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            Sidjil fut étonnamment calme le reste du repas, après que Maxime lui ait parlé de sa réunion

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            Sidjil fut étonnamment calme le reste du repas, après que Maxime lui ait parlé de sa réunion. Tout du moins, il n'avait plus fait référence à cette histoire de « son amour secret », et le brun espérait vraiment que cette histoire avait été mise au placard.

            Ses amis devaient arriver dans l'après-midi, et l'appartement de Maxime était aussi prêt que possible. Plus tôt ce matin même, il avait passé un rapide coup d'aspirateur, réveillant au passage son invité permanent qui dormait sur le canapé. Suite à quoi, il s'était mis en tête de faire des gâteaux sous le regard bougon et mal réveillé du journaliste de l'Erthas.

            « T'es vraiment obligé de faire des putains de gâteaux ? Y a une boulangerie en bas de chez toi, je te signale. »

            Ignorant la remarque marmonnée sans vraiment de conviction par Sid, qui semblait d'ailleurs s'endormir le nez dans sa tasse de thé, Maxime revérifia de combien de grammes de farine il avait besoin.

            « J'te cause, trou duc. »

            Soufflant d'exaspération, le brun se retourna vers celui qui semblait tant vouloir son attention.

            « T'occupe.

            — Non. »

            Maxime leva les yeux au ciel. Finalement, il était moins énervant quand il jouait les amoureux secrets.

            « Tu veux m'aider ou tu vas continuer à faire la baignade à ton nez dans ta tasse ? »

            Sid releva d'un coup la tête, sa fierté sûrement atteinte. Suite à quoi il finit cul sec sa boisson chaude, avant de s'équiper d'un tablier ridicule du brun. Ce dernier laissa un sourire amusé flotter sur ses lèvres quelques instants avant de lui montrer les étapes à suivre d'un coup de tête.

            « Quand j'étais petit, commença le brun.

            — T'es toujours petit, le coupa l'autre.

            — Ta gueule. Je t'ouvre mon cœur là. Alors, ferme ta gueule. Donc, quand j'étais plus jeune, avec ma mère, on faisait beaucoup de gâteaux comme ça. On aimait bien.

            — Logique. Si vous aimiez pas, vous le feriez pas.

            — Mais putain t'es trop chiant. On peut rien dire. »

            Suite à quoi, Maxime se buta dans le silence, énervé. Il continua en ignorant obstinément le brun sa recette de madeleine, car ils faisaient des madeleines. Ce dernier tenta plusieurs fois d'attirer son attention sans succès.

            « Allez Maxou, fait pas la tête. J'rigolais. »

            Pas de réactions.

L'affaire [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant