Avec Thomas, Lola, Jenny, Robin, Kate, et même Cléa, nous avions décidé de partir ensemble à la montagne durant les cinq derniers jours de vacances. Il nous fallait profiter une dernière fois avant la reprise des cours.
Nous allions partir seulement deux heures plus tard, et comme d'habitude, ma valise n'était toujours pas prête. Et moi non plus, d'ailleurs, mais ce n'était qu'un détail.
- Adèle ! m'appela Thomas alors que je me reposais dans mon lit.
- Quoi ? répondis-je nonchalamment.
- On t'attend en bas ! On part dans deux heures et tu n'es toujours pas prête !
Je souris innocemment puis me levais. Je me ruai dans les bras de mon copain.
- Pardon, chuchota-t-il en enroulant ma taille de ses bras.
- Pourquoi tu t'excuses ?
- Je t'ai mal parlé, je suis désolé et je...
- Tais-toi, mon cœur. Tu parles trop, j'ai déjà la tête prête à exploser alors si tu t'y mets toi aussi...
Je me mis à rire et il me rejoignit rapidement. Il descendit et me laissa préparer mes affaires.
Nous étions arrivés en fin de matinée au chalet vue sur les pistes de ski, que nous avions loué tous les six pour la durée de notre séjour.
Décidés à en profiter au maximum, nous n'allions pas perdre une miette de ces moments entre amis dont nous avions tous tant rêvés.
- Wow, c'est magnifique ! s'exclama Lola en observant le chalet.
- Tu l'as dit..., murmurai-je, les yeux emplis d'émerveillement.
Robin serra Jenny dans ses bras et Thomas fit de même avec moi. Kate et Lola, célibataires endurcies, pouffèrent en nous regardant.
- Pourquoi vous nous observez comme ça ? rétorqua Jenny.
- C'est beau les couples..., soupira Kate.
- C'est clair, confirma Lola. Dommage qu'on n'en profite pas, nous aussi...
- Mais vous allez le trouver, votre homme parfait, les filles ! assura Cléa. En ce qui me concerne, c'est bien moins sûr. Avec toutes les horreurs que j'ai faites, je ne suis pas sûre qu'un garçon veuille de moi.
Elle baissa la tête et une expression de honte de dessina sur son visage assombri.
Je m'avançais vers elle pour tenter de la réconforter.- Écoute, Cléa. Dès l'instant où tu m'as présenté tes excuses, j'ai compris que tu était sincère. Au fond, tu as toujours été quelqu'un de bien, et c'est la souffrance qui t'a poussé à faire du mal aux autres, et principalement à ceux que tu pensais être les responsables de ton malheur. On a tous réalisé ça, sinon on n'aurait pas accepté de te pardonner, et encore moins de te considérer comme une amie. Et si nous avons réussi à nous rendre compte de ton vrai visage, alors le garçon de tes rêves n'hésitera pas une seule seconde pour être avec toi. Tu es une perle rare, Cléa, et garde ça en toi. Passe au-dessus des remarques sans faire du mal aux autres pour autant.
Les larmes lui montèrent aux yeux tandis que les autres nous applaudirent. Ce fut l'une des seules fois où je compris à quel point Cléa était sensible et transformait son propre malheur en désir de vengeance. Et j'étais la mieux placée pour le savoir étant donné que j'ai vécu la même chose. J'ai voulu faire du mal aux gens heureux, mais je trouvais le soutien auprès de Lola. Je me rendis compte que mes amis étaient des personnes à toujours avoir dans sa vie, et qu'il était important pour moi de ne jamais les perdre.
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Il a suffi d'un pas
Romansa"N'oublie pas que je suis là. Quoi que tu dises, quoi que tu fasses, je serai avec toi. Ne laisse pas les autres consumer les sentiments que l'on ressent l'un pour l'autre aussi facilement." •~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~•~• Adèle, c'est une a...