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— Je cherche -

Un bruit de porte masqua sa réponse.

***

« Madame Buidot, excusez-moi pour le dérangement, mais le procureur sur le cas Filipo demande à vous voir en salle de réunion urgemment.

— Je suis occupé. Dites-lui de m'attendre.

— Madame, j'insiste, il m'a demandé de vous faire venir tout de suite, insista la voix.

Vivienne regarda tour à tour Sidjil et le nouvel interlocuteur. Elle secoua la tête et attrapa sa veste. Elle n'avait pas encore passé le seuil de la porte qu'elle se retourna et lança à Sidjil « Faites marche arrière. Laissez ces personnes où elles sont. Vous pourriez le regretter. À trop creuser, on s'enfonce. Bonne journée. »

Et l'une des femmes les plus puissantes de cette ville quitta la pièce sur ses paroles. Sidjil regarda avec stupeur la personne qui les avait coupés ( Vivienne n'ayant pas voulu être accompagnée).

« Julien ? S'exclama Sidjil.

— Sid ?! Mais qu'est-ce que tu fais là ? Et c'était quoi cette ambiance ? J'ai cru qu'elle allait t'arracher les yeux ! S'emporta Julien, complètement perdu quant à la présence de son ex dans ce bureau.

— Non, attend, toi d'abord, qu'est-ce que tu fais là ? La dernière fois qu'on s'est vu, tu étais-

— Sid. Sortons de ce bureau et parlons ensuite. Il vaut mieux pas trainer ici. Le coupa Julien.

Sidjil acquiesça et sortit du bureau en suivant les pas de l'homme avant qui il avait partagé quelques années de sa vie.

— Mon service est fini. Je t'invite boire un verre ? Proposa Julien.

— Oui pour le verre mais c'est moi qui invite. Tu viens de me sauver la vie, répliqua Sidjil.

— Comme si c'était la première fois, sourit Julien, ça me va, tu m'invites. »


***

Les deux hommes sortirent de la préfecture et marchèrent une quinzaine de minutes avant de s'installer dans un bar. Une fois assis, Sidjil entama la conversation :

« Tu as quitté l'uniforme ? Le costard te va bien.

— Merci, sourit Julien, oui, j'ai arrêté le boulot en uniforme le mois dernier. J'ai obtenu une belle mutation et le boulot me plait.

— Un homme de terrain dans un bureau, tu vas t'ennuyer vite, rigola Sidjil en attrapant son verre qui venait d'arriver.

— Au pire je re-changerais. J'avais besoin de nouveauté. Et puis comme tu l'as dit, les costumes me vont bien, répondit Julien toujours en souriant.

L'affaire [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant