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***



« T'es-
— Si tu redis encore une fois mignon, je te frappe.
— Cute ? »
/Chapitre 13/

***

              Quand il s'était couché, vers six heures du matin, Sidjil avait repassé tous les moments de la soirée à travers le filtre de ses pensées.

              Il a avait revu son arivée fracassante, les jeux d'alcool avec Sam, l'heure où lui et Julien s'étaient improvisé DJ, à sa discussion sur le balcon avec Éliane, à son regard échangé avec Agathe, et inévitablement à sa danse avec Maxime.

             Dire qu'il avait aimé ce moment serait un euphémisme : il l'avait savouré.

             Chacun des pas qu'ils avaient partagé, toutes les secondes de musique sur lesquelles ils s'étaient trouvés en union ne quittaient pas sa mémoire. Pire même, il souriait, d'un beau et franc sourire en y repensant.

              Il s'était donc couché heureux comme on l'est rarement. Voir même plus que ça. Il s'était couché entier.

             Comme si ce moment, cet instant, avait pansé un manque, rempli un creux en lui. Comme si Maxime avait été sa solution à un problème qu'il ignorait.

             Quand ses paupières s'étaient fermées, il ne se doutait pas qu'il n'allait pas sourire de nouveau avant un bon moment.

***

               Le reste d'alcool dans le sang de Sidjil finissait de se diluer quand le jour se leva. Les rayons du soleil traversèrent les fins rideaux bleu marine de la chambre d'ami dans laquelle il avait passé la nuit.

            À peine réveillé, il sentit que la journée serait mauvaise. Il avait ce pressentiment que, quoi qu'il allait se passer, il ferait mieux de rester caché sous cette couette moelleuse et chaude.

             Mais d'ailleurs, à qui était-elle cette couette ? Maxime ne lui avait jamais donné une couette ! Où avait-il passé la nuit ?

             Cette question le fit se lever dans un bond peu gracieux.

L'affaire [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant