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            Le bruit de la porte d'entrée que Sid claqua couvrit le bruit de ses genoux qui tombaient au sol alors que ses jambes le lâchaient

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            Le bruit de la porte d'entrée que Sid claqua couvrit le bruit de ses genoux qui tombaient au sol alors que ses jambes le lâchaient. Sidjil était parti. Et cette fois, il ne reviendrait pas. Le Parisien était de nouveau seul. Il plaqua une de ses mains sur sa bouche alors qu'un cri de douleur lui échappait et se mélangeait à ses larmes.

            Son esprit était brouillé, et son cœur aussi, qui ratait des battements avant de se contracter douloureusement dans sa poitrine. Il l'avait perdu.

            Ce soir-là, les insomnies du brun revinrent. Le fantôme de la présence du Toulousain était partout dans son appartement. Allongé sur son canapé, le jeune journaliste gardait ses yeux fixés sur la photo de Sidjil que le barman lui avait donnée tant de mois auparavant.

            Sur cette dernière, on voyait le brun qui sortait de son bureau à Toulouse. Il tenait sous son bras un attaché-case en cuir marron, tout en essayant de lire des papiers. Ses sourcils étaient légèrement froncés de concentration, dans une mine que Maxime avait tant de fois vue.

            Quand le soleil se leva sur la Ville Lumière, Maxime attrapa son téléphone et, après un instant d'hésitation, composa le numéro de Julien. Il avait vu Sidjil l'enregistrer dans ses contacts après leur rendez-vous au commissariat et l'avait retenu. Il ignorait pourquoi, mais sur le moment, il s'était dit que le numéro pourrait lui être utile.

            « Allô ?

            — Ouais, Julien, c'est Maxime.

            — Maxime ? Le copain de Sidjil ?

            — Ouais... On s'est vu au commissariat.

            — Ouais, c'est ça. Je peux t'aider ?

            — Je... »

            Maxime commença à peine sa phrase qu'il fondit en larmes. Julien le remarqua vite et tenta de le rassurer comme il le pouvait.

            « Il s'est passé quelque chose ? Tu veux que je vienne ? Je sais qu'on se connaît pas, mais si tu m'appelles, je pense que c'est pour une bonne raison, alors quoi que je puisse faire, dis-le moi.

            — Est-ce qu'on peut se voir ? » finit par articuler difficilement le petit brun.

            — Bien sûr ! Je suis en jour de repos aujourd'hui. Tu veux qu'on se voie où ? »

            Le brun hésita un instant à lui proposer de venir chez lui avant de se raviser. Il ne se sentait pas capable de recevoir quelqu'un chez lui alors que cet appartement était aussi devenu celui de Sidjil et qu'il était rempli d'eux.

            « Je connais un café plutôt sympa. »

            C'est ainsi que les deux hommes se retrouvèrent une dizaine de minutes plus tard pour s'asseoir à la table la plus reculée d'un des cafés fétiches du brun. Leur conversation commença par des banalités, alors qu'ils commandaient et se parlaient réellement pour la première fois.

L'affaire [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant