L'affaire [Djilsime]

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            Après la gifle, Maxime n'avait pas voulu rentrer directement chez lui. Il avait pensé s'arrêter dans un café, mais la vue de la foule lui avait causé une telle angoisse qu'il n'avait pas eu la force d'y mettre un pied.

            C'est ainsi qu'il se retrouva devant la porte de l'appartement d'Agathe, priant pour qu'elle ne soit pas à un rendez-vous quelconque. Cette dernière ouvrit rapidement la porte, surprise de voir son ami derrière cette dernière. Face à son désespoir évident, elle passa de la surprise à la crainte et le fit rapidement entrer.

            Elle l'amena dans son salon, partit dans sa cuisine et revint quelques minutes plus tard avec un plateau. La brune lui glissa d'office une tasse de café dans la main et attendit patiemment qu'il commence à parler.

            Maxime ne savait pas quoi penser. Il ne savait pas non plus quoi dire. Il était allé chez Agathe sans même vraiment y réfléchir. Avec sa mère, la jeune femme devait être la personne sur Terre qui le connaissait le mieux et qui serait prête à beaucoup de choses pour l'aider. Et aujourd'hui, Maxime avait terriblement besoin d'aide.

            Le brun était terrifié. Il ne savait pas quoi faire, et il espérait que son amie puisse l'aider.

            « J'étais au restaurant avec Sid, juste avant. »

            Agathe hocha doucement la tête sans le quitter des yeux et sans intervenir, comprenant que le brun cherchait encore ses mots.

            « On, enfin, c'était pas un rendez-vous ou quoi que ce soit. Vraiment, c'était juste un resto comme ça.

            — D'accord, chuchota presque la brune face au brun.

            — Nan parce que je veux pas que t'ailles t'imaginer des trucs, hein.

            — D'accord, Maxime.

            — Je suis pas... Enfin, c'était juste un resto, y avait rien, je... »

            Et le journaliste fondit en larmes. Il n'arrivait plus à les retenir, elles attendaient dans le coin de ses yeux depuis trop longtemps. Ici, il savait qu'il pouvait pleurer sans crainte, alors, la pression étant trop forte, il avait fini par craquer.

            Agathe n'eut pas un instant d'hésitation avant de prendre le brun dans ses bras. Elle le serra contre elle avec une prise forte qui ne laissait pas place aux doutes : elle était là pour lui. Elle ne le laisserait pas tomber.

            Rassuré dans cette étreinte, le brun continua de verser toutes les larmes qu'il gardait depuis trop longtemps. Le brun était perdu, il ne savait plus quoi faire.

            « Qu'est-ce qu'il s'est passé, Max ?

            — C'était juste un resto, répéta encore une fois le petit brun en larmes.