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            Le village près de la plage où s'était installée Honorine, Guilvinec, ne se trouvait heureusement qu'à une vingtaine de minutes en vélo de Plomeur

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            Le village près de la plage où s'était installée Honorine, Guilvinec, ne se trouvait heureusement qu'à une vingtaine de minutes en vélo de Plomeur. Le brun y arriva donc un peu avant dix-huit heures trente et chercha rapidement un hôtel avec de la place. Il ignorait combien de jours il resterait dans le village, alors les hôtels libres pour une seule nuit ne lui convenaient pas.

            S'approchant toujours plus de la mer, qui semblait l'attirer inlassablement, il finit par tomber par hasard sur un petit hôtel en face de l'étendu d'eau. Sans hésiter, il entra dans "Le Bout du Quai" et se dirigea avec espoir vers le réceptionniste.

            Un sourire victorieux fleurit sur les lèvres du journaliste lorsqu'il apprit qu'une chambre était libre pour une semaine environ. Il ne réfléchit pas plus longtemps et la réserva pour toute la semaine. Il savait qu'il pouvait se le permettre. L'homme en face de lui lui jeta un drôle de regard, mais ne fit aucun commentaire et lui donna les clefs de sa chambre après qu'il eut tout payé.

            Maxime la trouva facilement et s'installa rapidement. La décoration de sa chambre était plus rustique que celle de Quimper, ce qui ne lui déplaisait pas forcément. Il avait encore une fois une baie vitrée, mais cette fois-ci, elle donnait directement sur la mer.

            Il posa doucement sa main sur celle-ci en laissant ses yeux se perdre dans l'immensité de l'eau. Rapidement, il sortit des vêtements propres, puis partit prendre sa douche. Après tout, il avait fait beaucoup de vélo aujourd'hui et il ne doutait pas un instant qu'il sentait le fennec.

            Une fois de nouveau propre et sentant maintenant la pomme, il descendit à l'accueil pour demander s'il leur restait une table pour manger. Il était maintenant dix-neuf heures et le brun mourait de faim. On l'installa, et il commanda rapidement des moules-frites. Après tout, il était venu jusqu'à la mer, ce n'était pas pour se prendre des pâtes.

            Quand son plat arriva, Maxime prit sur lui pour ne pas le manger trop rapidement. D'une part parce qu'il ne voulait pas qu'on le juge ou qu'on pense qu'il avait de mauvaises manières, d'autre part parce qu'il fallait manger lentement pour ne pas avoir faim plus tard.

            Il dégusta donc ses moules tranquillement, en se demandant si Sidjil aimait cela. À vrai dire, durant leur courte colocation, de plusieurs mois tout de même, ils n'avaient pas beaucoup varié les repas. Et malgré leur rapprochement des derniers mois, ils n'avaient jamais discuté des goûts de l'autre. Il savait que le Toulousain était un mordu de thé et... eh bien, ça s'arrêtait à peu près là.

            Quand on vint lui demander s'il désirait un dessert, le brun déclina et commanda simplement un café. Quand son breuvage arriva et qu'il commença à le boire, il se rappela qu'il savait aussi que Sidjil détestait par-dessus tout le café. La seule fois où ils en avaient discuté, Sidjil lui avait dit que cela n'avait rien à voir avec le goût, mais plutôt avec les gens qui le boivent et le pourquoi ils le boivent. Maxime l'avait mal pris et avait coupé court à leur échange. Il n'hébergeait pas gratuitement quelqu'un pour se faire cracher au visage.

L'affaire [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant