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            Quand le train de Maxime entra en gare, le soleil commençait déjà à se coucher

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            Quand le train de Maxime entra en gare, le soleil commençait déjà à se coucher. Le Parisien sortit de la gare en regardant autour de lui. Il ne voulait rater aucun détail, avide de nouvelles découvertes. Il suivit docilement les panneaux jusqu'à la sortie du bâtiment avant d'allumer son téléphone.

            Il espéra un instant que Sidjil lui ait envoyé un message, mais il ne vit rien. Maxime poussa un petit soupir avant de relever la tête pour chercher des yeux son hôtel. Il était déjà plutôt tard, ce n'était pas le moment de se laisser distraire.

            Il le trouva rapidement et s'y dirigea sans plus tergiverser. Une fois devant la femme de l'accueil, il se présenta et elle lui donna les clés de la chambre qu'il avait réservée plusieurs heures auparavant. En réservant le matin pour le soir, le brun avait eu peur qu'aucune chambre ne soit disponible. Heureusement pour lui, il en restait bien une, malheureusement, elle n'était disponible que pour quatre jours. Il lui faudrait donc faire vite.

            Il trouva sans difficulté sa chambrée et se permit un petit tour du propriétaire. La pièce n'était pas particulièrement décorée, à vrai dire elle était plutôt sobre. Le seul mur coloré, bleu, était celui en face de la fenêtre, sur lequel la tête de lit était appuyée. Les autres murs étaient blancs, comme les draps et les oreillers. Un coup d'œil à la salle de bain permit à Maxime de voir que cette dernière n'était pas plus colorée.

            Il revint rapidement vers le lit où il déposa son sac à dos. Son regard se posa sur le tableau bleu en face de lui, seul élément réellement décoratif de la chambre. Sur le mur en face du lit, à côté de la grande fenêtre, un bureau simple en dessous d'une télé. Au moins, il ne serait pas obligé de travailler assis sur son lit.

            Rapidement, Maxime trancha : la simplicité de la chambre lui plaisait. Il n'avait pas besoin de plus de distraction. Il jeta un coup d'œil à son téléphone pour remarquer qu'il serait bientôt l'heure de manger et que la batterie de ce dernier était très faible.

            Il sortit donc de son sac à dos son chargeur, une chose qu'il ne quittait jamais, et brancha ce dernier. Il sortit ensuite tout le contenu de ce dernier. Maintenant qu'il était parti, il se rendit compte qu'il n'avait pas pensé un instant à se faire une valise avec le minimum vital.

            Trop pris dans son enthousiasme, il n'avait pas réfléchi et se retrouvait maintenant avec presque rien à plus de quatre heures de train de Paris.

             Comme il le savait, dans son sac à dos ne se trouvaient que son ordinateur, le chargeur de ce dernier, son carnet fourre-tout, quelques stylos, et la seule photo imprimée de Sidjil qu'il avait. Il ne se souvenait même plus, à dire vrai, du moment où il l'avait mise dans son sac. Dans tous les cas, elle était maintenant là et Maxime ne pensait pas à s'en plaindre.

L'affaire [Djilsime]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant