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            Dire que Maxime était content de lui serait un euphémisme, il était fier

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            Dire que Maxime était content de lui serait un euphémisme, il était fier. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas senti cette dose d'adrénaline dans son corps et il avait adoré ça. Puis, la tête du Toulousain et sa fuite valaient tout l'or du monde aux yeux du brun. S'il devait le refaire, il le ferait sans l'once d'une hésitation.

            Comme il ne voyait pas Sidjil revenir tout de suite, il devait encore être en train de régler son « petit problème », Max s'arrêta à une machine à café près de l'accueil. Il fut vite rejoint par un policier qu'il n'avait jamais vu. Ce dernier lui adressa pourtant la parole.

            « Salut !

            — Salut, répondit sans entrain le brun.

            — Tu es Maxime de l'Ulipzert, c'est ça ?

            — Oui. »

            Le brun se tendit. Il n'aimait pas du tout la tournure que prenait cette discussion. Discuter avec des policiers ne lui était déjà pas chose aisée, mais à un qui semblait savoir à qui il s'adressait encore moins. Maxime espérait simplement qu'il ne lui parle pas pour « ça ».

            « Tu avais rendez-vous avec Sid aujourd'hui, non ? »

            Le brun ne lui répondit pas, et lui jeta un regard suspicieux. Bon, il semblerait qu'il ne lui parle pas par rapport à « ça », mais que lui voulait-il ?

            « Je suis un collège de Marina, la policière avec qui vous étiez, j'ai vu ça dans son agenda, s'expliqua le policier en voyant la méfiance du journaliste.

            — D'accord.

            — Ça m'a semblé bizarre, du coup, je venais voir, continua le jeune homme.

            — D'accord.

            — C'est que je voyais pas Sid venir à Paris, et encore moins bosser avec un journaliste de l'Ulipzert ! s'exclama avec un sourire le policier.

            — Vous connaissez Sidjil ?

            — Oui ! C'est pour ça que je suis venu te voir, sourit le policier sans se soucier du fait que Maxime le vouvoie.

            — D'accord.

            — Vous vous connaissez depuis longtemps ? Je l'ai connu quand j'étais jeune. Je suis Toulousain.

            — Vous étiez ami ? demanda le brun sans vraiment s'en soucier.

            — Pas exactement... Et pour vous ? »

            Maxime n'écouta pas la réponse, pas plus que la question alors qu'il commençait à se demander si son colocataire n'était pas tombé dans les toilettes.

            « Non, pas vraiment, répondit-il sans y faire attention.

            — Je vois, sourit le policier. Vous vous connaissez depuis longtemps ? Redemanda-t-il.

            — On habite ensemble, répondit le brun sans avoir écouté la question.

            — Déjà ? J'ai connu Sid moins entreprenant, rigola-t-il. C'est du sérieux alors ? »

            Cette fois, le brun entendit la question, mais persuader qu'ils parlaient maintenant de la raison de leur visite au commissariat, il s'exclama avec un peu trop de conviction :

            « Bien sûr que oui !

            — Tant mieux, je suis content que Sid ait enfin trouvé chaussure à son pied. »

             Cette fois, Maxime resta attentif à la réponse et comprit rapidement que la question n'était pas celle à laquelle il pensait. De quoi parlaient-ils bon sang ? Qu'avait dit le brun ?

            « Oui, c'est cool », répondit-il sans trop savoir pourquoi.

            Après tout, perdu pour perdu, autant y aller.

            « Et toi ça va ? Tu le vis bien ?

            — Oui, pourquoi ? »

            De quoi parlait le policier ? Vivre bien quoi ?! Le brun allait devenir fou.

            « Comme t'es pas out, tout ça tout ça. »

            Aux paroles du jeune homme en face de lui, le journaliste avala de travers son café et commença à tousser fortement. Putain, mais qu'avait-il dit à ce type pour qu'il en arrive là ??

            « Oula, attend, je vais t'aider », se précipita le policier.

           Il récupéra le café pas encore fini et le posa plus loin avant de taper légèrement le dos du brun. Une fois que le journaliste fut de nouveau en mesure de respirer, le policier le lâcha et s'éloigna quelque peu.

            C'est à peu près à ce moment-là que Sidjil revint. En le voyant, le policier lui offrit un grand sourire, sans remarquer que le brun en question s'était quelque peu crispé de surprise à sa vue.

            « Julien ?

             — Salut Sid ! Je vais devoir y aller, je te rends ton mec ! Tu feras gaffe, il s'est à moitié étouffé avec son café, rigola le dit-Julien. Au plaisir de reparler avec toi, Maxime ! » ajouta-t-il en souriant au brun.

             Et Julien partit, sans qu'aucun des deux jeunes hommes n'est pu l'interpeller pour lui dire que tout ce-ci n'était qu'un horrible mal entendu.

***

Hello, chapitre un peu plus court que d'habitude je m'en excuse ! J'ai été sur la route une grande partie de la matinée et de la veille ^^''

J'espère tout de même qu'il vous a plu ! Moi en tout cas j'ai bien aimé l'écrire ^^

Love sur vous,

A

L'affaire [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant