L'affaire [Djilsime]

➢ 40

Il sonna.

Toqua.

Sonna encore.

Toqua à nouveau.

Seul le silence des couloirs de l'immeuble lui répondit.

Comme il l'avait craint.

Il chercha le double des clés, caché sous le paillasson, et l'insera dans la  serrure.

Il fit le tour de l'appartement pour vérifier s'il n'y avait bien personne et découvrit avec la boule au ventre qu'effectivement, le parisien avait quitté les lieux. 

Sidjil décida de ne pas paniquer d'autant plus que Maxime avait très bien où simplement sortir se promener ou faire des courses.

En plus, sa valise et ses affaires étaient toujours rangés l'armoire.

Bon, pas d'inquiétude. Il allait revenir et ils pourraient s'expliquer.

Tout allait s'arranger.

Enfin, il l'espérait.

***

Sidjil se mit en tête de faire du tri dans l'appartement pour s'occuper l'esprit. Il rangea sa valise, nettoya sa chambre et fit briller tout ce qui pouvait l'être.

Il était maintenant 19 heure et Maxime n'était toujours pas revenu.

Sidjil s'obligeait à rester calme et patient. Il avait très bien où organiser un repas avec ses amis.

Sans venir se changer ? Sans prendre sa doudoune de soirée ? Sans venir ranger sa malette de travail avant ?

Une petite voix dans sa tête l'asseyait de questions dont Sidjil n'avait pas de réponses positives.

Quand sonna 23 heure il d'autorisation à paniquer.

Un peu.

Beaucoup.

Il n'arrivait pas à dormir, il n'y arriverait pas tant que Maxime n'aura pas passé le seuil de cette porte.

Malheureusement, il n'était pas prêt de dormir de sitôt.

Car Maxime ne reviendra pas.

En tout cas pas avant un long voyage.

Et lui aussi allait partir.

Pour un voyage tout aussi long et périeu.

Car il ne faut pas oublié qu'il avait un meurtrier à coincer.

Une vérité à faire éclater.

Un article à publier.

Et ça, à ce moment précis, ça passait avant leur truc, leur connexion, leur étincelle quand il se croisait.

Le travail les appelait. Le devoir même s'il on voulait être plus cérémonieux.

Il n'avait plus le temps de jouer au chat et à la souris.

Tout ça, Sidjil se le dis avant de sombrer, malgré lui, dans un profond sommeil.

Il était maintenant 3 heure du matin.

Et avant de complètement disparaître dans le pays des rêves, il se dit que pour la première fois de sa vie, il avait l'impression d'être la souris.

Poursuivi par un amour impossible.

***

Bonjour !
J'espère que vous aller bien et que ce petit chapitre vous aura plus.
Suite à des problèmes techniques ( une connexion catastrophique ) je m'excuse d'avance pour la mise en page et les probables fautes d'orthographe !

Nous en sommes au chapitre 40 !
C'est absolument énorme !
Quand nous avons lancé ce projet, on n'aurait jamais pensé que vous seriez aussi nombreux à nous suivre aussi loin !

Merci pour tout ça ❤️

Alors, bien que ce soit loinnnn d'être fini, sachez que chacun de vos retours nous réchauffe le cœur et nous pousse à continuer 🫶🏻

Prenez soin de vous !