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            Des coups secs à la porte sortir Maxime de son travail

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            Des coups secs à la porte sortir Maxime de son travail. Ce dernier était en pleine relecture de la prochaine une de son journal. Il jeta un regard à l'horloge dans son bureau avant de sourire. C'était Agathe. Pile à l'heure comme d'habitude. Pour ne pas la faire attendre, il sortit rapidement de son bureau pour entendre la porte se fermer d'un coup sec.

            Fronçant les sourcils, le brun se demanda un instant si Sid avait daigné sortir de la grotte qu'était devenue sa chambre, pour aller ouvrir la porte. Il eut sa réponse qu'en arrivant dans l'entrée, il remarqua ce dernier qui repartait vers sa grotte.

            « C'est pour toi, lui annonça froidement ce dernier en passant à côté de lui dans le couloir.

            — Attends, mais tu lui as refermé la porte au nez ! » s'exclama le petit brun en remarquant l'entrée vide.

            Il n'eut pour réponse qu'un claquement de porte. Rapidement, il rouvrit la porte pour découvrir une Agathe décontenancée.

            « Putain désolé Agathe. Je sais pas c'qu'il a depuis la soirée d'Halloween, mais il est imbuvable ! se plaignit le brun en laissant entrer son amie et en refermant la porte.

            — T'inquiètes, t'inquiètes, répondit toujours un peu perdu la jeune femme. Bon, tu voulais parler autour d'un café. J'attends les potins ! décréta-t-elle en se dirigeant d'elle-même vers la cuisine.

            — Bah justement... C'est de lui que j'aimerais parler.

            — Ah. Bah go alors », rigola-t-elle.

            En arrivant de la cuisine, Maxime montra d'un coup de tête les gâteaux qu'il avait préparés pour leur goûté à Agathe tout en lui demandant quel café elle voulait. Il prit sa commande, lui proposa d'aller s'installer dans le canapé pour qu'ils y soient plus à l'aise et se dépêcha de préparer leurs cafés respectifs.

            Alors qu'il regardait le café couler dans les deux tasses, le brun ne put empêcher son cerveau de divaguer vers le dossier. Ils l'avaient ouvert. Enfin. Un frisson glissa dans le dos du jeune journaliste. La première chose que le brun avait eue en main, une fois le dossier ouvert, avait été la photo de la scène du crime. Avec les cadavres. Un nouveau frisson de dégoût prit le brun.

            Lui qui ne se pensait pas si facilement touché ou choqué, devait se l'avouer, voir cette photo l'avait plus que marqué. Il lui arrivait même parfois d'en faire des cauchemars... Bien qu'il ne l'avouerait jamais à voix haute.

            Il les voyait encore. Les quatre corps avec chacun une balle dans la tête. Jusque-là, Maxime aurait sûrement pu tolérer cette vision, c'est tout du moins ce qu'il se disait. Mais, en plus, les quatre étaient installées autour de la table, les mains posées à plat de chaque côté de leurs assiettes respectives. Dit-assiettes qui étaient remplies. Comme s'ils s'apprêtaient à manger. Comme si la mort les avait pris par surprise, pris au dépourvu.

L'affaire [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant