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            Quand Sidjil s'éveilla, il mit quelques secondes à se souvenirs de ce qu'il faisait sur ce canapé

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            Quand Sidjil s'éveilla, il mit quelques secondes à se souvenirs de ce qu'il faisait sur ce canapé. Puis comme depuis maintenant quatre jours, les images de sa rencontre avec le journaliste de l'Ulipzert et tout ce qu'il c'était passé depuis revinrent de pleins fouet dans sa mémoire. Ce tourbillon d'informations eut pour effet d'accentuer son mal de tête qui le suivait depuis hier soir.

            Il était rentré lessivé de son enquête au bureau de poste. Il n'avait trouvé personne dans le salon et la cuisine alors il en avait déduit que son hôte devait s'être enfermé dans son bureau. Peut impacté par son absence, Sidjil finit sa soirée tranquillement, travaillant un peu pour ses articles à venir.

            Le plus embêtant dans cette absence de communication c'était le fait que les deux hommes s'étaient couché sans informer l'autre de son avancé.

            Ce dernier, déjà habillé, se dirigeait vers la cuisine et n'eut pas un regard en direction de son « invité » quand il passa devant le canapé.

            Et encore une fois, Sidjil n'en fut pas impacté.

            Il se leva finalement, regrettant la chaleur de sa couverture et se rendit à son tour dans le cuisine.

            A peine eut-il quitter son lit de fortune que Sidjil entendit un nouveau claquement de porte. Il s'agissait cette fois ci de la porte d'entrée que Maxime avait claqué dans un mouvement rageur.

            Intrigué, Sidjil se dirigea vers la cuisine d'où venait de sortir l'autre habitant de cette appartement.

            Il découvrit alors un post-it avec écrit d'une main appliquée : « Je suis au café sale enculé.»

            Waouh. Il était dépendant à ce point là alors ? Pour la première fois un peu impacté par les paroles du brun, Sidjil entreprit de se faire un thé pour mieux commencer sa journée. Quelle ne fut pas sa surprise quand il découvrit les placards vident de toutes tasses. Enfin si, il en restait une. Elle avait était mise bien en évidence et semblait appeler Sidjil à la choisir. N'ayant évidemment pas d'autre solution, il se saisit de la tasse et y versa son thé brûlant. Le breuvage s'écoula dans son corps et le soulagea d'au moins dix kilos. Il se sentait bien là, les mains chauffé par la chaleur du thé et le nez remplis de doux arômes. Pourtant, un détail de la tasse l'interpella. Ce n'était pas une petite phrase sarcastique comme la dernière fois mais bien un majeur sculpté dans la porcelaine qui se dévoilait au fur et à mesure qu'il vidait la tasse. Vexé comme jamais, il ne finit pas son thé et se dirigea d'un pas rageur vers la salle de bain. « Enfoiré » grogna-t-il en passant devant la porte de Maxime.

            Il le détestait.

***

            Vers treize heure, il quitta l'appartement et prit un bus jusqu'au laboratoire de la police scientifique de Paris. Il avait convenue d'un rendez-vous avec un ancien contact, qu'il l'avait aidé pour un de ses anciens articles. Une fois arrivé, il se rendit à l'accueil et demanda à voir monsieur Jean P.

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