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L'armurier avait rappelé

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L'armurier avait rappelé.

L'arme retrouvée sur la scène de crime était un modèle de collection.

 Elle n'avait jamais était produite en grande quantité, d'après lui, il devait en exister deux ou trois similaire au maximum. Et le plus important, il savait quel artisan avait fabriqué ce bijou cracheur de balle. « Une petite entreprise familiale qui date de l'avant-guerre, depuis que le fils a repris l'entreprise il y a vingt ans, c'est devenu un symbole de prestige de posséder une arme de chez Jaunet. »

Et quand il avait prononcé ce nom de famille, Sidjil avait dû se retenir de toutes ses forces pour ne pas pousser un cri de joie.... Et de soulagement. Il avait enfin une piste. Une putain de vraie piste. Pour l'instant, les Jaunet cochaient toutes les cases.

Pouvoir s'accrocher à quelque chose de concret le sauvait. Il n'aurait pas tenu longtemps sinon.

Quand il avait appris la bonne nouvelle (il avait peut-être trouvé un assassin) il n'était pas plus de dix heures, l'armurier ayant appelé avant d'ouvrir sa boutique. Il avait donc toute la journée devant lui pour creuser cette nouvelle piste et surtout, pour se détendre un peu.


Cela faisait des semaines qu'il était sur les nerfs et ce n'est pas l'hiver gris et sa communication bancale avec son hôte qui arrangeait les choses. 


Mais aujourd'hui il était de bonne humeur, Paris redécouvrait timidement les rayons du soleil malgré un vent méchamment froid et Maxime avait pris la peine de le saluer avant de courir à sa rédaction.


La journée ne pouvait qu'être agréable.


Après avoir passé une heure à régler des problèmes liés à l'Erthas, il prit son sac à dos, ses écouteurs et jeta sa polaire sur son dos. Il sortait de cet appartement où il avait passé trop de temps ce mois-ci.


Le soleil à Paris changeait tout.


 Presque tout. 

Le gris sale des immeubles ressortait moins, les Parisiens semblaient moins pressés (peut-être étonné de voir ce qui se cachait derrière les nuages) et Sidjil prit le temps de profiter de cette balade parisienne. 

Il flâna d'un parc à l'autre, s'arrêta dans une multitude de petite place et fit semblant d'apprécier les œuvres d'art éparpillées un peu partout aux quatre coins de la ville.

Peut-être que finalement, il finirait par s'habituer à... Tout ça.


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L'affaire [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant