Le soleil, déjà haut dans le ciel, brillait de mille feux. Dans son jardin, s'occupant du potager, ramassant les quelques tomates mures qui y résidaient, Myla entendit du vacarme dans les rues et elle ne put s'empêcher d'aller voir ce qu'il s'y passait. Elle sortit dans la rue et vit un homme au sol, la peau fortement bronzée. Cet homme ne venait très probablement pas de Ponenterra. Elle s'approcha de la foule tandis qu'un marchand l'accusait.
-Voleur ! Sale voleur ! s'écria-t-il.
-Mais que se passe-t-il ? fit Myla.
-Cet homme m'a volé ! Et il refuse de parler ! Je vais l'envoyer chez les gardes de Venom ! Là, il parlera ! s'énerva l'homme.
-Pourquoi voulez-vous qu'il parle si vous l'avez pris sur le fait ? l'interrogea-t-elle. Il n'y a rien à dire. Cet homme a faim, tout simplement. Vous savez que les temps sont durs, soupira-t-elle ensuite, s'approchant de l'homme. Vous allez bien ?
-Ah ! De la compassion pour un voleur ? Mais dans quel monde vit-on ? s'exclama le marchand.
-Ja lirma vitroalom wasor vitralaj, souffla l'homme au sol.
Myla fronça les sourcils en entendant ces mots.
-Magie noire ! cria le marchand. Il lance ce sort depuis que je l'ai attrapé !
La jeune femme eut un petit rire en entendant ces mots résonner dans les rues.
-Ce n'est pas de la magie, souffla-t-elle. Booskarr ? demanda-t-elle ensuite au voleur.
-Sila, soupira l'homme en hochant vivement la tête.
-Et bien voilà un mystère résolu, déclara-t-elle en souriant. Cet homme ne parle pas notre langue, tout simplement. Voilà pourquoi il ne répondait pas de son crime. Soit, qu'a-t-il volé ?
-Trois pommes ! râla le marchand. Elles sont juste là, prouvant son crime !
-Tout ce vacarme pour trois malheureuses pommes ? soupira Myla. Bien, attendez-la, lui demanda-t-elle.
Les paysans attroupés pouvaient voir Myla rentrer dans sa maison, se demandant ce que cette jeune femme pouvait bien avoir en tête. Elle revint rapidement et elle attrapa la main du marchand, tournant sa paume vers le haut et elle posa deux pièces de fer dans sa main. L'homme grogna, les fourrant dans sa poche. Prêt à s'en aller pour retourner à son échoppe, Myla l'arrêta.
-N'ai-je pas le droit à une quatrième pomme avec ce prix ? demanda-t-elle, un petit sourire en coin.
L'homme grogna et alla récupérer une pomme qu'il balança aux pieds de l'étranger. Myla leva les yeux au ciel et ramassa les quatre fruits au sol. Elle se releva et elle fit signe de la main au voleur de la suivre. Elle entra dans la maison et l'homme la suivit. Elle tira une chaise et tapota celle-ci, lui faisant comprendre de s'asseoir. Il s'exécuta, ne disant pas un mot. Elle prit une bassine en métal et la remplit d'eau pour nettoyer les pommes bien vertes couvertes de boue. Une fois propre, elle prit un couteau et les coupa et lui donna les morceaux.
-Bon appétit ! dit-elle en lui souriant.
-B...Bona petit ? essaya-t-il de répéter.
-Non, fit Myla amusée. Bon...
-Bon... répéta-t-il.
-Appétit, continua la jeune femme.
-Appétit. Bon appétit ! s'exclama-t-il, content d'avoir réussi.
Il commença à manger ses morceaux de pommes avant de lui en tendre un. Myla le prit et mangea ce quartier.
-Ca ne doit pas être facile d'être entouré de gens qui ne vous comprennent pas, soupira la jeune femme.
L'homme leva le regard vers elle et secoua la tête de droite à gauche, ne saisissant pas ce qu'elle disait.
-Mh... souffla Myla avant de sourire.
Elle lui désigna le fruit.
-Pomme, dit-elle, essayant de lui enseigner des mots bien que cela ne lui serait peut-être pas utile.
-Kimaj, répondit-il en lui montrant le fruit.
-Oh ! Ça, c'est "kimach" dans votre langue ? demanda-t-elle.
L'homme eut un petit sourire.
-Kimaj, répéta-t-il plus lentement.
-Ki-maj... Décidément, on va vraiment avoir du mal à se comprendre, dit-elle amusée.
-Dashak tsa wasor himra, dit-il en lui souriant, reprenant un morceau de pomme dans sa bouche.
-Je n'ai absolument pas compris, mais je vais me dire que vous me dites qu'elles sont bonnes, fit-elle avant de rire légèrement.
L'homme la remerciait de son aide en réalité. Il lui était reconnaissant. Il mourait de faim lorsqu'il était tombé sur le village et son peuple n'utilisant pas d'argent, il n'avait pas de quoi se payer de la nourriture. Il était sans le sou, ne parlait pas leur langue et était d'apparence différente et pourtant cette inconnue l'avait aidé sans même savoir s'il était bon ou mauvais. C'était une chose fortement appréciée de la part de l'homme.
-Au fait, moi, c'est Myla, dit-elle en se montrant.
-Myla ? demanda-t-il.
-Mhmh, Myla. Et toi ? Ton prénom ? l'interrogea-t-elle en le montrant.
L'homme pointa le doigt vers lui avant de comprendre ce qu'elle demandait.
-Ezio, dit-il en tapotant son torse.
-Ezio ? C'est joli, dit-elle en souriant.
Myla le laissa manger tranquillement ses pommes avant d'avoir une idée. Puisqu'il ne semblait pas avoir d'argent, il lui en fallait et malheureusement, elle ne pouvait se permettre de lui en offrir, mais elle savait qui pourrait aider cet homme. Elle se leva et lui fit signe de venir. Il la suivit donc sans broncher. Passant près de l'échoppe où il avait commis le vol, il baissa le regard. Myla le remarqua et lui releva le menton avant de sourire.
-Tout va bien. Ce n'est pas grave, dit-elle d'une voix douce, essayant de le réconforter.
C'était la vérité. Rien de grave. Il avait, certes, volé mais il n'avait blessé personne et s'était montré plutôt docile après s'être fait prendre. Ce n'était qu'un homme qui avait faim. C'était ça ou mourir.
Ils continuèrent jusqu'à arriver à une écurie. Elle lui montra d'attendre devant une clôture où plusieurs chevaux se trouvaient, mangeant de l'herbe. Elle s'avanca vers une grange où se trouvaient les boxes.
-Tommy ? Tommy ? Tu es là ? demanda-t-elle, vérifiant dans ceux qu'elle passait.
-Au fond ! s'exclama le jeune homme.
Elle le retrouva et elle eut un sourire, le voyant nettoyer les crottins.
-Aah ! Je déteste nettoyer ces boxes. C'est d'une puanteur, grogna le jeune homme. Tu viens voir le nouveau ? demanda-t-il.
-Pas vraiment. J'ai un service à te demander, et à ton père du coup, répondit la jeune femme.
-Demande-moi n'importe quoi, affirma-t-il en continuant son nettoyage. De quoi as-tu besoin ?
-Je n'ai besoin de rien, mais...
-Oh ! On m'a rapporté que tu avais défendu un étranger, très chevaleresque de ta part, s'amusa le jeune homme.
-Et bien, puisqu'on en parle... Le service le concerne. Il n'a pas d'argent et il lui faut un emploi sinon il continuera à voler et il se fera tuer tôt ou tard, lui expliqua Myla.
-Argh... Je ne sais pas. C'est mon père qui gère les finances de l'écurie. On n'a pas vraiment besoin de main d'œuvre, soupira Tommy.
-Et bien... Il pourrait nettoyer les boxes puisque tu détestes ça, s'amusa-t-elle.
-Hm... Viens. Allons en discuter avec mon paternel. Il est à la maison, fit le jeune homme, lâchant sa pelle.
Il amena Myla jusqu'à la maison, croisant Ezio qui n'avait pas bougé. Tommy le salua de la main, un grand sourire aux lèvres et il entra avec son amie dans la maison.
-Tommy, tu as déjà fini ? demanda l'homme qui faisait justement ses comptes.
-Pas vraiment, dit-il, lui faisant lever les yeux.
- Myla ! Comment vas-tu, ma chère ? demanda-t-il en souriant. On raconte que tu défends des voleurs maintenant, dit-il.
-Bonjour Herard. Je vais bien, merci. Et bien... Les nouvelles vont vite, s'amusa la jeune femme.
-C'est un petit village, fit-il en souriant. Bon ! Que me vaut cette visite ? demanda le père de Tommy, toujours ce sourire aux lèvres.
-Elle a quelque chose à te demander, fit le jeune homme en la poussant gentiment vers Herard.
-Hum... Ce voleur... Il aurait besoin d'un emploi pour ne plus en être un, souffla-t-elle.
-Tu me demandes d'employer un voleur, étranger qui plus est ? fit-il en haussant un sourcil.
-Il n'a rien de mauvais... C'est juste un homme affamé et perdu parmi des gens qui ne le comprennent pas. Il a fait ce qu'il fallait pour survivre, lui affirma la jeune femme.
-Myla... Je t'apprécie, tu le sais, mais je ne peux pas accepter. Et s'il me volait un cheval ? Je ne peux prendre ce genre de risque, répondit Herard.
-Je vous en prie. Il vous sera utile, j'en suis certaine... Tommy déteste faire les boxes, il met sûrement du temps à les faire alors que je vous garantis qu'il le fera deux fois plus vite, sans râler ! Et il pourrait faire d'autres choses utiles à votre écurie ! Vous gagnerez un temps considérable, j'en suis sure, défendait-elle sa cause. Il vous suffira de lui montrer et il fera le travail.
-Et qu'en sais-tu ? De plus, gagner du temps est une chose, mais je perdrais de l'argent. Les temps sont bien trop durs pour que je puisse payer un homme, soupira Herard.
-Donnez-lui un lit, de la nourriture et seulement deux pièces de fer par jour ! Cela suffira amplement, je vous l'assure ! continua la jeune femme.
-Deux pièces de fer par jour ? C'est presque de l'esclavagisme, s'exclama l'homme.
-Il aura un logis et mangera à sa faim, cet argent ne sera qu'un plus pour lui. Je vous en prie, Herard, aidez-le. Je me porte garante pour lui. S'il venait à vous voler ou à vous ruiner, je paierais pour ses erreurs.
L'homme poussa un long soupir et il capitula.
-Très bien ! Ta naïveté et ma bonté nous perdrons, grogna-t-il. Amenez-le moi que je vois qui va vivre sous mon toit...
-Merci ! s'exclama la jeune femme avant de sortir. Ezio ! Viens, dit-elle en lui faisant signe.
L'homme s'avanca et il entra dans la maison d'Herard. Il baissa la tête, se faisant petit.
-Tu l'as appelé Ezio, c'est ça ? fit-il en se levant, l'observant.
-C'est son prénom. Il ne parle pas notre langue, mais il n'est pas idiot. Il comprend ce qu'on lui montre. Montrez-lui comment faire le travail et il s'y mettra sans aucun problème, assura Myla.
-Tommy, tu te charges de lui apprendre. Qu'il aille nettoyer les boxes. S'il a fini avant l'heure du souper, il pourra rester sinon, il mangera et s'en ira, donna-t-il comme condition.
-Ne perdons pas plus de temps alors, s'exclama la jeune femme, attrapant la main d'Ezio pour l'emmener dans la grange.
Tommy suivit le mouvement et il prit sa pelle. Il ramassa du crottin et le mit dans une brouette. Il lui tendit ensuite l'outil et il s'écarta. Ezio hocha la tête et il commença le travail sans broncher. Il termina son premier boxe rapidement et sans hésiter, il vérifia les suivants, les nettoyant tous les uns après les autres. Deux sentant mauvais la pisse de cheval, il prit l'initiative de les vider complètement et il attrapa des brindilles de paille.
