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            Se faire inviter à cette fête politique avait été plus facile que prévu pour le brun

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            Se faire inviter à cette fête politique avait été plus facile que prévu pour le brun. En effet, il semblait que la présence d'un journaliste de l'Ulipzert, encore plus le fils de la directrice, était quelque chose de complètement désiré. La question de l'indépendance de la presse envers la politique pouvait se poser.

            Mais pas aujourd'hui pour Maxime qui avait pu en profiter pour se faire inviter. C'est donc dans un costume trois pièces, bien évidemment taillé sur mesure, que le brun quitta l'appartement ce mardi, alors qu'un chauffeur privé l'attendait en bas de son immeuble.

            En traversant son salon, le petit brun aperçut le gros livre jaune sur lequel était penché son colocataire. Il eut, à peine une fraction de seconde, un peu de pitié pour ce dernier, avant de se rappeler son comportement puéril. Il n'obtenait que ce qu'il méritait. Après tout, comme lui disait souvent sa mère : « Qui pisse au vent, se rince les dents. »

            Il n'avait d'ailleurs pas eu de nouvelles de cette dernière depuis le dernier repas. Ce qui n'annonçait rien qui vaille aux yeux de Maxime. Il aimait sa mère, mais il la connaissait aussi. C'était le calme avant la tempête. Et il ignorait comment, mais il sentait que la prochaine tempête allait lui faire mal.

            Il secoua la tête pour se sortir toutes ces pensées de la tête et être prêt pour la « petite fête » à laquelle il se rendait. Il s'était, pour l'occasion, bien évidemment très renseigné sur la situation et sur les membres de la famille Joffie.

            Le père, d'origine bien bourgeoise, avait fondé son propre parti politique après avoir perdu les primaires de son ancien parti. Grâce à une grande et forte médiatisation, il avait réussi à faire grossir dans un court laps de temps son parti, tant et si bien qu'il avait obtenu 12 sièges à l'Assemblée nationale. Ce qui n'est pas rien pour un parti avec moins de 6 ans d'existence.

            Les recherches sur la mère n'avaient rien donné. Cette dernière semblait invisible dans la petite famille. Ce qui, après recherche finie, n'étonnait pas le jeune journaliste.

            Son fils aîné, élu député pour la première fois sous les couleurs de son paternel, n'était pas tant un politicien qu'un opportuniste avec une cuillère dorée dans la bouche. Un gamin pourri gâté à qui on avait tout donné sans concession. Un pauvre type qui n'avait jamais eu à vraiment travailler pour quoi que ce soit et qui était quand même plein d'audace.

            Sa sœur cadette, l'ex-petite amie de Côme, était un tout autre personnage. Cette dernière se trouvait être une grande militante avec des idées bien trempées qui allaient complètement dans celles de son père. Malheureusement pour elle, en tant que femme, son père ne lui permettrait jamais de diriger un jour le parti. Ce n'est pas faute pour elle d'avoir essayé, et c'est ainsi que Maxime put trouver des photos d'elle à la Manif pour tous et à toute autre manifestation dans le même genre.

L'affaire [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant