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Sa discussion avec Jules était sur le point de se finir quand ce dernier dut s'absenter le temps de récupérer un colis

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Sa discussion avec Jules était sur le point de se finir quand ce dernier dut s'absenter le temps de récupérer un colis. Pendant ce court laps de temps, Sidjil rassembla ses notes. Jules avait été une précieuse source d'information. Il avait découvert l'existence d'Aliéonor, la cousine de Jules, avait compris la nature des liens qu'entretenaient les membres de cette étrange famille. Jules lui avait narré des repas de famille où les cris n'arrêtaient pas, où l'on s'insultait entre chaque plat.

« Ils se déchirent et se détestent mais se protègent. » Pourquoi, je n'en ai aucune idée. On dirait qu'ils sont liés par un pacte à la con. Je te jure, quand on se hait autant, pourquoi rester aussi proche. »

Quant à la maison, Jules n'en avait qu'un lointain souvenir. « C'était le manoir du cousin de ma mère. Je revois le grand jardin et l'allée en gravillon blanc, mais pour le reste, je ne saurais pas vraiment le situer. On y est allé quelques fois quand j'étais jeune. Depuis leur mort, c'est LE sujet tabou. »

Sidjil n'avait pas encore l'adresse, ni la localisation mais il avait compris. Compris qui était cette famille rongée par des secrets et de l'égo.

Sans le savoir, il en était presque au même point que Maxime.

« Voilà, je suis de retour ! Chantonna Jules.

— Tu sais, je te remercierai jamais assez, tu m'as donné des informations tellement importantes.

— Avec plaisir, je te l'ai dit, tant que je peux les emmerder, je prends.

— T'es impossible, ria Sidjil.

— Sidjil ?

— Oui ?

— C'est à mon tour de m'excuser... Je regrette ce qu'on a fait maintenant que je sais pour toi et ce type...

— Quel type ?

— Ne commence pas, celui dont on a parlé hier soir, expliqua Jules.

— On a parlé de personne hier. Il n'y a personne.

— Sidjillll. Comment il s'appellait déjà, Maximilien ?

— Beurk, c'est quoi ce nom, c'est Maxime et c'est-

— ...

— Quoi ?

— Non rien... T'es con, c'est tout, soupira Jules en regardant le brun avec désespoir.

— Je te permets pas, renchérit Sidjil. Et puis, je t'en ai parlé rapidement dans un moment de faiblesse. Il n'y a rien avec lui.

— Un long moment de faiblesse alors... Les 45 minutes de trajets...

— J-je. J'avais oublié qu'on en avait autant parlé, murmura Sidjil.

— Bref, je m'en fous que tu t'en souviennes pas. Je m'excuse parce que je t'ai sauté dessus au lieu de te conseiller d'aller le rejoindre ou de l'appeler. C'était égoïste.

L'affaire [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant