euh... Comme vous voulez !

- Pas d'alcool pour moi ! s'exclama Adèle.

- Ah bon ? s'interrogea mon père.

- Elle a activé le mode "gueule de bois", papa.

- Adèle, tu es comme ça !? Ravi de l'entendre ! Apparemment, la soirée d'hier était géniale, comme me l'a dit Thomas !

J'étais légèrement embarrassé d'être soudainement au centre de la discussion. En même temps, dès que mon père était dans les parages, il criait mon nom sur tous les toits... J'avais de la chance de l'avoir.

Soudain, la sonnerie du téléphone de mon paternel retentit.

- Oh, pardon, les ados. C'est ma femme, je reviens !

PDV Adèle

La fin de matinée se déroulait à merveille, jusqu'à présent. Après tout, comment ne pas être heureuse après une grande victoire contre les garçons trop sûrs d'eux ? Je sais, c'est impossible de ne pas l'être.

Quelques mètres derrière moi, Sebastian parlait à Pauline par téléphone interposé, et je ne pus m'empêcher d'écouter la conversation...

- Chérie, tu ne devineras jamais qui il y a dans le bar, là, maintenant, tout de suite ! [...] Ton fils, Adèle, et tous leurs amis ! Si ce n'est pas du grand luxe, ça ! [...] Quoi ? [...] Tu veux venir maintenant ? [...] Ok, chérie, à tout de suite. Oui, bisous. Moi aussi, je t'aime.

Sebastian raccrocha et leva la tête vers Thomas et moi, avec sa mine enjouée habituelle.

- Bon Adèle, je te préviens tout de suite. Quand Pauline va te voir, elle va te hurler dans les oreilles.

•~•~•~•


-

- Adeeeeeeeeeeeeeele !!!

J'éclatai de rire lorsque j'entendis la voix stridente de Pauline arriver dans le bar. Sebastian avait bien eu raison ! Trop de bruit d'un coup pour un lendemain de soirée. Même si j'adorais Pauline, elle pouvait être vraiment excessive. Après tout, c'est pour ça qu'on l'aime.

Elle me serra directement dans ses bras, sans prêter attention à son fils, qui lui, était complètement mort de rire à côté de moi.

- Je suis super contente de te voir, Adèle ! Cela fait plusieurs semaines que je demande à Thomas de te faire venir ici, pareil pour Sebastian, mais ce petit garnement ne bouge pas d'un orteil !

Elle détourna la tête, puis chuchota à mon oreille.

- La dernière fois que tu es venue, ça s'est mal terminé. Mais je ne t'en veux pas car c'est de la faute de cette Cléa... En plus, j'étais très contente, et quand même confuse, de savoir que toi et Thomas vous êtes embrassés... Heureusement que mon fils n'est plus avec cette fille !

Cependant, Pauline avait parlé plus fort que ce qu'elle avait voulu... Et le silence se fit autour de nous. Ce qui n'augurait absolument rien de bon... Comme on dit, "le calme avant la tempête"...

- Pardon ? Non mais maman, tu t'entends ? rétorqua un Thomas furieux.

- Ce n'est pas...

- Ce n'est pas quoi ?! Mais ça va pas la tête ! Je te déteste ! Tu n'as pas à dire ça de Cléa ! Même si on n'est plus ensemble !

Il a suffi d'un pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant