L'affaire [Djilsime]

➢ 27

             Quand Sidjil s'endormit pour sa sieste au alentour de treize heure, Maxime s'empressa d'attraper son téléphone. Le brun n'avait qu'une idée en tête : combien de vu avait la story de son colocataire. Maxime ignorait encore que ce dernier l'avait vu et s'en était vengé.

             En ouvrant les dernières stories du brun, Maxime déchanta. Là, devant ses yeux, dans une des stories de Sidjil, se trouvait la photo de lui à Halloween. Il n'avait même pas le souvenir d'en avoir fait une, et encore moins qu'elle soit sur ce téléphone.

             Voyant qu'elle avait déjà été vue, il senti la panique arriver. Une boule d'angoisse se format dans sa gorge, les larmes brouillèrent sa vue et sa respiration devint chaotique. Maxime commençait une crise de panique. Le téléphone lui glissa entre les doigts, et son écran s'explosa sur le sol, causant un bruit assez fort pour réveiller le plus grand.

             Ce dernier déboula dans le salon et remarquant l'état du brun se précipita vers lui. Il tenta de le prendre dans ses bras pour le bercer mais sans qu'il ne comprenne pourquoi le brun le repoussa vivement. En effet, malgré les larmes qui l'empêchaient de voir, le plus petit l'avait reconnu.

             « Max qu'est ce que t'as ? »

             Sidjil était paniqué et il tenta de nouveau de l'approcher, encore une fois sans succès. Ce dernier commençait, lui aussi, a paniquer pour son acolyte.

             « S'il te plaît, Max... Laisse moi t'aider... »

             Le petit brun le repoussa de nouveau et réussi à articulé, entre deux respirations difficile :

             « Dégage connard. »

             Sidjil ne comprenait pas. Optant pour une autre approche, il saisit avec beaucoup de délicatesse le poignée du brun pour le poser avec tout autant de douceur sur sa poitrine. Il tenta d'obtenir un contact visuelle avec Maxime.

             « Respire, Max. Regarde moi. On va le faire ensemble. Inspire. Expire. C'est ça. Inspire. Expire. »

             Il ne fallu pas moins de dix minutes à Sidjil pour calmer Maxime qui menaçait de repartir à tout instant. Une fois l'état de ce dernier un tant soit peu stable, Sidjil tenta de nouveau de lui parler.

             « Max, il t'es arrivé quoi ?

             — Dégage.

             — Quoi ?

             — T'es vraiment un fils de pute.

             — Mais putain qu'est ce que t'as ?

             — Comment t'as pu me faire ça ?

             — Mais te faire quoi ? s'exclama toujours dans l'incompréhension Sidjil.