➢ 45

126 14 13
                                    

            Le lendemain, Maxime souffrait d'une gueule de bois très désagréable qui le cloua au lit toute la matinée

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

            Le lendemain, Maxime souffrait d'une gueule de bois très désagréable qui le cloua au lit toute la matinée. Il ne se souvenait pas comment il était rentré chez lui la veille, et sans doute Thomas, qui tenait mieux l'alcool que lui, l'avait-il raccompagné. Il aurait voulu travailler, si ce n'était pas sur son enquête, au moins sur ses unes, mais son mal de crâne était trop violent. Il regrettait soudainement de ne pas avoir acheté les médicaments nécessaires lors de ses courses la veille. Il fallait vraiment qu'il y pense pour ses prochains voyages.

            Quand le téléphone de sa chambre sonna, il était aux alentours de onze heures. Avec difficulté, il sortit de son lit et réussit à décrocher. Le réceptionniste lui apprit alors qu'ils avaient reçu une lettre qui lui était destinée. Maxime demanda si on pouvait la monter à sa chambre, ce qui fut fait.

            Dans son jogging, assis en tailleur sur son lit, il tenait dans ses mains la grosse lettre que lui avait transmise Joe, sans oser l'ouvrir. Elle était dépourvue de timbre, ce qui montrait bien que le vieil homme était venu la déposer lui-même à l'hôtel. Dommage qu'il ne soit pas venu jusqu'à Maxime, le brun aurait bien aimé pouvoir lui parler.

            Après bien cinq minutes à fixer le papier sans oser l'ouvrir, le Parisien finit par se décider. D'une main presque tremblante, après tout, il se rapprochait de plus en plus du but, tout commençait à devenir concret. Il sortit la première lettre.

***

            Très cher Joe,

            Nous espérons de tout cœur que tu vas bien ! Pour nous, c'est le cas. Plomeur est un village bien plus charmant que nous le pensions, et nous en sommes toutes les deux satisfaites ! Bien sûr, toi et le bar nous manquent beaucoup, mais rien n'est jamais parfait. Ici, personne ne viendra nous chercher, nous sommes ensemble.

            Avec toute mon amitié, Honorine.

***

            Très cher Joe,

            Aujourd'hui, nous avons conduit jusqu'à la plage ! Enfin, Lilou nous a conduit, moi, je n'ai toujours pas mon permis. En réalité, c'était une surprise de sa part. Qu'elle est fabuleuse, mon amoureuse ! Elle sait que j'ai toujours voulu voir la mer, alors elle a décidé de m'y amener et de prendre un pique-nique avec elle.

            C'était une très belle journée ! Nous avons pu nous baigner, manger, nous embrasser, et rire, beaucoup rire.

            Je suis tellement heureuse d'être partie, et je ne crois pas me tromper en disant que Lilou aussi. Maintenant, nous pouvons nous aimer et rire. Bien sûr, nous restons discrètes et faisons attention à nous, ne t'en inquiète pas.

           En toute amitié, Honorine.

***

            Très cher Joe,

L'affaire [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant