Dire ces mots avait fait l'effet d'une bombe dans tout le corps de Maxime. Ses yeux étaient toujours fermés. Il n'osait pas regarder l'homme en face de lui. Pourtant, il n'avait pas fait une grande annonce. Ce n'est pas comme si Sidjil n'avait jamais pu s'en douter. Ils avaient tout de même passé plusieurs mois à se rouler des pelles.
Mais... il ne pouvait pas empêcher à l'appréhension de monter dans toutes les parties de son corps. Alors qu'il voulut ouvrir les yeux pour voir le visage de Sidjil, ce dernier étant encore silencieux, il sentit les lèvres de ce dernier se plaquer contre les siennes. Un gémissement lui échappa alors qu'une de ses mains alla se caler derrière le cou du brun pour approfondir leur baiser.
Le corps de Maxime bouillonnait, il avait tellement attendu ce baiser. Pas seulement depuis qu'il avait revu le Toulousain, il y avait aussi tellement pensé pendant son séjour en Bretagne. Il l'avait tellement voulu, tellement désiré.
La main de Sidjil sur sa cuisse continua ses mouvements, alors qu'une deuxième se glissait derrière son cou et tiraillait ses cheveux. Maxime avait chaud, terriblement chaud. Il voulut un peu plus approcher le corps du brun du sien, mais la voiture n'était pas faite pour ça. Il en vint à maudire l'inventeur de la voiture moderne de ne pas avoir pensé à la concevoir comme un parfait lieu de baise.
Sidjil avait remarqué son mouvement, Maxime l'avait deviné au petit sourire qu'il avait senti contre ses lèvres. À bout de souffle, ils avaient fini par s'éloigner, de quelques centimètres seulement.
« Putain... Tu me rends fou, Maxime. »
Ce dernier ne répondit rien, alors qu'il refondait sur les lèvres de son amant. Il en voulait encore, il n'en avait pas eu assez. Sidjil rigola contre ses lèvres avant de répondre au baiser avec tout autant d'empressement. Aucun d'eux n'était sûr d'en avoir un jour assez.
Doucement, comme pour voir comment réagirait Maxime, le Toulousain fit monter de plus en plus sa main. La prise de Maxime se resserra légèrement sur la nuque du brun alors qu'il sentit sa main frôler son entre-jambe. Son corps se tendit, et il sentit Sidjil rompre doucement leur baiser.
« Max... Faut que tu me dises tes limites.
— Sid, je... »
La respiration du Parisien se fit plus hachée alors qu'il sentait son cerveau s'embrouiller. Il allait commencer à paniquer et il n'arrivait pas à comprendre pourquoi. La main de Sidjil vint attraper l'une des siennes alors que ce dernier essayait de croiser son regard.
« Hey, Max, mon ange, calme toi. Y a pas de piège.
— Je...
— Il faut juste que tu me dises ce que tu veux et ce que tu ne veux pas. Et si tu ne veux rien, c'est okay, d'accord ? Tu comprends ?
— Oui... Oui.
— Nickel, lui souriait avec douceur Sidjil.
— Je, Maxime reprit une respiration, je ne sais pas trop. On peut... On peut y aller doucement et voir...
— D'accord, mais tu n'hésites pas à dire stop.
— Oui, hocha, vigoureusement, la tête Maxime, tu peux revenir m'embrasser maintenant ? »
Et les lèvres de Sidjil se replaquèrent sur celle du brun. Sa main vint de nouveau frôler l'entre-jambe de Maxime. Un gémissement s'échappa à la barrière de ses lèvres pour être avalé par celle de Sid alors que ce dernier commençait à frotter à travers le tissu le membre du Parisien.
Les hanches de Maxime se levèrent d'elles-mêmes alors qu'elles cherchaient cette si agréable friction contre la main de son amant. Ce dernier ne pouvait s'empêcher de sourire contre les lèvres du plus petit.
Essoufflés, ils s'éloignèrent un instant pour reprendre leur souffle alors que Sidjil s'attaquait au cou de Maxime, y laissant sans gêne ses marques. Le souffle de sa victime était haché et ne laisser passer que les gémissements de ce dernier.
Doucement, Sidjil détacha la ceinture du Parisien, puis sa braguette et son bouton avant d'essayer de lui baisser son pantalon, Maxime l'y aida en soulevant ses hanches, alors qu'il poussait dans le même temps son pantalon aussi. Dans leur mouvement, ils firent tomber, sans y prêter attention, la bouteille d'alcool à moitié vide du brun à ses pieds, où elle s'y vida sans peine.
Sidjil lâcha le cou de Maxime le temps de le regarder dans les yeux alors qu'il lui attrapait le sexe. Il voulait voir l'expression du brun à ce moment-là, il voulait sonder ses yeux pour pouvoir s'arrêter au moment où il y descellerait un instant de doute.
Les pupilles de ce dernier n'étaient remplies que de luxure ce qui encouragea Sidjil dans ses mouvements. Il se rapprocha alors de nouveau du brun pour l'embrasser tout en commençant des mouvements de main. Il s'amusa rapidement à varier la pression et la vitesse alors qu'il sentait contre sa bouche les gémissements à peine voilés de Maxime.
Il ne fit pas longuement attendre le brun, son esprit était encore trop embrumé par l'alcool pour cela, et Maxime se libéra rapidement dans sa main. Leur baiser dura encore quelques secondes après cela, avant que les deux ne soient trop épuisés.
La journée avait été longue et éprouvante pour les deux jeunes hommes qui s'endormir rapidement, sans même penser à s'essuyer ou se rhabiller. Le lendemain serait une nouvelle journée, et ils ignoraient encore quel rebondissement elle leur réservait, alors, en entendant, ils se glissèrent, innocemment, dans les bras de Morphée.
***
Juste pour vous dire que je suis EXTRÊMEMENT MAL A L'AISE !!
C'est la première fois que j'écris un lemon qui est ensuite publié... Bref !
J'espère que notre chapitre des un an vous a plu <3
Léon
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L'affaire [Djilsime]
FanficC'était terrifiant de se dire qu'il était prêt à le suivre jusqu'au bout du monde. Inconcevable même. Cela relevait des pensées intrusives, folles, idiotes, qui jaillissaient dans son esprit de plus en plus souvent. L'affaire, il devait se concentre...