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« Il ne reste plus qu'à découvrir qui nous a envoyé cette lettre, avait déclaré Maxime

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« Il ne reste plus qu'à découvrir qui nous a envoyé cette lettre, avait déclaré Maxime.

— Ouais » avait répondu l'autre.

***

            Une fois leur objectif commun fixé, les deux hommes s'organisèrent pour mettre à bien leur mission : découvrir qui avait bien pu leur envoyer le fameux dossier. Mais avant tout, Sidjil, comprenant qu'il devrait sûrement rester chez son concurrent encore un moment, entreprit d'aller s'acheter le minimum vital en termes de trousse de toilette et d'habits. Il y passa alors les dernières heures de la journée. 

            Quand il rentra, aux alentours de dix-huit heures, il ne trouva personne dans l'appartement. Maxime avait déposé un mot qui indiquait qu'il avait dû se rendre à l'Ulipzert et que, par conséquent, il rentrerait tard. Heureux de ne pas avoir à subir un second repas en tête-à-tête avec lui, Sidjil passa une agréable soirée.

***

            Ce n'est finalement que trois jours après leur rencontre mouvementé, que les deux hommes se posèrent réellement pour travailler. « Qui avait bien pu leur envoyer ces lettres ? » Telle était la question épineuse qu'ils devaient s'atteler à résoudre. Cette question était d'une importance primordiale. En effet, tant qu'ils ne connaissaient pas la source du document, ils leur étaient impossible de commencer à l'étudier. C'était une des bases de leur métier : toujours vérifier ses sources. Et en tant qu'élites du journalisme français, ils ne pouvaient déroger à cette règle.

             Les voilà donc réuni dans la petite cuisine de Maxime, entrain d'élaborer un plan « d'attaque ».

             Sidjil munit d'un cahier et d'un bloc de post-it qu'il emmenait toujours avec lui, entreprit de lister leurs différentes pistes. Après réflexions, celles-ci se révélèrent bien faibles. Elles tenaient en deux lignes :

             - La Poste

            - Le café de La Chance

            Les deux journalistes échangèrent un regard dépité. Bien qu'ils ne s'appréciaient pas, ils étaient deux dans ce bourbier et au vu de leurs maigres pistes, ils avaient bien compris qu'ils risquaient d'y patauger longtemps.

            « Bon, proposa Sidjil, c'est toi qui connais le mieux le café donc je pense que le barman aura plus de chance de se confier à toi... Pendant ce temps-là, j'irais à la Poste voir s'ils peuvent retracer l'origine des lettres qu'on a reçues. Ça te va ?

             — Oui, on peut faire comme ça répondit Maxime en soupirant légèrement.

             — Parfait alors ! La Poste n'ouvre qu'à quatorze heures donc c'est toi qui enquête ce matin et moi cette après-midi, avança le plus grand des deux

L'affaire [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant