Dove
Tu dois quitter Billie.La petite voix dans ma tête me hante depuis des heures.
J'ai cru que mon cerveau allait exploser, quand je suis rentrée dans l'appartement et que mon regard s'est posé sur les deux photos de Billie et moi présentes sur notre mur.
Ton bonheur n'était qu'éphèmere.
J'ai réellement pensée péter un câble quand cette petite voix n'a pas arrêté de me narguer.
Je suis donc venu ici. C'est sûrement un de mes endroits préférés sur Terre ; il me rappelle mon père. Alors, comme si je cherchais du réconfort dans ses bras, je me suis assise par terre en haut d'une coline, et je fixe le vide.
Sauter ? Oui, j'y pense depuis tout à l'heure.
Trop lâche pour le faire ? Également, je n'ai pas le courage.
Tu vas faire du mal à Billie.
Des centaines de larmes ont déjà coulé sur mes joues. J'ai rarement autant pleuré. Bordel, j'ai encore de l'eau dans le corps, même ?
Tu vas te faire du mal à toi aussi.
Dans le fond, c'est sûrement le dernier de mes soucis : me faire du mal. Je ne mérite que cela. Jamais je n'aurai dû laisser Billie passer du temps avec moi. Depuis que je suis dans sa vie, je ne lui attire que des problèmes.
Détruire. Tu vas la détruire.
- Putain papa, qu'est-ce que je suis censée faire ? demandais-je, la voix brisé, désespérée.
Dans quatre jours je vais devoir quitter Billie. Soit je le fais, soit on va s'en prendre à elle. Je ne veux pas qu'on lui fasse de mal, c'est certain.
Je tente de formuler la phrase qui lui annoncera la fin de notre relation. Mais, putain, c'est littéralement impossible pour moi. Je ne vais pas supporter voir son visage s'effondrer devant moi. Je ne suis pas assez forte pour ça.
- Papa, est-ce que j'ai mérité tout ça ?
Heureusement qu'il n'y a personne, on me prendrait sûrement pour une folle. Mes yeux brûlent en fixant le soleil se coucher, ou alors mes larmes deviennent bien trop salé.
Je me sens tellement mal. Tellement faible. J'aimerai que Billie me prenne dans ses bras et qu'elle me répète que tout va bien se passer. Sauf que, même si elle le fait, mon cerveau sait très bien que ce n'est pas le cas.
- Tu aurais tellement aimé Billie, papa, dis-je en souriant tristement.
Et c'est la vérité. Ce n'est pas une phrase que je me répète pour tenter de dramatiser encore plus la situation. Non : mon père aurait adoré Billie.
- Tu disais toujours que les personnes qui déteste que l'on leur adresse des sourires sont ceux avec le plus beau.
Mon père m'a dit cela au moins une centaine de fois. «Tu vois la dame là-bas dans la rue ? Elle a pas répondu à mon sourire» disait-il, heureux comme à chaque fois qu'on se baladait ensemble. Et moi, je lui demandais toujours «et alors ?».
À chaque fois, il me disait que c'était car la personne avait un sourire magnifique.
- Billie est comme cela, expliquais-je. Et puis, elle prends vraiment soin de moi. Personne ne se soucie autant de mes sentiments.
Même Maxime, je crois bien.
- Elle est super belle, aussi. Tu m'aurait dit que j'ai du talent pour choper des belles filles.
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• Slut • ~ Billie Eilish ~
Fanfic«- Tu es une salope enfaite, déclare-t-elle en levant les yeux au ciel. - Alors non, une pute, corrigeais-je sarcastiquement. Je me fais payer. Je peux même te faire un prix d'amis, si tu insistes autant.» { G×G} Cette histoire peut comporter des...