Maxime était assis sur un trottoir, les genoux collés à son torse, les bras les entourant. Sa tête était calée dedans, cachant les larmes silencieuses qui dévalaient sur ses joues. Le brun s'en voulait terriblement. Il s'en voulait d'avoir agi de la sorte avec ses amis. Il s'en voulait de ne pas avoir su se contrôler. Et maintenant, il s'en voulait de craquer si pathétiquement. C'était ce qu'il était à ses yeux, pathétique.
Il ignorait quelle heure il était, il ignorait où il était. Il savait juste qu'il avait appelé Sidjil, le fort taux d'alcool dans son sang en était sûrement responsable. C'est tout du moins ce qu'il se disait. Il ne lui avait même pas dit où il pouvait être, il avait juste raccroché alors qu'il réalisait qui il appelait à l'aide.
Des bruits de pas précipités se dirigeaient vers lui, mais Maxime n'y prêta pas plus attention que ça. Jusqu'à ce qu'une main se dépose sur son épaule et le secoue légèrement.
« Maxime ? Tu m'entends ? »
Pour seule réponse, le concerné releva la tête, exposant ses larmes à sa nemesis. Au point où il en était, quelle importance ?
« Putain de merde ! Tu peux marcher ? Attends, bouge pas, je vais te porter. »
Joignant les gestes à la parole, le plus grand attrapa Maxime et l'appuya comme il put contre lui pour le faire se déplacer. Le parisien papillonna des yeux et eut simplement le temps de murmurer un « comment ? » avant de s'assoupir contre le corps de Sidjil.
***
Quand il se réveilla, le brun était emmitouflé sous sa couette, vêtu simplement de son t-shirt et de son caleçon. Il mit quelques secondes à se remémorer la soirée de la veille. Après quoi, il se releva d'un coup, se causant un horrible mal de tête et des vertiges qui le firent gémir de douleur.
Presque immédiatement, sa porte s'ouvrit pour laisser entrer le toulousain torse nu avec simplement un slip. Cette vision fit rougir Maxime qui détourna rapidement la tête et regretta son geste aussitôt alors qu'il posait ses mains contre ses tempes douloureuses. Le toulousain se rapprocha de lui, sans sembler se soucier de sa tenue, et lui tendit une tasse.
« Tiens, c'est une tisane de romarin. C'est pour les gueules de bois. »
Le parisien, toujours la tête détourna attrapa la tasse et la but sans un mot. Une fois cette dernière finie, il murmura un faible « Merci. », toujours sans oser jeter un regard à son invité trop à l'aise.
« D'ailleurs... Comment dire, commença Sidjil dans un rire gêné. »
Prenant sur lui, le petit brun se retourna pour observer son invité qu'il n'avait pas l'habitude de voir autant dans l'embarras.
VOUS LISEZ
L'affaire [Djilsime]
ФанфикC'était terrifiant de se dire qu'il était prêt à le suivre jusqu'au bout du monde. Inconcevable même. Cela relevait des pensées intrusives, folles, idiotes, qui jaillissaient dans son esprit de plus en plus souvent. L'affaire, il devait se concentre...