Chapitre 39 : Vengeance (partie 2)

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Après avoir obtenu par Lola le numéro de sa chambre, je me dirigeai vers le couloir opposé. Je ne comprenais même pas pourquoi les professeurs avaient établi des chambres mixtes. Quelle idiotie !

Arrivée devant la chambre, je frappais sur la porte et attendis quelques secondes.

Elle s'ouvrit lentement sur ma meilleure amie. Ses yeux étaient gonflés, son visage rouge et boursouflé. Je la pris dans mes bras.

- Merci d'être là... chuchota-t-elle dans mon oreille en signe de reconnaissance.
Je ne répondis pas et me contentais de sourire.

- Kate n'est pas là ?

- Ses parents l'ont appelée. Encore. Elle est dans la cour.

Après avoir desserré l'étreinte, Lola me fit signe de s'asseoir à côté d'elle sur son lit. J'eus l'occasion de faire un état des lieux. Côté Lola et Kate, tout était ordonné, bien rangé, si l'on fait abstraction du tas de mouchoirs usagés sur la table de chevet.

Côté garçons... Comment dire ? Poser un pied sur le sol était un parcours du combattant, ou alors, autant signer son arrêt de mort avant. Des vêtements étaient éparpillés sur le sol, et je n'avais qu'une envie. Les jeter par la fenêtre.

- Lola ?

- Oui ?

Je marquais un temps d'arrêt, puis me mit à sourire d'un air diabolique. Lola le vit, et ce fut comme si elle avait lu dans mes pensées.

- Ne fais pas ça. Non, Adèle. NON !

Trop tard.

Je me levais, formais une boule avec tous les vêtements, et ouvris la fenêtre avant même que Lola n'ait pu faire le moindre mouvement. Justement, Kevin et Hugo se baladaient sur le plateau sportif, et je mourrais d'envie de lancer leurs vêtements sous leurs yeux.

- Adèle. Tu as vraiment des idées de plans foireux, mais...

- Mais si ça peut t'aider à te venger de Kevin, et en plus, du bouffon qui lui sert de meilleur ami, c'est vraiment tout bénéf' !

Lola acquiesça, comme pour m'autoriser à faire ce dont je rêvais depuis tout ce temps. Je ne me fis pas prier plus longtemps.

- Et, les bouffons ! sifflai-je à l'attention des deux garçons présents dans mon champ de vision.

Ils se retournèrent comme si ils s'étaient reconnus à cette appellation.

- Adèle ! Fais pas ça !

- Je vais me gêner !

Et en à peine cinq secondes, les vêtements froissés d'Hugo et Kevin se retrouvèrent étalés sur le bitume en dessous de la fenêtre.

Sous leur regard assassin, je rentrais ma tête dans la chambre, ravie de mon coup
.
- Adèle... Je pense qu'on devrait y aller.

Lola afficha un air très inquiet sur son visage, et j'entendis une voix rauque venir de l'extérieur. Alors, nous nous levions à nouveau pour regarder ce qu'il se passait dehors.

- Qu'est-ce que c'est que ce raffut ? persifla Mrs Anderson, qui s'apprêtait à entrer dans le réfectoire.

- C'est Adèle qui a lancé nos vêtements dehors, annonça Kevin.

- Adèle ? Mais elle est dans sa chambre, non ?

- Non ! Elle était là ! Allez voir !

- D'accord, allons-y.

Lola et moi nous regardions avec de grands yeux. Je compris directement le message et sortis en courant de la chambre. J'avais tout l'étage à descendre pour me rendre à ma chambre qui était au rez-de-chaussée. Avec un peu de chance, j'allais pouvoir arriver avant les trois autres.

Je finis par arriver dans le couloir après avoir dévalé quatre à quatre les escaliers. Je fonçais sur la porte, enfonçais la poignée...

Attendez. Ne me dites pas que...

Si. La porte de ma chambre est bien fermée à clé !

Jenny avait sûrement dû se promener dans la cour et me chercher. Et il devait y rester seulement Cléa. Et peut-être Andréa.

Je commençais à tambouriner sur la porte en hurlant comme une folle.

- Cléa ! Ouvre !

- Dans tes rêves !!

Kevin avait certainement dû lui envoyer un message. Ces deux-là allaient très bien ensemble. J'allais avoir de véritables ennuis, pour de simples vêtements jetés à la fenêtre...

Je continuais à tambouriner sur la porte, quitte à me faire mal aux poignets.

Jusqu'à ce que...

- Mademoiselle Roberts !!!

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Hello !

Comment allez-vous ?

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?
À votre avis, Adèle va-t-elle avoir des ennuis ? Bon, avouons qu'elle n'a pas eu la meilleure idée, en voulant jeter des vêtements par la fenêtre !

Je vous souhaite de passer une bonne journée/soirée !

Il a suffi d'un pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant