L'affaire [Djilsime]

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 « Putain. Maxime. Putain ».

***

Le réveil avait été douloureux, très douloureux. Une migraine avait élu domicile en lui. Il ne revenait toujours pas des évènements de la soirée passée.

Tout s'était enchainé trop vite, sans qu'il puisse réellement comprendre comment ils avaient pu finir comme ça.

Ce matin, il avait reçu un message de Sam qui s'excusait profondément pour hier soir. Il lui avait rapidement détaillé sa rupture récente, son besoin d'affection.

Sidjil n'avait pas encore répondu au message, il verrait cela plus tard.

Pour l'instant l'important était de contacter Agathe. Plus tôt dans la soirée, avant... avant l'évènement, Sam lui avait donné le numéro de la photographe.

Sidjil était assis en tailleur sur un des tabourets de la cuisine.

Il composa le numéro et deux sonneries se firent entendre. À la première note de la troisième, Agathe décrocha.

« Allo ? Qui est à l'appareil ? Questionna la voix assurée de la jeune femme.

— Allo Agathe, c'est Sidjil, je te dérange ? Demanda timidement le journaliste.

— Sidjil ! Ca fait un moment, non ne t'en fait pas tu ne me dérange pas du tout, j'étais justement entrain de faire développer les photos de la soirée d'Halloween. Ca semble si loin maintenant c'est fou comme le temps passe vite.

— Ne m'en parle pas. J'ai l'impression que ça date d'une autre vie.

— J'imagine que tu ne m'appelles pas pour ça, rit Agathe, qu'est-ce que je peux faire pour toi ?

— Tu imagines bien, répondit simplement Sidjil, je voulais te demander si tu avais des nouvelles de Maxime. Il est introuvable et injoignable depuis plusieurs jours et ça m'inquiète. Les gars n'ont pas de nouvelles alors je me suis dit que j'aurais peut-être plus de chance avec toi !

— Ahhh, je suis désolé, mais je ne vais rien pouvoir faire pour toi. Je n'ai aucune idée d'où il se trouve. Tu sais, parfois il disparaît et il revient comme il est parti. Ne te fais pas de soucis pour lui.

— Oui enfin, c'est plus facile à dire qu'à faire, soupira le brun, On travaille ensemble et il part sans rien dire. Ce n'est pas pro.

— Il n'y a vraiment que du professionnel entre vous, demanda avec une curiosité sincère Agathe.

Cette question prit Sidjil au dépourvu.

— C'est, c'est compliqué. J'aimerais justement lui dire que- Attends, attends une seconde Agathe, je crois que le type que je harcele de messages pour avoir un rendez-vous m'appelle. Je dois te laisser, Agathe ! Merci hein, et désolé du dérangement-