-Usi ja trahamijoro zashji dja ? fit-il en les tendant vers Tommy.
-De la paille ? Là ! Derrière, dit-il en lui montrant du doigt l'endroit.
Ezio hocha la tête et il alla prendre une botte de paille et il l'amena au boxe, éparpillant la litière dans ce dernier. Il fit de même pour le second et il eut fini. Il se planta ensuite devant Tommy, attendant d'autres instructions.
-Bon... Tu avais raison. Rapide et il ne râle pas comme moi, plaisanta le jeune homme. Alors, on va leur donner à manger maintenant. Viens, dit-il en s'avançant.
Ezio le regarda et Myla hocha la tête, lui faisant comprendre qu'il devait le suivre. Il acquiesça et suivit Tommy. Chacun prit une botte de foin et ils les amenèrent aux boxes. Ils firent plusieurs allers et retours et eurent fini juste avant que Herard les appelle pour manger. Tommy emmena Ezio dans la maison et ils s'installèrent à table. Myla suivit le mouvement et elle eut un sourire en voyant une quatrième assiette. Elle s'installa donc aussi.
-Alors ? demanda Herard alors qu'ils avaient presque fini de manger.
-Il travaille bien et il comprend ce qu'on lui demande. Il a fini les boxes, il en a même changé deux entièrement, car ils sentaient vraiment mauvais et on a mis le foin. On les rentrera une fois qu'on aura fini de manger, rapporta Tommy avant de sourire. Et il ne perd pas de temps à parler, plaisanta-t-il ensuite.
-Mmmh... Penses-tu qu'il pourrait réparer la clôture du deuxième enclos avant la nuit tombée, demain ? demanda Herard, pensant déjà à sa prochaine tâche.
-Oh ! Je pense qu'il pourra au moins en faire une bonne partie, affirma-t-il. Peut-être pas dans son entièreté vu comment le bois a pourri, ça fait beaucoup de travail pour un homme seul, mais une partie, c'est certain. Je lui montrerais comment faire, poursuivit Tommy.
-Bien ! Dans ce cas, dit-il en fouillant sa poche. Voilà pour toi, fit-il en posant deux pièces de fer devant Ezio.
Le regard de l'homme s'illumina. Il eut un large sourire et il se leva avant de se pencher vers l'homme.
-Dashak ! s'exclama-t-il avant de les prendre et de les mettre dans sa poche.
-Je crois que ça veut dire merci, s'amusa Tommy.
-Dashak, merci, fit Myla à Ezio.
-Merci, répéta-t-il, un peu hésitant.
-De rien, fit Herard, souriant. Bon, vu que vous avez fini de manger, allez rentrer ces chevaux et vous pourrez vous reposer. Une grosse journée l'attend, fit l'homme.
Tommy hocha la tête et ils sortirent, rentrant les animaux dans leurs boxes. Myla les regardait faire, souriant. Elle était heureuse pour Ezio. Herard était un homme bien et tant qu'il ne ferait pas n'importe quoi, il le laisserait rester. C'était une bonne chose. Ezio n'allait plus mourir de faim et même si sa paie était très maigre, il pourrait se payer des pommes ou d'autres choses en économisant. Tommy lui fit signe de venir, une fois qu'ils eurent fini.
-Allez, viens, dit-il en lui faisant signe. On va aller se coucher, continua le jeune homme, joignant ses mains avant de les placer contre son oreille et de pencher la tête.
Ezio eut un sourire et il hocha la tête, ayant compris ce qu'il voulait dire. Tommy salua Myla et avant qu'il n'entre à sa suite, Ezio se planta devant la jeune femme et il lui sourit avant de la prendre dans ses bras.
-Merci, souffla-t-il en souriant
Myla lui rendit son étreinte, heureuse d'entendre ce mot. Elle l'avait aidé du mieux qu'elle pouvait. Maintenant, il ne tenait qu'à lui de faire les choses bien et de ne pas voler Herard, mais elle n'avait aucun doute. Il avait volé parce qu'il avait faim, pas par avidité. Elle lui offrait sa confiance sans même avoir besoin d'espérer que ce ne soit pas en vain. Il ne la décevrait pas et accomplirait le travail demandé sans aucune hésitation. Elle le savait. Il se recula et entra dans la maison, allant donc se coucher. Myla se dit qu'il était tard et qu'il est temps de rentrer. Alors qu'elle s'éloignait, elle entendit Tommy l'interpeller.
-Myla ! Attends ! cria-t-il en s'arrêtant devant elle, reprenant son souffle. Je voulais juste te dire que je trouve admirable ce que tu as fait pour Ezio aujourd'hui... Prendre sa défense, l'aider, ... Ce sont de belles actions, dit-il avant de sourire. Je... Je crois que tu es celle qu'il me faut. Une femme comme toi, il n'y en a pas d'autres dans ce village, fit-il en rougissant. Et... Chaque jour, je tombe amoureux de toi plus que la veille encore, continua-t-il, ses joues virant au rouge.
-Tu... Tu me flattes, dit-elle avec un léger sourire. Hum, mais...
-Ah... Quand il y a un mais, ça n'est jamais bon, fit-il amuser.
-Je suis désolée. Je ne te vois pas de la même façon. Tu es formidable, gentil et drôle, mais je te vois plus comme un frère que comme un amant. Tu es mon ami, mais rien de plus, j'en suis navrée... lui expliqua la jeune femme.
-Ce n'est rien. Je comprends. Merci pour ta franchise, soupira Tommy. Je me devais de tenter ma chance. Mieux vaut avoir des remords que des regrets, fit-il en souriant.
-Il n'y a pas de remords à avoir, souffla Myla. Nous restons amis, cela ne change rien, assura-t-elle. Ce n'est pas réciproque, mais je ne t'apprécie pas moins après cette révélation, affirma la jeune femme. Bon, il faut que je rentre, mais on se voit bientôt.
-À bientôt, mon amie, dit-il amusé.
Myla eut un petit rire, reprenant sa route. Alors qu'elle était tranquille, l'esprit paisible en sachant que son nouvel ami avait un toit et de la nourriture, elle fut arrêtée par le marchand.
–Où est ton voleur ? pesta-t-il.
-Là où est sa place et la prochaine fois, il pourra vous payer, dit-elle fièrement.
-Ah oui ? Il te vole ta bourse ? se moqua-t-il.
-Ce n'est pas un vil voleur ! Il avait faim, grogna Myla. Peu importe, soupira-t-elle. Pensez ce que vous voulez de lui, mais c'est un gentil homme.
-Un gentil homme ne vole pas, rétorqua le marchand.Myla leva les yeux au ciel et reprit son chemin, préférant ne pas poursuivre cette discussion qui ne mènerait à rien. Ezio avait un emploi et il n'aurait pas à voler à nouveau. Elle se fichait bien de ce que cet homme pouvait penser. Myla savait qu'elle avait fait la bonne chose en l'emmenant chez Herard. Elle rentra chez elle et ses parents n'étaient pas encore rentrés de leur voyage. Elle alluma des bougies pour éclairer la maison puis elle prit un livre, s'installant tranquillement dans son lit. Après une bonne heure de lecture, elle sentit ses yeux se fermer et elle fit le tour de la maison pour éteindre les bougies avant de retourner dans son lit et d'éteindre la dernière encore allumée, se glissant sous ses draps.
![](https://img.wattpad.com/cover/355401890-288-k174816.jpg)
VOUS LISEZ
The Lost Kingdom [EN COURS]
FantasyDix années passèrent après le massacre des Rexaron. En 272 ap-R, dans les neuf royaumes, Myla, une paysanne, s'apprêtait à vivre une aventure pleine de rebondissements, rencontrant des compagnons de diverses contrées. En même temps, les rebelles se...