Deux ans plus tard, PDV Adèle
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Groupe WhatsAppJenny : On va être prêts. C'est le grand jour !
Robin : J'ai si hâte ! Il ne va pas en revenir, c'est certain...
Lola : Dire que tout cela a commencé depuis deux ans ! Et maintenant, on a fini le lycée...
Cléa : Oui, mais en attendant, il ne nous reste qu'une seule chose à faire !
Kate : Profiter !
Adèle : Je vous aime, les amis ! On se retrouve plus tard pour la meilleure journée de sa vie !
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Thomas et moi vivions le parfait amour depuis maintenant deux années complètes. Il m'offrait des cadeaux, il me considérerait comme une princesse, et moi, je le voyais comme mon prince charmant, tout en lui rendant au quotidien l'amour qu'il me porte.
Ce samedi de juin, nous fêtions la fin du lycée. Avec Cléa, Lola et les autres, même Jenny, Robin et Kate qui revenaient pour ce jour si spécial, nous allions faire passer à Thomas la meilleure journée de toute sa vie : son anniversaire, une fête surprise, en plus du bal de fin d'année de terminale le soir même. Nous allions lui faire profiter d'une journée mémorable à laquelle il ne s'attendait pas.
Surtout quand on pense que désormais, son anniversaire n'est plus seulement une fête pour lui : c'est aussi le jour où son frère est mort, il y a huit ans. C'est pourquoi nous avions décidé de lui faire vivre quelque chose d'inoubliable et de lui remonter le moral au mieux.
Bien sûr, nous avions eu l'aide de Pauline et Sebastian pour la surprise, qui trouvaient l'idée d'occuper leur fils géniale. Ils l'emmenaient jusqu'au lac, en lui ayant fait croire à un pique-nique en famille. Rien ne lui aurait laissé penser que nous étions derrière tout cela.
Nous avions eu énormément de chance. En effet, nous avions réussi à passer un accord avec le lycée, afin de faire venir les correspondants britanniques qui étaient venus en novembre. Évidemment, cela n'avait pas été d'une mince affaire. Il avait fallu se battre avec Mme Anderson, moins avec Mr Black, mais en tout cas, cela a porté ses fruits.
Pauline m'envoya un message pour me dire qu'ils étaient arrivés sur les lieux. Tout était fin prêt, rien ne nous empêchera de vivre une magnifique journée, quoi qu'il en coûte. En tout cas, je l'espère...
- C'est bon, on y va ? répétai-je pour la quatrième fois, à l'attention de Lola et Cléa.
- Oui ! Deux secondes !
Encore ? Je dirais plus deux heures, mais ce n'est que mon point de vue...
J'attendis quelques minutes de plus dans l'entrée, avec Jenny, Kate et Robin. Nous nous impatientions, mais enfin, les filles arrivèrent.
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Nous y étions. Au loin, je repérais Thomas, assis sur l'herbe, seul. Pauline et Sebastian était partis, et je sentais malgré la distance qu'il était perdu. Peut-être que ce n'était pas une bonne idée ? Tout à coup, j'avais peur que la solitude, même quelques secondes, lui fasse du mal, le ronge de l'intérieur. Il regarda dans le vide. Je le voyais, enfoui dans le plus profond de ses pensées. Et je savais ce qui le préoccupait. Son frère. Il l'imaginait dans son esprit, il lui implorait de revenir après sept ans, jour pour jour. Mais il savait que c'était impossible.
Il était désespéré, il l'attendait, il était effrayé par la réalité qui l'étouffait, là, à ce moment précis, alors que l'herbe fraîche humidifiait ses pieds nus. Lucas n'était pas là par la présence, non, mais toujours dans le cœur de Thomas, qui bat, qui bat, comme il se battra jusqu'à la fin. Pour lui, pour ses amis, pour sa famille, pour moi. Pour tout ce qui lui est cher. Pour toutes les personnes qui l'ont soutenu, qui le soutiennent, et qui le soutiendront encore.
Ce jour-là, c'était son anniversaire. Thomas méritait de penser à autre chose, d'être heureux. Je savais tout ça. Car je l'aime et que je suis dans son esprit, qu'il le veuille ou non. Je savais ce qu'il pensait, parce que je ne pouvais pas faire autrement. C'était automatique, tout comme le fait que je ne pouvais pas le laisser tout seul, dans cet état, à se morfondre, le regard vide.
Je m'avançais vers lui. Mes amis ne me suivirent pas, ils se contentaient d'observer la scène. J'enlevai mes chaussures. Thomas ne m'avait pas encore aperçue. Mais son corps se redressa, il leva la tête vers le ciel, et pleura légèrement. Il se retenait de pleurer car il était certain que Lucas l'observait.
Je craquais, et me mis à courir, déchirée par le fait de devoir le laisser ne serait-ce qu'une seconde de plus dans une lutte infernale contre ses démons les plus tenaces.
- Thomas !
L'intéressé tourna la tête vers moi. Son regard s'éclaira, ses jambes se mirent en mouvement, dans ma direction. Il se jeta dans mes bras, et déversa sa colère, sa tristesse, sa haine envers le monde entier, son amour, sur mon épaule. Il sanglota, et je me rappelais du fait que j'ai été la première personne qui l'a vu pleurer. Et la dernière, j'espère.
Cette étreinte dura une éternité. Longue, certes, mais apaisante. Autant pour lui que pour moi. Ses battements de cœur s'accordèrent aux miens, sa respiration se cala sur la mienne.
- Qu'est-ce que vous faites là, tous ? parvient-il à articuler près de mon oreille.
Je souris en me décalant. Je le regardai dans les yeux et me contentai de lui répondre :
- On est là, parce qu'on tient à toi, Thomas.
Les amis nous rejoignirent également. Ils prirent mon copain dans leurs bras, tour à tour. Il était en confiance.
- Tu ne croyais quand même pas qu'on allait te laisser pleurer comme ça ? répliqua Lola en haussant les sourcils.
- On va te faire vivre une journée incroyable. Tu n'en as pas idée ! annonça Robin.
Alors il éclata de rire et nous nous en allions, loin, mais ensemble.
Coucou !!! Vous allez bien ?
Omg, je crois que j'aime beaucoup trop les ellipses ! Qu'en avez-vous pensé ?
Et oui, c'est Thomas qui est au centre de ce chapitre, ainsi que des prochains : son anniversaire, malheureusement, n'est pas qu'un jour heureux...
J'espère que ce chapitre vous a plu.
Bonne journée / soirée :)
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Il a suffi d'un pas
Romance"N'oublie pas que je suis là. Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, je serai avec toi. Ne laisse pas les autres consumer les sentiments que l'on ressent l'un pour l'autre aussi facilement." •~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~• Adèle, c'est une a...