Chapitre 61 : Départ

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Les vacances sont passés à une vitesse incalculable, mais nous étions tous d'accord pour dire que les moments de qualité ne se caractérisent pas forcément par leur durée.
Le retour à la réalité fut brutal : la rentrée au lycée était sur les lèvres de tout le monde.

Cependant, pour la première fois, j'étais ravie de retourner au lycée. Désormais, j'ai des amis, même si quelques uns sont amenés à aller dans leur pays d'origine. Et j'ai Thomas.

Lola faisait de nombreux efforts pour pardonner à Cléa, et cela se voyait lorsqu'elle lui parlait. Elles n'ont pas toujours été tendres l'une envers l'autre. Elles s'étaient même battues, il n'y a pas si longtemps. Comme quoi...

Au tout début, quand j'ai parlé à Cléa pour la première fois, elle me semblait être quelqu'un de bien, quelqu'un qui méritait l'amour de Thomas. J'en suis venue à la conclusion que ce furent ses sentiments qui l'avaient poussée à vriller.

Elle n'a jamais été quelqu'un de détestable, elle était juste cachée derrière une énième facette d'elle-même qu'elle tentait tant bien que mal de détruire. Sa carapace a fini par se briser et elle est redevenue la personne qu'elle avait toujours été : la Cléa gentille, adorable même, qui peut très bien répondre au nom d'amie. Elle a souffert, alors qu'au fond, elle méritait de s'épanouir, d'une manière ou d'une autre. Malheureusement pour elle, Thomas n'était pas le bon.

Ce dernier et elle n'ont plus aucune ambiguïté et ce depuis longtemps. Cléa est passée à autre chose avec le temps et a trouvé des bras pour la réconforter. Quant à Thomas, j'espérais que j'étais à la hauteur de ses attentes. J'espérais le rendre heureux malgré toutes les épreuves que nous avions surmontées, en solitaire ou à deux. Je voulais absolument lui rendre toute l'affection qu'il me portait, à juste titre. Je l'aimais comme je n'avais jamais aimé personne. Mon cœur battait, bat, et battra toujours pour lui.

Nous étions à quelques minutes du retour des britanniques à leur pays. Jenny, Robin, et Kate, prenaient l'avion ensemble et comptaient revenir le plus rapidement possible.

La France les avait charmés, et même s'ils parlaient la langue dans l'ensemble, ils n'avaient jamais eu l'occasion de découvrir ce pays avant notre échange de la mi-novembre.

Nous en étions ravis, car nous avions véritablement découvert ce qu'était la notion d'amis. Parce qu'en moins de six mois, nous avions appris dans notre cœur plus que dans tout le reste de notre existence. Nous étions une bande, des personnes faites pour se soutenir et pour rester unies à jamais.

- Tu sais que je t'adore, toi, n'est-ce pas ? souffla Jenny en me prenant dans ses bras.

- Je sais. Tout autant que moi, je t'adore. Tu es quelqu'un d'incroyable, Jenny. Merci d'être là.

- Les amis sont faits pour ça, Adèle.

Elle se dégagea et me sourit de toutes ses dents. Robin, après avoir échangé quelques mots avec Thomas, me salua.

- Merci, Adèle. Merci pour tout. C'est toi qui a réussi à nous intégrer dans ce lycée. On s'y sentirait presque comme chez nous. Tu es une véritable amie. Ne change jamais.

Mes lèvres s'écartèrent en un large sourire et je posais affectueusement ma main sur son épaule en guise de réponse. Le blondinet me dit au revoir une dernière fois, puis ce fut au tour de Kate de m'enlacer.

Désormais, l'heure pour eux était venue de partir.

- On doit y aller. On ne va pas louper notre avion, même si on aimerait bien rester ici ! répliqua Kate.
'
Ils nous saluèrent une dernière fois d'un grand geste de la main, et bientôt, ils n'allaient constituer plus que trois petits points à l'horizon, puis disparaître.

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Hello ! Comment allez-vous ?

Désolée, le chapitre est treeeees court, mais je n'ai pas beaucoup de temps pour moi en ce moment. J'espère que ce chapitre vous aura tout de même plu.

Bonne journée / soirée !

Il a suffi d'un pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant